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L’Algérie veut relancer le Mega-projet « Desertec »

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  • L’Algérie veut relancer le Mega-projet « Desertec »

    Par Ahmed Oul 15 février 2020


    L’Algérie compte relancer le gigantesque projet Desertec qui entend faire du désert algérien, une énorme ressource d’énergie solaire. Mohamed Arkab, ministre de l’Energie a annoncé la signature en avril prochain d’un mémorandum d’entente entre le Groupe Sonelgaz et l’initiative DII Desert Energy (Desertec), indique l’agence de presse officielle.



    En marge de la Conférence nationale de la Fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières (FNTIEG) qui se tient actuellement à Alger, Mohamed Arkab a indiqué que le mémorandum d’entente qui sera signé entre le Groupe public Sonelgaz et le groupe DII Desert Energy (Desertec), englobera les domaines techniques et de formation. Il a précisé que la priorité sera accordée aux énergies renouvelables à travers l’élaboration d’un programme pour la production de 15.000 mégawatts d’électricité à l’horizon 2030.

    Le ministre de l’Energie a réaffirmé la volonté de l’Algérie d’intégrer de nouveau, l’initiative du consortium international DII Desert Energie afin de renforcer les capacités de production d’énergie d’origine renouvelables et mieux les intégrer dans le système électrique algérien.

    Les détracteurs et les lobbys anti-Desertec bloquent le projet
    Pour rappel, en 2011, Sonelgaz et le groupe DII Desert Energy (Desertec) avaient signé un accord de coopération et une étude de faisabilité a même été menée portant sur ce projet de référence. Mais quelques années plus tard, les autorités algériennes ont renoncé à participer au projet Desertec, auquel le groupe Cevital de Issad Rebrab était associé.

    A l’origine, le méga-projet Desertec était lancé pour l’exploitation du potentiel énergétique des déserts de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) afin d’exporter de l’électricité verte vers l’Europe. Cependant, les détracteurs du projet et les lobbys anti-Desertec, notamment la France ont fini par avoir raison de l’engagement de l’Algérie pour la réalisation de ce projet ambitieux. Contrairement à ses voisins, le Maroc et la Tunisie qui ont commencé à se lancer dans la réalisation de centrales solaires.




    ...

  • #2
    Cependant, les détracteurs du projet et les lobbys anti-Desertec, notamment la France.
    Ce projet semble une bonne idée.
    Pourquoi la France s'y opposerait-elle ?

    Source : Libération


    Est-il vrai que le ministre de l’Energie allemand, Peter Altmaier, a accusé la France d’avoir saboté le développement d’un projet géant de production d’énergie solaire en Algérie pour l’empêcher de développer son économie et sortir de sa dépendance aux hydrocarbures?»

    Votre question fait suite à un article publié le 18 avril par le site algérien Algérie patriotique et fortement relayé sur les réseaux sociaux. Intitulé «Un ministre allemand accuse la France d’avoir saboté un projet géant en Algérie», il a été partagé plus de 8200 fois depuis leur page Facebook*et plus de 10000 fois selon l’outil de veille des réseaux sociaux CrowdTangle.

    Dans ce texte,*Algérie patriotique*écrit*:*«L’association des oulémas a fait état de révélations graves attribuées au ministre allemand de l’Energie, Peter Altmaier, cité, selon cette organisation, par la chaîne de télévision allemande ZDF, au sujet du projet d’énergie solaire prévu dans le désert algérien, Desertec, qui devait regrouper onze partenaires, dont le groupe énergétique algérien Sonelgaz.»*Les dites*«révélations graves»*correspondent aux propos suivants, prêtés au ministre de l’Economie et de l’Energie, Peter Altmaier*:*«L’Algérie pourrait alimenter l’Europe en électricité et gagner des milliards de dollars, mais le gouvernement de Bouteflika n’était pas de cet avis, car la France s’opposait fermement à l’idée que l’Algérie puisse se développer, diversifier son économie et sortir de sa dépendance aux hydrocarbures. L’Algérie aurait pu devenir l’un des plus gros exportateurs d’électricité au monde, mais la France a bloqué le projet, l’un des projets les plus importants et les plus lucratifs pour l’Algérie.»

    Une «fake news» démentie par l’ambassade d’Allemagne à Alger

    CheckNews a cherché de telles déclarations sur la chaîne de télévision publique allemande ZDF ou dans la presse allemande*: aucun résultat.

