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Jeanne d'arc l'égyptienne

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  • Jeanne d'arc l'égyptienne

    La relique de Jeanne d’Arc conservée au musée du Vieux Chinon (Indre-et-Loire) serait un faux, selon l’étude publiée, mercredi, par la revue scientifique britannique Nature. Les restes proviendraient d’une momie égyptienne anonyme de la Basse Epoque remontant à la période comprise entre 600 et 300 avant Jésus-Christ , c'est la conclusion à laquelle sont parvenus 18 chercheurs européens .
    Alors , Que va dire Jean-Mari Le Pen qui n'arrete pas de se fantasier d'elle en découvrant que sa moumie n'est qu'une étrangére égyptienne sans papiérs
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    «Il est clair qu’il ne s’agit pas là de tissus brûlés». Le docteur Philippe Charlier est formel. Les restes conservés à Chinon ne sont pas ceux de la figure emblématique de l’Histoire de France, chargée de «bouter l’Anglois hors de France», durant la guerre de Cent Ans. Condamnée au bûcher après un procès en hérésie, Jeanne meurt brûlée vive par les Anglais, le 30 mai 1431 à Rouen.

    Analyse ADN, pour déterminer le sexe de la victime, datation au carbone 14 pour établir l’année du décès, microscopie, toxicologie et radiologie pour l’étude des fragments de bois et leur origine géographique, c’est à l’ensemble des techniques de la médecine et de l’archéologie que les chercheurs ont fait appel pour percer le mystère. L’indice le plus pertinent restant la vérification de la triple crémation de Jeanne d'Arc, qui devrait être visible sur les ossements. «Il n’y a pas eu 1 000 femmes brûlées à Rouen en 1431, notamment à trois reprises», a précisé Philippe Charlier.

    «Authenticité probable, mais non certaine»

    Les croyances veulent que les cendres de Jeanne d’Arc aient été jetées dans la Seine. En 1867, des fragments sont retrouvés dans un bocal dans le grenier d’un apothicaire parisien de la rue du Temple. Sur le couvercle on pouvait lire : «Restes trouvés sous le bûcher de Jeanne d’Arc, Pucelle d’Orléans» Outre des fragments d’os humains noircis mélangés à des bouts de bois et du pollen de pin, le récipient contenait également un bout de fémur de chat, un lambeau de toile grossière de chanvre et des petits morceaux de charbon.

    Après moult voyages, la relique est remise, en 1892, à une commission ecclésiastique à Orléans, qui rend un verdict prudent : il pourrait peut-être s’agir de la Pucelle. D’autres études viendront infirmer les premières hypothèses et l’Eglise se gardera de reconnaître les fragments, qui atterrissent, en 1956, au musée du Vieux Chinon.

    Jeanne d’Arc fut canonisée en 1920. Le Vatican avait jugé l’authenticité des reliques «probable, mais non certaine».

    Des «nez» pour des examens très originaux

    A 29 ans, le professeur Philippe Charlier est devenu une référence dans une discipline pointue : la paléopathologie, qui consiste en l’examen scientifique des squelettes et momies. Sa grande innovation est d’avoir sollicité le concours de nez de grands parfumeurs, dont l’odorat aguerri a décelé du plâtre brûlé et de la vanilline.

    Or, si l’odeur de plâtre peut étayer l’idée que Jeanne a été brûlée sur un bûcher de plâtre et non de bois «pour que le spectacle dure plus longtemps», en revanche, la vanilline est produite durant la décomposition d’un corps. « Vous en trouvez dans une momie, mais pas chez quelqu’un qui a été brûlé», explique Philippe Charlier.

    Une analyse microscopique et chimique du fragment de côte a montré par ailleurs qu’il n’avait pas été brûlé, mais imprégné d’un «produit végétal et minéral» de couleur noire. « Il ne s’agit pas d’un tissu humain brûlé », ajoute le médecin-légiste. L’étude au carbone 14 a daté les restes entre les 6e et 3e siècles avant notre ère. Un examen spectrométrique des os a montré qu’ils correspondaient aux momies égyptiennes de cette période et non à des os brûlés. Quant au tissu de lin, il présente les caractéristiques de celui utilisé par les Egyptiens pour envelopper les momies. Selon Nature, le Pr Charlier souligne qu’au Moyen-Age, des médicaments étaient produits en Europe à partir de momies. Et quid du pollen de pin dans un climat normand peu propice à ce genre de végétation ? Il aurait été tout simplement apporté. De plus, la revue britannique nous apprend que la résine de pin servait couramment en Egypte pour l’embaumement.

    A quelle fin ?

    Le médecin émérite précise que l’objectif de cette étude, outre son indéniable intérêt historique, devrait permettre «de tester des méthodes médico-légales et scientifiques en général sur des restes humains anciens dans le contexte des méthodes qui vont être utilisées a posteriori sur des restes beaucoup plus récents», ajoutant que «l’étude n’est pas d’ordre politique ou religieux, mais strictement médical».

    Il y a tout juste deux ans, Philippe Charlier avait déjà fait sensation en annonçant qu’Agnès Sorel (en 1450), la maîtresse officielle du roi Charles VII (celui-là même que Jeanne d’Arc, «missionnée» par ses voix, devait conduire au trône) était morte suite à une intoxication au mercure.

    Le paléothologue présente, ce week-end, à Loches (Pays de Loire), les résultats définitifs de ses travaux commencés, il y a un an, dans le cadre du deuxième colloque international de la pathographie (examen scientifique des personnages historiques).

    source :
    http://www.rfi.fr/actufr/articles/088/article_50841.asp

  • #2
    Il faudrait faire suivre le commentaire à JM LE PEN cela nous permettra d'avoir une émission télé pour mourir de rire sur ses idioties

    Commentaire

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