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Maroc : Indignation après la fuite d’un Koweïtien accusé de viol sur mineure

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  • Maroc : Indignation après la fuite d’un Koweïtien accusé de viol sur mineure

    13 FÉVRIER 2020 -EL WATAN
    Un ressortissant koweïtien, jugé au Maroc pour le viol d’une mineure, s’est enfui du royaume après avoir bénéficié d’une remise en liberté provisoire, a rapporté mardi une ONG marocaine, une affaire qui suscite l’indignation dans le pays.

    Agé de 24 ans, l’accusé devait comparaître le 11 février pour «attentat à la pudeur avec violence» et «exploitation sexuelle» d’une adolescente de 14 ans.

    Placé en détention mi-décembre à Marrakech, l’accusé a «quitté le territoire national, quelques heures après sa libération provisoire, le 28 janvier, malgré les garanties présentées par l’ambassade du Koweït à la justice marocaine», selon l’Association marocaine des droits humains (AMDH), qui cite le président du tribunal de Marrakech. Sa remise en liberté était assortie d’une interdiction de sortie du territoire. Or, celle-ci n’entrait en vigueur que le surlendemain, selon l’AMDH, ce qui «soulève la question de la non-application du principe d’égalité devant la loi».

    Le ministère public avait fait appel de la décision de remise en liberté. Les faits se sont déroulés en juillet, dans un appartement à Marrakech. La famille de la victime présumée avait porté plainte en décembre, conduisant à l’arrestation de l’accusé. Mais l’affaire a connu des faits de «chantage et de marchandage», qui ont «poussé la famille à retirer sa plainte», affirme encore l’AMDH, qui considère l’intervention de l’ambassade du Koweït comme un «encouragement à l’impunité pour les crimes d’exploitation sexuelle» et «une ingérence dans les affaires judiciaires du pays».

    L’ONG, qui s’est constituée partie civile, exige son extradition afin qu’il soit jugé dès la prochaine audience prévue le 17 mars, alors que l’affaire suscite une vive polémique dans la presse locale et sur les réseaux sociaux. Plusieurs affaires de crimes sexuels sur mineurs ont défrayé la chronique ces dernières années dans le royaume, suscitant l’indignation des ONG qui dénoncent des condamnations jugées trop clémentes et exhortent les pouvoirs publics à muscler la législation et à renforcer la lutte. A l’été 2013, la grâce royale un temps accordée à un pédophile espagnol, Daniel Galvan, avait fait scandale et donné lieu à des manifestations à Casablanca et Rabat.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Cette sordide affaire n'est pas sans rappeler celle du journaliste belge Philippe Servaty (à pas confondre avec Abraham Serfaty) qui à Agadir avait séduit 80 femmes marocaine en 3 mois (record du monde toujours en vigueur) et dont une mineur de 14 ans.

    Lui également avait pu quitter le Maroc sans problème aucun alors que certaines femmes victimes avait été jetées en prison par la dictature alaouite.:22:

    - Scandale pornographique d’Agadir: La vie brisée des victimes de Servaty

    "Le journaliste belge a abusé de mineures et de femmes marocaines de couches sociales très pauvres. Il a profité de leur précarité. Il a détruit leur vie à jamais et celle de leurs familles. C’est une véritable atteinte à la dignité de toutes les femmes", soutiennent les représentants de l’association Anaruz

    «JE n’ai pas le droit à l’oubli. Je vis constamment dans la hantise d’être rattrapée par mon passé». Le visage fermé et sombre, le regard éteint, K.L exprime tristement combien il est difficile de tourner le dos définitivement à l’histoire monstrueuse et sordide du scandale pornographique d’Agadir dans laquelle elle a été malheureusement impliquée. Et ce, suite à sa rencontre avec le Belge Philippe Servaty, il y a plus de dix ans (pour préserver l’anonymat des jeunes femmes rencontrées, nous avons délibérément changé leurs initiales).

    Pour rappel, douze femmes avaient été jetées en prison en 2005, condamnées par le tribunal de première instance d’Agadir à des peines privatives de liberté allant jusqu’à un an. Et ce, pour s’être livrées aux jeux pervers du touriste du sexe. Celui-ci avait publié sur internet les images de leurs ébats ou tout simplement rencontres. Aussi beaucoup d’entre elles préfèrent ne plus en parler et tentent de changer de vie. Mais est-ce possible quand les photos de ces filles sont encore sur le Net et suscitent toujours des commentaires.

    L'Economiste.Ma

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    • #3
      La situation de la dictature marocaine est pour le moins paradoxale: d'un côté elle permet des mariages de jeunes filles mineurs et de l'autre côté elle entend combattre la pédophilie! Sacré pataquès!