    Et pour cause, selon l’ambassade d’Allemagne en Algérie, ces propos n’ont jamais été tenus. Sur sa page Facebook, l’ambassade a publié un démenti en arabe et en français dans lequel elle fait savoir: «Les propos attribués à notre ministre de l’Economie et de l’Energie, M.*Peter Altmaier, relatifs au projet "Desertec" tels que publiés par certaines pages Facebook et la presse électronique sont faux. Il s’agit donc de "fake news".»
    Dernière modification par scipio, 15 février 2020, 14h23.
    au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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    • #3
      «L’Algérie pourrait alimenter l’Europe en électricité et gagner des milliards de dollars,
      c'est de la fumisterie.
      Comment l'Algérie pourrait-elle alimenter l'Europe ? L'Énergie électrique, ca voyage pas par bateau.

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      • #4
        la France s’opposait fermement à l’idée que l’Algérie puisse se développer, diversifier son économie et sortir de sa dépendance aux hydrocarbures
        Ils sont vraiment méchants ces Français.
        Heureusement que l'association des oulémas est là.
        au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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        • #5
          Projet Désertec, les pays qui n'ont pas rater le train.


          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            Envoyé par zek
            Projet Désertec, les pays qui n'ont pas rater le train.
            Qui sont-ils ?

            A ce jour aucun pays n'a mis en oeuvre un projet solaire lié au projet Desertec
            Dernière modification par MEC213, 15 février 2020, 20h46.

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            • #7
              Tout le projet Desertec s'est fait capoter.
              Alger l'a rejeté dans le temps.
              Je ne sais pour quels motifs et je ne suis pas sûr que ce sot un bon projet.
              En tout cas, on n'a jamais prouvé ni la faisabilité, ni la rentabilité surtout.

              En Algérie, pour le moment, l'énergie fossile est toujours la source la moins chère.

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              • #8
                Enfin chacun a ses opinions sur cette question , mais de mon coté j ai su dans cette affaire du Desertec , que les grandes banques qui allaient financer ce projet avaient montré une attitude un peu froide . Dont la banque d affaire allemande Deutsche bank .
                Mais qu il ya des raison politiques derriere l abandon de ce projet , cest possible

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                • #9
                  Décembre 2011 : Sonelgaz a signé ce vendredi 9 décembre à Bruxelles un premier accord avec le consortium Dii (Desertec Industrial Initiative) sur leur collaboration future.

                  Le DG de Dii se félicite de l’engagement déterminé des autorités algériennes pour les énergies renouvelables. Un accord qui "s’inscrit dans la durée", selon le PDG de Sonelgaz. L'accord a été signé par le PDG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa et le directeur général de Dii i Paul Van Son en présence du Commissaire européen chargé de l'Energie, Gunter Oettinger, et du ministre de l'Energie et des mines, Youcef Yousfi. C’est un premier pas dans l’engagement, lent, de l’Algérie dans le projet Desertec.

                  L’accord signé porte sur le "renforcement des échanges d’expertise technique, l’examen des voies et moyens pour l’accès aux marchés extérieurs et la promotion commune du développement des énergies renouvelables en Algérie et à l’international sont au cœur de ce partenariat stratégique".

                  L’accord paraît répondre au souci, exprimé par l’Algérie, de favoriser un transfert de technologie et de création d’une industrie en Algérie. Il prévoit en effet que les deux parties encourageront les "coopérations industrielles en matière de R&D dans les domaines de la fabrication, de l’installation et de l’exploitation des énergies renouvelables".

                  Pour rappel, l’Algérie s’est donné comme objectif de produire 40% de son énergie à partir des énergies renouvelables en 2030. Elle escompte produire 22 gigawatts d’électricité issue d’énergies renouvelables d’ici à 2030, dont 10 gigawatts seront destinés à l’exportation.

                  Fondé à Munich en octobre 2009, le consortium international Dii comprend aujourd’hui plus de 56 entreprises et institutions, dont la fondation Desertec et les instituts de recherche Fraunhofer et Max-Planck. Le groupe Cevital fait partie des initiateurs du projets et son patron, Issad Rebrab, le défend avec vigueur. Dii escompte qu’à la fin de l’année 2012, les principales conditions politiques, juridiques, réglementaires, économiques et technologiques nécessaires à la mise en œuvre de la vision Desertec auront été créées.

