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Terminal à conteneurs du port de Béjaia
Le conseil d’administration de l’entité Béjaïa Mediterranean Terminal (BMT), filiale de l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB) et du groupe Portek International, basé à Singapour, a entériné l’option d’un nouvel investissement au sein du terminal à conteneurs du port de Béjaïa, d’un montant de 20,2 millions de dollars, apprend-on de la direction de cette filiale. Cette décision vient d’être prise lors de la récente réunion du conseil d’administration de BTM, sous la présidence du P-DG de Portek, M. Lary Lam, indiquent les mêmes sources. Cet investissement est destiné à “mieux servir et à augmenter les capacités de stockage et de traitement du conteneur au sein du terminal, sujet à un flux sans cesse croissant de son trafic”, a-t-on précisé. M. Lary Lam, venu expressément constater les progrès enregistrés par cette filiale depuis sa création en juillet 2005, “a surtout focalisé sur l’impératif d’augmenter les capacités de stockage, arrivées, du fait du trafic, presque à saturation”. Pour y faire face, il a été convenu de faire passer le stockage actuel, étagé sur 4, parfois 5, voire 6 niveaux, avec l’objectif “d’un gain spatial” de plus de 30%, soit l’équivalent de 3 à 4 hectares de superficie d’entreposage. Pour y parvenir, il a été convenu de se doter d’un surcroît d’équipements, notamment l’acquisition de deux nouveaux RTGS pour un montant de 4 millions de dollars et la modification de ceux en place, cinq, destinés à subir des surélévations pour un coût, établi à un million de dollars, a-t-on encore précisé. Un troisième portique à induction électrique, d’un montant de 8 millions de dollars, a été également retenu dans cette optique. “Cette injection d’argent frais”, qui vient soutenir un programme de plus de 50 millions de dollars, retenu à l’indicatif de l’exercice 2007, vise, par-delà les considérations en relation avec les capacités de stockage du terminal, plusieurs autres objectifs, dont une plus grande fluidité dans le traitement du conteneur, une meilleure qualité de services et une réduction sensible des coûts. Dans ce même cadre, BMT envisage également l’installation d’une plate-forme extraportuaire, dans un avenir immédiat, un terrain d’assiette, d’une superficie de cinq hectares ayant déjà été choisie dans la région d’Aboudaou à Tala-Hamza (Béjaïa). À moyen terme, soit à partir de 2008, Portek, qui gère déjà le port de Singapour, leader mondial dans le trafic du conteneur, entend inscrire à son agenda, la réalisation de plusieurs autres plates-formes à travers le pays, notamment, à Alger et Sétif à l’Est et à Mostaganem à l’Ouest, entrevues, a-t-on dit comme autant de connexions entre le port et “un hinterland”. Ces plates-formes feront office de ports secs, dédiées essentiellement au traitement du conteneur. Cette filiale a manutentionné durant l’année 2006, quelque 80 000 “boîtes EVP” qu’elle compte porter à 100 000 en 2007 et à 150 000 en 2008. L’investissement prévu est de nature à changer totalement ses ambitions, a-t-on affirmé.
Liberté 08/04/2007
Le conseil d’administration de l’entité Béjaïa Mediterranean Terminal (BMT), filiale de l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB) et du groupe Portek International, basé à Singapour, a entériné l’option d’un nouvel investissement au sein du terminal à conteneurs du port de Béjaïa, d’un montant de 20,2 millions de dollars, apprend-on de la direction de cette filiale. Cette décision vient d’être prise lors de la récente réunion du conseil d’administration de BTM, sous la présidence du P-DG de Portek, M. Lary Lam, indiquent les mêmes sources. Cet investissement est destiné à “mieux servir et à augmenter les capacités de stockage et de traitement du conteneur au sein du terminal, sujet à un flux sans cesse croissant de son trafic”, a-t-on précisé. M. Lary Lam, venu expressément constater les progrès enregistrés par cette filiale depuis sa création en juillet 2005, “a surtout focalisé sur l’impératif d’augmenter les capacités de stockage, arrivées, du fait du trafic, presque à saturation”. Pour y faire face, il a été convenu de faire passer le stockage actuel, étagé sur 4, parfois 5, voire 6 niveaux, avec l’objectif “d’un gain spatial” de plus de 30%, soit l’équivalent de 3 à 4 hectares de superficie d’entreposage. Pour y parvenir, il a été convenu de se doter d’un surcroît d’équipements, notamment l’acquisition de deux nouveaux RTGS pour un montant de 4 millions de dollars et la modification de ceux en place, cinq, destinés à subir des surélévations pour un coût, établi à un million de dollars, a-t-on encore précisé. Un troisième portique à induction électrique, d’un montant de 8 millions de dollars, a été également retenu dans cette optique. “Cette injection d’argent frais”, qui vient soutenir un programme de plus de 50 millions de dollars, retenu à l’indicatif de l’exercice 2007, vise, par-delà les considérations en relation avec les capacités de stockage du terminal, plusieurs autres objectifs, dont une plus grande fluidité dans le traitement du conteneur, une meilleure qualité de services et une réduction sensible des coûts. Dans ce même cadre, BMT envisage également l’installation d’une plate-forme extraportuaire, dans un avenir immédiat, un terrain d’assiette, d’une superficie de cinq hectares ayant déjà été choisie dans la région d’Aboudaou à Tala-Hamza (Béjaïa). À moyen terme, soit à partir de 2008, Portek, qui gère déjà le port de Singapour, leader mondial dans le trafic du conteneur, entend inscrire à son agenda, la réalisation de plusieurs autres plates-formes à travers le pays, notamment, à Alger et Sétif à l’Est et à Mostaganem à l’Ouest, entrevues, a-t-on dit comme autant de connexions entre le port et “un hinterland”. Ces plates-formes feront office de ports secs, dédiées essentiellement au traitement du conteneur. Cette filiale a manutentionné durant l’année 2006, quelque 80 000 “boîtes EVP” qu’elle compte porter à 100 000 en 2007 et à 150 000 en 2008. L’investissement prévu est de nature à changer totalement ses ambitions, a-t-on affirmé.
Liberté 08/04/2007