      - Scandale – Le paiement d’une caution de 3 millions de centimes a permis à un pédophile Koweïtien de quitter le Maroc

      La honte. Les militants marocains de défense des droits de l’homme n’en reviennent pas après qu’un pédophile koweïtien, accusé d’avoir violé une mineure de 14 ans à Marrakech, ait pu quitter le Maroc et échapper à la justice après une intervention de l’ambassade de son pays, qui a assuré son transfert au Koweït, laissant derrière lui la victime dans un état psychologique grave.

      Les faits remontent au 5 décembre dernier lorsque l’accusé, A.S., 24 ans, a violé une fillette dont il avait fait connaissance via l’application Snapchat, selon le récit de la victime fait à la police judiciaire.

      Pour sa part, a rapporté Hespress, l’accusé a avoué aux enquêteurs qu’il avait conduit l’enfant, J.A.C., à un appartement de la rue Nakheel où il l’a violée.

      Selon la victime, le mis en cause l’avait cachée dans la malle de la voiture pour éviter les regards des agents de sécurité privés avant de la faire entrer dans son appartement et la violer sauvagement malgré ses supplications.
      « J’ai rencontré Abderrahman Samran via l’application Snapchat, je l’ai rencontré une fois et il m’a emmenée avec lui à sa résidence se trouvant rue Al Nakheel, et là, il a commencé à faire des attouchements sexuels, avant de m’agresser et de me violer », a raconté la fillette.

      Le 29 janvier, le mis en cause a bénéficié de la libération provisoire, sans être soumis à aucun contrôle judiciaire et sans le retrait de son passeport et ce contre le paiement d’une caution de 3 millions de centimes, ce qui l’aidera plus tard à fuir du Maroc et à échapper à la justice.

      " L’État marocain a la responsabilité de protéger ses fils et ses filles"

      L’accusé, qui était poursuivi pour détournement de mineure et de viol, a pu quitter le Maroc quelques heures seulement après avoir bénéficié de la libération provisoire par le tribunal lors de l’audience du 28 janvier dernier, malgré les garanties écrites fournies par l’ambassade de l’État du Koweït à la justice marocaine.

      Malgré l’abandon des poursuites par la victime, la militante marocaine des droits de l’homme, Fatima Maghnaoui, a déclaré à Hespress, que « l’État a la responsabilité de protéger ses fils et ses filles contre toutes les formes de violence, et de fournir tous les soins de santé et le soutien psychologique requis, et de poursuivre en justice les mis en cause ».

      Cette affaire soulève plusieurs questions, selon Mme Maghraoui, notamment le fait que « l’accusé n’a pas nié avoir violé une mineure, alors pourquoi a-t-il pu bénéficier de la libération provisoire et que son passeport ne lui a pas été retiré? Et pourquoi les autorités marocaines ont fait preuve d’une telle imprudence pour qu’il puisse s’échapper hors du Maroc? ».

      « Ce qui est grave c’est qu’il s’agit d’une normalisation de cette réalité, la réalité de porter atteinte à l’esprit et au corps des mineures plutôt que de protéger leurs droits à jouir d’une vie digne. Plus grave encore est le fait que le viol des fillettes se transforme en violation de la vie privée des victimes et de faciliter la tâche aux violeurs pour échapper à la justice ».

      Pour sa part, la section de l’Union de l’action féminine à Marrakech a fermement condamné le « comportement maladif et irresponsable de ce ressortissant koweïtien pour les dommages psychologiques et physiques qu’il a causés à cette fille mineure », appelant à la révision de la loi en « incriminant le viol et en mettant en place des mesures de protection et de prise en charge des victimes du viol et des agressions sexuelles ».

      Article19.ma

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      • #4
        L’État marocain a la responsabilité de protéger ses fils et ses filles"
        J'ai lu ça et j'ai failli y croire !

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        • #5
          Je viens d'apprendre que la famille de la victime a retiré sa plainte !

          Les autorités corrompues cacheraient-elles un arrangement en bafouillant les droits des enfants ?

          Le phénomène de la vente des enfants aux porcs de la partie perverse de l'Arabie pour sortir de la misère ou espérer un enrichissement rapide devient inquiétant !
          Dernière modification par democracy, 16 février 2020, 08h00.

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          • #6
            La dictature du Koweït avait déjà exprimer des insinuations limites d'égard aux femmes marocaines: " Les Marocaines sont les bienvenues au Koweït, à condition qu’elles respectent certains critères concernant le but de leurs visites"

            C'est-à-dire?

            - Les Marocaines interdites d’entrer au Koweït ? l’Ambassadeur répond

            L’Ambassadeur du Koweït à Rabat Abdellatif Alihya a assuré que les allégations diffusées selon lesquelles les Marocaines sont interdites d’entrer au Koweït «sont totalement fausses».