                  Le projet ambitionne d’assurer un approvisionnement énergétique durable grâce à l’exploitation du potentiel énergétique des déserts. Il s’agit de créer les conditions favorables à l’exploitation, à grande échelle, de l’énergie solaire et éolienne dans les déserts.

                  L’Algérie, un endroit parfait pour le solaire

                  Le PDG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, a souligné que le développement des énergies renouvelables est un axe stratégique pour l’Algérie. "Nous sommes convaincus que la tenue de ces engagements nécessite des partenariats et des investissements dans l’industrialisation de la filière et le développement du génie local. L’accord que nous signons aujourd’hui avec Dii s’inscrit dans la durée, dans l’intérêt des deux parties et à travers une collaboration gagnant-gagnant". Même ton optimiste, chez Paul van Son, Directeur Général de Dii qui a souligné que "l’Algérie est le parfait endroit pour l’électricité d’origine solaire". Il s’est dit "heureux" de voir les autorités algériennes «déterminées à développer les énergies renouvelables à grande échelle et de créer des industries locales génératrices d’emplois ».

                  Sonelgaz et Dii, a-t-il dit, vont unir leur forces "afin d’accélérer le développement des énergies renouvelables et les renforcements du réseau pour l’amélioration du mix énergétique en Algérie et en Europe". "Nous ne pouvons relever les défis de l’avenir qu’ensemble, en étroite collaboration avec les pays des deux rives de la Méditerranée. Je suis enchanté que nous puissions compter sur le soutien d’un partenaire solide et prestigieux tel que Sonelgaz", a-t-il conclut,

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                  • #10
                    Pourquoi le projet Desertec qui pouvait être implanté ailleurs qu'en Algérie, ne l'a pas été ? Pourtant énergétiquement parlant, ça aurait plus bénéficié à d'autres pays moins riches que nous en ressources naturels
                    خيرالكلام ما قل و دل

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                    • #11
                      Cependant, les détracteurs du projet et les lobbys anti-Desertec, notamment la France ont fini par avoir raison de l’engagement de l’Algérie pour la réalisation de ce projet ambitieux.
                      Il y a souvent une bonne dose de complotisme et de main étrangère dans les torchons des faux journalistes et vrais khobzistes pro-régime mafieux. Il n'y a pas de "lobby anti-desertec". Les mafieux du clan Bouteflika n'étaient pas intéressé par Desertec car le régime mafieux ne jure que par les hydrocarbures. C'est le régime algérien qui n'a pas voulu s'investir dans Desertec d'autant plus que l'ambition d'exporter l'électricité vers l'Europe a été abandonné en raison des coûts élevés.

                      La Tunisie et le Maroc étaient plus intéressés par Desertec car contrairement à l'Algérie, ces 2 pays ne sont pas riches en hydrocarbures et ont un interêt économique évident à s'investir dans le solaire.

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                      • #12
                        Huit ans après son lancement, le programme Desertec de production d'énergies renouvelables au Sahara semblait s'être enlisé dans les sables du désert. Il n'en est rien selon Charles Ifrah, le président de Desertec Alliance, qui explique à Batiactu l'évolution du projet désormais centré sur l'électrification de l'Afrique sub-saharienne. Entretien.

                        Initialement né comme un vaste programme de construction de centrales solaires et de fermes éoliennes dans les déserts du pourtour méditerranéen, le programme Desertec s'est perdu en route. Des dissensions internes entre les partenaires industriels et la fondation responsable du projet, avaient mené, en 2013, à une scission et à la création de DII, initiative dissidente rassemblant des entreprises principalement allemandes. Depuis, Desertec s'est relancé en se choisissant un nouveau président pour son Alliance, en la personne de Charles Ifrah.

                        Il nous raconte : "Nous ne sommes plus MedGrid (vaste réseau électrique transméditerranéen, ndlr). Cette vision de production photovoltaïque exportée vers l'Europe est dépassée. Desertec un réseau de travail centré sur l'Afrique sub-saharienne, avec deux volets : le renforcement des infrastructures réseaux et le développement de solutions autonomes, hors réseau, couplées à des stations agricoles pour augmenter les ressources".

                        Selon le président, la problématique ne serait plus technique mais purement financière : "Le maillon manquant est la viabilité économique. Les banques n'y allaient pas". D'où la création d'un cluster avec la Banque européenne d'investissement (BEI), la Banque africaine de développement (BAD) et des fonds d'investissements. "Nous travaillons sur un modèle à petite échelle, rentable rapidement", nous confie Charles Ifrah.

