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- et le dysfonctionnement politique de l'Amérique les laisse les prendre
Linette Lopez 12 fév 2020, 18:01
Alors que le ministère américain de la Justice a conclu que l'armée chinoise avait piraté le service d'évaluation du crédit Equifax, c'était le système politique américain brisé qui avait permis un tel piratage.
Une combinaison de lobbying et de rigidité idéologique a empêché le Congrès d'adopter une bonne législation fédérale sur la confidentialité et la cybersécurité.
Les Américains élisent des politiciens qui laissent d'autres pays voler nos affaires. Et certaines personnes semblent bien avec ça.
Ceci est une colonne d'opinion. Les pensées exprimées sont celles de l'auteur.
Bien sûr, selon le ministère de la Justice, des pirates militaires chinois ont fait irruption dans le service de crédit d'Equifax en 2017, volant les données personnelles de millions d'Américains dans l'une des pires atteintes à la sécurité de tous les temps. Selon la plainte du MJ, ils l'ont fait en exploitant une faiblesse du site Web de règlement des différends du système d'Equifax.
Cela seul, bien sûr, est troublant. Mais ce qui est encore pire, c'est que c'est la corruption américaine qui a facilité le tout.
Vous feriez mieux de croire que la Chine essaie de voler vos business.
La Chine n'utilise pas seulement ses forces armées pour voler des secrets commerciaux . Il l'utilise également pour voler tout ce qui pourrait être utilisé pour faire pression sur un citoyen américain. Il est accusé, par exemple, d'avoir volé des informations personnelles appartenant à des millions de fonctionnaires en 2015 . Les autorités chinoises ont mis beaucoup de stock dans la surveillance, comme en témoigne l' état de surveillance massive qu'ils ont mis en place dans leur propre pays. Ils croient que les données sont le pouvoir.
C'est pourquoi il est si bouleversant que le gouvernement américain ait été si irresponsable lorsqu'il s'agit de protéger nos données. Depuis des années, les entreprises technologiques font pression contre la législation sur la confidentialité et la cybersécurité au niveau fédéral . Et cela - combiné avec un Parti républicain capturé par une manie anti-réglementaire quasi religieuse - a fondamentalement laissé une clé sous le tapis pour que l'armée chinoise puisse entrer et piller une entreprise américaine.
De plus, la négligence des entreprises dans les situations de violation de données reste essentiellement impunie, il n'y a donc pas de dissuasion pour un comportement stupide. Les actions d'Equifax ont pris un coup après avoir annoncé le piratage (deux mois après, je pourrais ajouter), mais il s'est depuis complètement rétabli, puis certains. La violation était une tache.
L'action et la société ont également obtenu un règlement de 575 millions de dollars avec la Federal Trade Commission en juillet dernier . Et au cours du trimestre suivant l'annonce de la violation , Equifax a déclaré un chiffre d'affaires trimestriel de 875,7 millions de dollars, en hausse de 5% par rapport à l'année précédente. L'entreprise a gagné plus d'argent en 2018 qu'en 2017, et elle a fait plus en 2017 qu'en 2016.
Aucun préjudice, aucune faute, aucune incitation pour les entreprises à revoir leur comportement en matière de sécurité.
La même chose s'est produite lorsque Facebook a payé une amende de 5 milliards de dollars pour ses atteintes à la vie privée. Le trimestre précédant l'annonce de l'amende, Facebook a réalisé un chiffre d'affaires de 15 milliards de dollars et avait déjà mis de côté 3 milliards de dollars pour l'amende . Si le gouvernement veut que les entreprises changent de comportement, il devrait peut-être infliger des sanctions qui comptent réellement.
Alors ça va
Les lois sur la confidentialité et la cybersécurité dans ce pays sont un gâchis, ce qui facilite la négligence des entreprises avec nos données. Les États ont une série de lois obligeant les entreprises à signaler les atteintes à la sécurité à un certain moment, à exiger la mise en œuvre de mesures de sécurité des données et à autoriser les procureurs généraux des États à demander des dommages-intérêts et des recours monétaires.
