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«Bientôt, nous serons tous infectés»: un équipage indien sur un bateau de croisière Diamond Princess en quarantaine demande de l'aide alors que les cas de coronavirus augmentent
Rhea Mahbubani 10 fév 2020, 16:37
Le nombre de cas de coronavirus parmi les passagers à bord du navire de croisière Diamond Princess en quarantaine a presque doublé, passant de 70 à 136 initialement signalés lundi.
Des membres d'équipage indiens lancent des appels publics, suppliant leur gouvernement de les sauver.
Dans une série de publications sur Facebook, Binay Kumar Sarkar a déclaré que ceux qui étaient en bonne santé devraient être autorisés à débarquer avant de contracter eux aussi le coronavirus, qui "risque la vie de chacun".
Les cas vérifiés de coronavirus sur le bateau de croisière Diamond Princess ont augmenté au cours du week-end. Les membres d'équipage indiens à bord implorent leur gouvernement de l'aider.
Lundi, des responsables chinois et japonais ont confirmé que 136 passagers à bord du navire qui est arrivé à Yokohama le 3 février ont été diagnostiqués avec le virus. Ils ont été mis en quarantaine au terminal de croisière de Daikoku Pier depuis leur arrivée.
Le nombre de cas est passé d'environ 70, le nombre de cas initialement confirmé . Le navire transporte 3 700 passagers et membres d'équipage au total.
People's Daily, China
✔
@PDChina
#UPDATE: Test results showed that 66 additional people on the Diamond Princess cruise ship quarantined in Yokohama are infected with the novel #coronavirus, bringing the number of confirmed cases on the cruise to 136, the Japanese Health Ministry said Monday.
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150
4:10 PM - Feb 10, 2020
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Un groupe de membres d'équipage indiens partage des vidéos sur Facebook depuis jeudi, suppliant leur gouvernement de les sauver.
L'un d'eux, Binay Kumar Sarkar, a déclaré que lui et les membres de son équipe avaient "peur". S'exprimant en hindi et flanqué de cinq autres membres d'équipage, il a appelé non seulement le gouvernement indien mais aussi les Nations Unies à imposer une "ségrégation urgente". Ceux qui sont en bonne santé devraient être autorisés à débarquer avant de contracter eux aussi le coronavirus, a-t-il déclaré.
"Jour après jour, cela se répand ... rapidement", écrit-il, "et risquer la vie de chacun".
S'adressant à Business Insider, Sarkar a décrit la situation sur le navire comme «hors de contrôle». Il a déclaré que les autorités japonaises devraient contrôler tout le monde à bord pour le coronavirus. Les gens sont prêts à attendre que les résultats reviennent, mais s’ils ne sont pas positifs, ils devraient être autorisés à quitter le navire et à rentrer chez eux avec leurs familles.
"Il y a beaucoup de gens qui n'ont pas de coronavirus, alors pourquoi sommes-nous tous confinés ici?" questionna-t-il.
Les membres d'équipage n'ont pas été testés pour le coronavirus, a déclaré Sarkar, notant que les Indiens représentent 160 membres d'équipage et huit passagers. Les seules personnes examinées sont celles dont la température dépasse 99,5 degrés Fahrenheit (37,5 degrés Celsius).
"Veuillez sauver au moins ceux d'entre nous qui sont en bonne santé", a-t-il ajouté. "Quel est l'intérêt de venir après que nous ayons tous été infectés ou pire?"
Sarkar a déclaré au Washington Post que l'équipage sert trois repas par jour dans les chambres des passagers.
Une préoccupation constante, cependant, est de savoir "qui sera le prochain".
Être piégé sur le navire attise la crainte que «très bientôt nous serons tous infectés», a-t-il déclaré au Post.
Alors que beaucoup de ses coéquipiers craignent de perdre leur emploi s'ils s'expriment, Sarkar a déclaré à Business Insider que ses seules priorités étaient sa santé et sa famille. Plus que tout, a-t-il souligné, il veut rester en vie.
La quarantaine de 14 jours du Diamond Princess devrait durer encore une semaine.
Le navire, qui est amarré au large de Yokohama, a été placé sous quarantaine de 14 jours qui durera jusqu'à la semaine prochaine. Ceux qui ont été testés positifs pour le coronavirus ont été retirés du navire pour traitement.
Le Diamond Princess abrite la plus forte concentration de cas de coronavirus en dehors de la Chine, où l'épidémie a commencé, a rapporté le New York Times. Les gens qui sont toujours enfermés sur le navire ont décrit qu'ils devenaient « fous ».