            Dans une déclaration à la MAP, il a affirmé qu’il s’agit de rumeurs qui ne représentent pas la position du Koweït, précisant que les Marocains, hommes et femmes, se rendent chaque jour au Koweït, sans soucis. L’Ambassadeur a également souligné que les déclarations de l’Autorité générale de la main-d’œuvre du Koweït concernent les lois qui régissent les visites en général, sans fixer l’âge ou la nationalité.

            «Les Marocaines sont les bienvenues au Koweït, à condition qu’elles respectent certains critères concernant le but de leurs visites», a souligné le responsable, ajoutant que le journaliste qui a diffusé ces informations sans s’assurer de leur véracité sera poursuivi en justice. «Tout le monde sait que les décisions du pays sont annoncées sur les chaînes officielles. En plus, le Koweït et le Maroc ont toujours entretenu de bonnes relations», a ajouté l’Ambassadeur.

            Le Siteinfo.

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            • #7
              Le ministre de la justice doit présenter sa démission...et aussi le procureur à cause de la mauvaise gestion de ce dossier. ..c le minimum !!!!

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              • #8
                Tant que la dictature marocaine sera prisonnière financièrement des monarchies arabes, elle (dictature marocaine) devra se plier aux ordres de
                celles-ci.


                - Ramid aborde avec prudence le cas du Koweïtien poursuivi pour viol

                Au Salon international de l'édition et du livre de Casablanca, ce samedi, Mustapha Ramid a présenté un exposé sur la situation des droits humains au Maroc. Un sujet relégué aux seconds rangs par les questions de l’assistance et des médias sollicitant un commentaire du ministre d’Etat sur l’affaire du ressortissant koweïtien, mis en cause pour viol d’une mineure à Marrakech.

                «Accorder la liberté provisoire à un violeur, qu’il soit de nationalité marocaine ou un citoyen étranger, est une grave erreur», a-t-il déclaré. Il nuancera immédiatement : «Je ne parle pas précisément de ce cas parce que d’une part il est encore instruit par la justice et d’autre part je n’ai pas de données précises. Je parlé du principe».

                «Est-ce que cela s’applique à cette affaire ? Je ne suis pas en mesure d’apporter une réponse exacte à cette question. Cela reste de la compétence d’autres institutions», a-t-il conclu.

                Jeudi, le porte-parole du gouvernement a affirmé à l’occasion d’un point de presse que l’exécutif «ne peut pas intervenir» sur ce dossier, «car le pouvoir judiciaire agit conformément aux lois».

                - Au Maroc, une femme condamnée à deux ans de prison ferme pour adultère
                (…).
                Les faits:
                Femme d’affaires et propriétaire de la compagnie aérienne marocaine Dalia Air, Hind el Achchabi avait épousé en mars 2013 Sadiq Marafi, l’ambassadeur du Koweït en poste à Vienne, en Autriche, selon le rite chiite. En août 2014, elle lance une procédure de divorce par procuration. Quatre mois plus tard, le divorce est accepté par le mari, qui renvoie les papiers par coursier à New York, où ils avaient une résidence secondaire, relate son avocat, Mohamed Faziou. Hind el Achchabi aurait conservé les documents originaux dans le coffre-fort de sa résidence new-yorkaise.

                En janvier 2015, Hind el Achchabi épouse en seconde noce l’homme d’affaires marocain Mohsine Karim-Bennani, très connu dans les milieux d’affaires casablancais. En septembre 2015, le couple donne naissance à une petite fille puis, en juillet 2016, à un deuxième enfant.

                Une plainte, plus d’un an et demi après

                C’est en juin 2016, soit dix-neuf mois après que la jeune femme a refait sa vie, que l’engrenage infernal s’est enclenché. Quand le diplomate koweitien porte plainte à l’encontre de son ex-femme pour adultère. L’ambassadeur réfute la prononciation du divorce et met en question la filiation des enfants en ordonnant des tests de paternité. L’avocat de la Marocaine nie toute ambiguïté sur ce point : si l’ambassadeur et elle restaient en contact, c’était uniquement dans le cadre d’une relation de travail puisqu’ils partageaient plusieurs affaires depuis quinze ans.

                Mais, selon l’article 491 du code pénal marocain, «est puni d’emprisonnement d’un à deux ans toute personne mariée convaincue d’adultère. La poursuite n’est exercée que sur plainte du conjoint offensé».

                Quand la principale accusée a souhaité se rendre à New York pour récupérer les papiers attestant du bien-fondé de son divorce avec l’ambassadeur, elle s’est vue interdire toute sortie du territoire marocain… à cause de cette plainte. Toujours selon son avocat, ses proches n’ont même pas pu s’y rendre à sa place, l’ambassadeur ayant pris soin d’empêcher tout accès à leur ancien domicile conjugal. Lui rendant impossible d'accéder aux documents du divorce-.

                Libération.fr

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