Et lorsque ces lois deviennent difficiles, comme la California Consumer Privacy Act, les entreprises de technologie - et oui, Equifax vous dira que c'est une entreprise de technologie - se mettent en hyperdrive en essayant de les affaiblir . Ils le font, en partie, en restreignant ce qui constitue des informations personnelles, limitant ainsi quand et pour quoi les consommateurs peuvent invoquer leurs droits de rétribution ou de protection juridique.
Au niveau fédéral, les réglementations en matière de cybersécurité et de confidentialité ont été repoussées en raison d'un coup de poing de lobbying et d'intransigeance idéologique. Prenons, par exemple, le cas du GOP Sen. Ron Johnson du Wisconsin, maintenant à la tête de la Commission sénatoriale de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales. Comme Politico l'a signalé , Johnson a à plusieurs reprises bloqué les efforts visant à mieux protéger nos données.
En 2012, Johnson a essentiellement torpillé la législation bipartite sur la vie privée et la cybersécurité au motif qu'elle constituait une violation de la réglementation et nuisible aux entreprises.
Il continue de faire valoir cet argument au sein de son comité, bloquant la législation sur tout, de la sécurité électorale à la propagation du cryptage sur les appareils personnels. Peu importe la question; La réponse est non." Johnson et ses semblables ont passé tellement de temps à chercher des sociétés qu'ils ont eu peu de temps pour examiner les implications pour les électeurs.
Alors que le Congrès se noue en essayant de décider si les entreprises technologiques américaines doivent être tenues pour responsables de saper la confiance du public dans tout, de la science fondamentale à la démocratie (elles devraient), les Chinois ont déjà décidé de ce qu'ils vont faire.
Ils vont exploiter le manque de consensus à Washington pour construire une base de données d'informations sur chaque Américain. Ils sauront ensuite lesquels sont faciles à exploiter, à part les marques évidentes sur Capitol Hill bien sûr.
Le manque de flexibilité idéologique ou politique qui nous empêche de lutter contre cette intrusion est un problème américain. Nous pouvons soit voter pour des politiciens avec la capacité de résister aux entreprises et la volonté de coopérer et de compromis, ou nous pouvons laisser des gens comme Johnson ouvrir la porte et laisser l'armée chinoise entrer et voler nos affaires.
Linette Lopez 12 fév 2020, 18:01
Alors que le ministère américain de la Justice a conclu que l'armée chinoise avait piraté le service d'évaluation du crédit Equifax, c'était le système politique américain brisé qui avait permis un tel piratage.
Une combinaison de lobbying et de rigidité idéologique a empêché le Congrès d'adopter une bonne législation fédérale sur la confidentialité et la cybersécurité.
Les Américains élisent des politiciens qui laissent d'autres pays voler nos affaires. Et certaines personnes semblent bien avec ça.
Ceci est une colonne d'opinion. Les pensées exprimées sont celles de l'auteur.
Bien sûr, selon le ministère de la Justice, des pirates militaires chinois ont fait irruption dans le service de crédit d'Equifax en 2017, volant les données personnelles de millions d'Américains dans l'une des pires atteintes à la sécurité de tous les temps. Selon la plainte du MJ, ils l'ont fait en exploitant une faiblesse du site Web de règlement des différends du système d'Equifax.
Cela seul, bien sûr, est troublant. Mais ce qui est encore pire, c'est que c'est la corruption américaine qui a facilité le tout.
Vous feriez mieux de croire que la Chine essaie de voler vos business.
La Chine n'utilise pas seulement ses forces armées pour voler des secrets commerciaux . Il l'utilise également pour voler tout ce qui pourrait être utilisé pour faire pression sur un citoyen américain. Il est accusé, par exemple, d'avoir volé des informations personnelles appartenant à des millions de fonctionnaires en 2015 . Les autorités chinoises ont mis beaucoup de stock dans la surveillance, comme en témoigne l' état de surveillance massive qu'ils ont mis en place dans leur propre pays. Ils croient que les données sont le pouvoir.
C'est pourquoi il est si bouleversant que le gouvernement américain ait été si irresponsable lorsqu'il s'agit de protéger nos données. Depuis des années, les entreprises technologiques font pression contre la législation sur la confidentialité et la cybersécurité au niveau fédéral . Et cela - combiné avec un Parti républicain capturé par une manie anti-réglementaire quasi religieuse - a fondamentalement laissé une clé sous le tapis pour que l'armée chinoise puisse entrer et piller une entreprise américaine.