Rhea Mahbubani 10 fév 2020, 16:37
Le nombre de cas de coronavirus parmi les passagers à bord du navire de croisière Diamond Princess en quarantaine a presque doublé, passant de 70 à 136 initialement signalés lundi.
Des membres d'équipage indiens lancent des appels publics, suppliant leur gouvernement de les sauver.
Dans une série de publications sur Facebook, Binay Kumar Sarkar a déclaré que ceux qui étaient en bonne santé devraient être autorisés à débarquer avant de contracter eux aussi le coronavirus, qui "risque la vie de chacun".
Les cas vérifiés de coronavirus sur le bateau de croisière Diamond Princess ont augmenté au cours du week-end. Les membres d'équipage indiens à bord implorent leur gouvernement de l'aider.
Lundi, des responsables chinois et japonais ont confirmé que 136 passagers à bord du navire qui est arrivé à Yokohama le 3 février ont été diagnostiqués avec le virus. Ils ont été mis en quarantaine au terminal de croisière de Daikoku Pier depuis leur arrivée.
Le nombre de cas est passé d'environ 70, le nombre de cas initialement confirmé . Le navire transporte 3 700 passagers et membres d'équipage au total.
People's Daily, China
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#UPDATE: Test results showed that 66 additional people on the Diamond Princess cruise ship quarantined in Yokohama are infected with the novel #coronavirus, bringing the number of confirmed cases on the cruise to 136, the Japanese Health Ministry said Monday.
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Un groupe de membres d'équipage indiens partage des vidéos sur Facebook depuis jeudi, suppliant leur gouvernement de les sauver.
L'un d'eux, Binay Kumar Sarkar, a déclaré que lui et les membres de son équipe avaient "peur". S'exprimant en hindi et flanqué de cinq autres membres d'équipage, il a appelé non seulement le gouvernement indien mais aussi les Nations Unies à imposer une "ségrégation urgente". Ceux qui sont en bonne santé devraient être autorisés à débarquer avant de contracter eux aussi le coronavirus, a-t-il déclaré.
"Jour après jour, cela se répand ... rapidement", écrit-il, "et risquer la vie de chacun".
S'adressant à Business Insider, Sarkar a décrit la situation sur le navire comme «hors de contrôle». Il a déclaré que les autorités japonaises devraient contrôler tout le monde à bord pour le coronavirus. Les gens sont prêts à attendre que les résultats reviennent, mais s’ils ne sont pas positifs, ils devraient être autorisés à quitter le navire et à rentrer chez eux avec leurs familles.
"Il y a beaucoup de gens qui n'ont pas de coronavirus, alors pourquoi sommes-nous tous confinés ici?" questionna-t-il.
Les membres d'équipage n'ont pas été testés pour le coronavirus, a déclaré Sarkar, notant que les Indiens représentent 160 membres d'équipage et huit passagers. Les seules personnes examinées sont celles dont la température dépasse 99,5 degrés Fahrenheit (37,5 degrés Celsius).
"Veuillez sauver au moins ceux d'entre nous qui sont en bonne santé", a-t-il ajouté. "Quel est l'intérêt de venir après que nous ayons tous été infectés ou pire?"
Sarkar a déclaré au Washington Post que l'équipage sert trois repas par jour dans les chambres des passagers.
Une préoccupation constante, cependant, est de savoir "qui sera le prochain".
Être piégé sur le navire attise la crainte que «très bientôt nous serons tous infectés», a-t-il déclaré au Post.
Alors que beaucoup de ses coéquipiers craignent de perdre leur emploi s'ils s'expriment, Sarkar a déclaré à Business Insider que ses seules priorités étaient sa santé et sa famille. Plus que tout, a-t-il souligné, il veut rester en vie.
La quarantaine de 14 jours du Diamond Princess devrait durer encore une semaine.
Le navire, qui est amarré au large de Yokohama, a été placé sous quarantaine de 14 jours qui durera jusqu'à la semaine prochaine. Ceux qui ont été testés positifs pour le coronavirus ont été retirés du navire pour traitement.
Le Diamond Princess abrite la plus forte concentration de cas de coronavirus en dehors de la Chine, où l'épidémie a commencé, a rapporté le New York Times. Les gens qui sont toujours enfermés sur le navire ont décrit qu'ils devenaient « fous ».