L'ONG de défense des droits humains a répertorié depuis novembre au moins dix personnes arrêtées et condamnées à des «peines sévères» pour avoir critiqué sur les réseaux sociaux le roi Mohammed VI, des institutions de l'Etat ou des fonctionnaires.
Quatre d'entre elles ont été condamnées pour «offense au roi», la monarchie étant considérée comme «l'une des trois +lignes rouges+ de la liberté d'expression au Maroc», rappelle Amnesty. Selon la Constitution du royaume, la personne du monarque est «inviolable».
Les autorités marocaines «devraient abandonner les charges et libérer toutes les personnes poursuivies et condamnées pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d'expression», a déclaré Heba Morayef, directrice régionale pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty International, citée dans le communiqué. Elles devraient aussi «cesser d'utiliser les dispositions archaïques du Code pénal pour criminaliser la liberté d'expression», a-t-elle ajouté.
Début février, l'ONG Human Rights Watch (HRW) et l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) avaint dénoncé la campagne de répression menée par les autorités marocaines contre les utilisateurs de réseaux sociaux, appelant à la libération immédiate et l'abandon des poursuites contre les personnes concernées.
Depuis septembre 2019, les autorités marocaines ont arrêté et poursuivi au moins 10 activistes, artistes ou autres citoyens qui n’ont fait qu’exprimer pacifiquement des opinions critiques sur Facebook, YouTube ou via des chansons de rap, avaint alerté dans un communiqué conjoint, HRW et l'AMDH. «Ces personnes n’ont fait qu’exercer leur droit à la liberté d’expression, les autorités devraient les libérer immédiatement et abandonner les poursuites contre elles». Les concernés sont accusés de «manque de respect dû au roi», «offense aux institutions de l’Etat» et «outrage envers des fonctionnaires publics».
Aucun n’a été poursuivi en vertu du code de la presse et de l’édition, qui couvre les délits liés à toutes formes de discours public, tous le sont en vertu du droit pénal qui, contrairement au code de la presse et de l’édition, prévoit des peines de prison, soulignent les ONG.
«De plus en plus de Marocains utilisent les réseaux sociaux pour exprimer des opinions politiques audacieuses, notamment au sujet du roi, et c’est leur droit le plus absolu», a déclaré Ahmed Benchemsi, directeur de la communication pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Human Rights Watch, expliquant que «face à l’autocensure qui s’érode, les autorités répriment frénétiquement dans le but de rétablir les lignes rouges». Parmi ces hommes, des étudiants, des artistes, des journalistes citoyens et de simples utilisateurs des réseaux sociaux, arrêtés et inculpés pour leurs critiques non violentes des autorités marocaines.
DKNews
Quatre d'entre elles ont été condamnées pour «offense au roi», la monarchie étant considérée comme «l'une des trois +lignes rouges+ de la liberté d'expression au Maroc», rappelle Amnesty. Selon la Constitution du royaume, la personne du monarque est «inviolable».
Les autorités marocaines «devraient abandonner les charges et libérer toutes les personnes poursuivies et condamnées pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d'expression», a déclaré Heba Morayef, directrice régionale pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty International, citée dans le communiqué. Elles devraient aussi «cesser d'utiliser les dispositions archaïques du Code pénal pour criminaliser la liberté d'expression», a-t-elle ajouté.
Début février, l'ONG Human Rights Watch (HRW) et l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) avaint dénoncé la campagne de répression menée par les autorités marocaines contre les utilisateurs de réseaux sociaux, appelant à la libération immédiate et l'abandon des poursuites contre les personnes concernées.
Depuis septembre 2019, les autorités marocaines ont arrêté et poursuivi au moins 10 activistes, artistes ou autres citoyens qui n’ont fait qu’exprimer pacifiquement des opinions critiques sur Facebook, YouTube ou via des chansons de rap, avaint alerté dans un communiqué conjoint, HRW et l'AMDH. «Ces personnes n’ont fait qu’exercer leur droit à la liberté d’expression, les autorités devraient les libérer immédiatement et abandonner les poursuites contre elles». Les concernés sont accusés de «manque de respect dû au roi», «offense aux institutions de l’Etat» et «outrage envers des fonctionnaires publics».
Aucun n’a été poursuivi en vertu du code de la presse et de l’édition, qui couvre les délits liés à toutes formes de discours public, tous le sont en vertu du droit pénal qui, contrairement au code de la presse et de l’édition, prévoit des peines de prison, soulignent les ONG.
«De plus en plus de Marocains utilisent les réseaux sociaux pour exprimer des opinions politiques audacieuses, notamment au sujet du roi, et c’est leur droit le plus absolu», a déclaré Ahmed Benchemsi, directeur de la communication pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Human Rights Watch, expliquant que «face à l’autocensure qui s’érode, les autorités répriment frénétiquement dans le but de rétablir les lignes rouges». Parmi ces hommes, des étudiants, des artistes, des journalistes citoyens et de simples utilisateurs des réseaux sociaux, arrêtés et inculpés pour leurs critiques non violentes des autorités marocaines.
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