                        "Le développement de projets de moyenne capacité est limité par les réseaux qu'il faut donc renforcer. Sur l'autoconsommation, il faut remplacer les groupes électrogènes par de l'hybride avec du photovoltaïque, où le solaire peut représenter jusqu'à 80 % de la production, ce qui est plus écologique et plus économique", poursuit-il. Le marché serait colossal : le Nigeria, première puissance du continent, représenterait à lui-seul un potentiel de 70 millions de groupes à remplacer ! "L'autre révolution sera le stockage de l'électricité, qui permettra la généralisation, la démocratisation, de l'énergie solaire", prévoit le président.

                        Le premier projet concret de Desertec repose sur l'utilisation de containers maritimes réhabilités et munis de panneaux photovoltaïques. Déployés dans les villages africains, ils permettent d'y produire de l'énergie utilisée à transformer les productions agricoles ou à mettre en place des projets de pisciculture, d'artisanat, de services ou d'industrie. De quoi développer des activités locales et créer des coopératives d'exploitation. "Les pilotes ont été testés au Kenya, au Mali, au Sénégal et en Côte d'Ivoire. La première phase portait sur six pays et 30 unités", nous assure-t-il. L'objectif serait de multiplier par 100 ce nombre dans les 3 ou 4 ans…

                        Interrogé sur la possible synergie avec l'initiative de Jean-Louis Borloo pour électrifier l'Afrique, Charles Ifrah répond : "Il a mobilisé des personnalités politiques africaines et françaises de tous bords, et formé un conglomérat de soutiens divers. Mais il n'y a pas eu de concrétisation, aucun fond n'a été levé et le relai a été passé aux Africains eux-mêmes. Il s'agissait de diplomatie économique". Le dirigeant de Desertec Alliance évoque un autre plan, l'Africa Power Vision, "un vrai moteur, avec un programme, des plans d'actions et des capacités concrètes", où l'initiative de Barack Obama "Power Africa".

                        L'instauration d'une taxe de 0,1 % sur les transactions financières mondiales permettrait, selon lui, de lever 200 milliards de dollars chaque année, autorisant le financement de tous les projets d'énergie, de traitement de l'eau, d'éducation, de soins et d'alimentation en Afrique.
                        Il signale : "Pour les stations solaires autonomes destinées aux zones rurales hors réseau, qui coûtent 30.000 euros, 10.000 euros sont apportés par des fonds d'investissement et 5.000 euros par du microcrédit. Desertec intervient en soutien".

                        Le président de l'Alliance estime que ce modèle collaboratif, avec cofinancement local, est économiquement viable et qu'il faut travailler sur la médiation et les collaborations sud-sud. Pour lui, le prochain grand défi, après l'électrification du continent, sera la question de la gestion des déchets, dont des millions de tonnes sont produites chaque année, sans solution de traitement.
                        Dernière modification par MEC213, 16 février 2020, 02h40.

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                        • #13

                          c'est de la fumisterie.
                          Comment l'Algérie pourrait-elle alimenter l'Europe ? L'Énergie électrique, ca voyage pas par bateau.


                          De nos jours c'est faisable , le Canada est en train de realiser un cable sous marin entre la Gaspésie et les îles Madeleines
                          Les Tunisiens et les Italiens vont achevé dans deux ans le cable sous marin entre la Sicile et la Tunisie , l'électricité produite en Algérie pourra utiliser ce cable , cest vrai ce projet a l'air d'un filmé tiré des oeuvres de Jules Verne , mais peut être qu'un jour il deviendra réalité.
                          Dernière modification par rachid75, 16 février 2020, 09h11.
                          Faute de grives , nous mangeons des Merles

                          Commentaire


                          • #14
                            La Sonelgaz a déjà par le passé (2016) exporté de l’électricité vers l'Espagne et compte encore le faire grâce à l’interconnexion électrique sous-marine qui existe entre le Maroc et l'Espagne et l’interconnexion électrique entre le Maroc et l'Algerie.

                            Commentaire


                            • #15
                              De nos jours c'est faisable , le Canada est en train de realiser un cable sous marin entre la Gaspésie et les îles Madeleines
                              oui mais ca coûte énormément cher.

                              ca ne vaut pas la peine.

                              Le faire passer par le Maroc et puis Gibraltar, c'est idem.

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