De plus, la négligence des entreprises dans les situations de violation de données reste essentiellement impunie, il n'y a donc pas de dissuasion pour un comportement stupide. Les actions d'Equifax ont pris un coup après avoir annoncé le piratage (deux mois après, je pourrais ajouter), mais il s'est depuis complètement rétabli, puis certains. La violation était une tache.
L'action et la société ont également obtenu un règlement de 575 millions de dollars avec la Federal Trade Commission en juillet dernier . Et au cours du trimestre suivant l'annonce de la violation , Equifax a déclaré un chiffre d'affaires trimestriel de 875,7 millions de dollars, en hausse de 5% par rapport à l'année précédente. L'entreprise a gagné plus d'argent en 2018 qu'en 2017, et elle a fait plus en 2017 qu'en 2016.
Aucun préjudice, aucune faute, aucune incitation pour les entreprises à revoir leur comportement en matière de sécurité.
La même chose s'est produite lorsque Facebook a payé une amende de 5 milliards de dollars pour ses atteintes à la vie privée. Le trimestre précédant l'annonce de l'amende, Facebook a réalisé un chiffre d'affaires de 15 milliards de dollars et avait déjà mis de côté 3 milliards de dollars pour l'amende . Si le gouvernement veut que les entreprises changent de comportement, il devrait peut-être infliger des sanctions qui comptent réellement.
Alors ça va
Les lois sur la confidentialité et la cybersécurité dans ce pays sont un gâchis, ce qui facilite la négligence des entreprises avec nos données. Les États ont une série de lois obligeant les entreprises à signaler les atteintes à la sécurité à un certain moment, à exiger la mise en œuvre de mesures de sécurité des données et à autoriser les procureurs généraux des États à demander des dommages-intérêts et des recours monétaires.
Et lorsque ces lois deviennent difficiles, comme la California Consumer Privacy Act, les entreprises de technologie - et oui, Equifax vous dira que c'est une entreprise de technologie - se mettent en hyperdrive en essayant de les affaiblir . Ils le font, en partie, en restreignant ce qui constitue des informations personnelles, limitant ainsi quand et pour quoi les consommateurs peuvent invoquer leurs droits de rétribution ou de protection juridique.
Au niveau fédéral, les réglementations en matière de cybersécurité et de confidentialité ont été repoussées en raison d'un coup de poing de lobbying et d'intransigeance idéologique. Prenons, par exemple, le cas du GOP Sen. Ron Johnson du Wisconsin, maintenant à la tête de la Commission sénatoriale de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales. Comme Politico l'a signalé , Johnson a à plusieurs reprises bloqué les efforts visant à mieux protéger nos données.
En 2012, Johnson a essentiellement torpillé la législation bipartite sur la vie privée et la cybersécurité au motif qu'elle constituait une violation de la réglementation et nuisible aux entreprises.
Il continue de faire valoir cet argument au sein de son comité, bloquant la législation sur tout, de la sécurité électorale à la propagation du cryptage sur les appareils personnels. Peu importe la question; La réponse est non." Johnson et ses semblables ont passé tellement de temps à chercher des sociétés qu'ils ont eu peu de temps pour examiner les implications pour les électeurs.
Alors que le Congrès se noue en essayant de décider si les entreprises technologiques américaines doivent être tenues pour responsables de saper la confiance du public dans tout, de la science fondamentale à la démocratie (elles devraient), les Chinois ont déjà décidé de ce qu'ils vont faire.
Ils vont exploiter le manque de consensus à Washington pour construire une base de données d'informations sur chaque Américain. Ils sauront ensuite lesquels sont faciles à exploiter, à part les marques évidentes sur Capitol Hill bien sûr.
Le manque de flexibilité idéologique ou politique qui nous empêche de lutter contre cette intrusion est un problème américain. Nous pouvons soit voter pour des politiciens avec la capacité de résister aux entreprises et la volonté de coopérer et de compromis, ou nous pouvons laisser des gens comme Johnson ouvrir la porte et laisser l'armée chinoise entrer et voler nos affaires.
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