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Les Banu Sulaym, le coeur arabe du Maghreb

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  • Les Banu Sulaym, le coeur arabe du Maghreb

    Les Banu Sulaym étaient une confédération de tribus arabes originaire du Nejd et du Hedjaz qui émigra vers l'Afrique du Nord au xie siècle.

    Présente principalement, en Libye, sud tunisien et sud-est algérien , ils sont les meilleurs ambassadeurs de la culture arabe au maghreb .

    Si leurs confrères de la confédération des banu Hilal localisé majoritairement dans l'Ouest Tunisien et l'Est-Algerien mais présente dans tout le maghreb semble avoir connu un métissage culturel rapide avec les berbères zenete a leur arriver, les banu sulaym semblent avoir été plus conservateur dans leur relation avec les berbères et conservent jusqu'à ce jour un héritage culturel arabe unique au maghreb.

  • #2
    Identité

    ... Présente principalement, en Libye, sud tunisien et sud-est algérien , ils sont les meilleurs ambassadeurs de la culture arabe au maghreb ...

    Juste par curiosité, en quoi les Sulaym se distingueraient-ils des autres groupes Arabes nomades à l'époque de leur migration maghrébine ou, si tant est qu'on puisse encore les identifier en tant que groupe de nos jours, en quoi se distingueraient-ils des autres arabes maghrébins contemporains ? Une fois qu'on aura répondu à ces deux questions basiques, on pourra peut-être voir cette histoire de "meilleurs ambassadeurs de la culture arabe au Maghreb" (sic) !

    ... leurs confrères de la confédération des banu Hilal [...] semble avoir connu un métissage culturel rapide avec les berbères zenete a leur arriver, les banu sulaym semblent avoir été plus conservateur dans leur relation avec les berbères et conservent jusqu'à ce jour un héritage culturel arabe unique au maghreb ...

    Quelque chose de concret sur cette affirmation ? Ça m’intéresserai beaucoup d'en apprendre quelque chose ?
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      Une division historique

      ils sont les meilleurs ambassadeurs de la culture arabe au maghreb .
      pourquoi sont'il bannis par les chiite vers ces région ...La division entre sunnisme et chiisme est historiquement le fruit d’un conflit de succession, après la mort du prophète,
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        Le faite que la tribu des banu hilal est "fusionné" avec les berbère zenete a leur arriver est un fait historique largement connu et reconnu présent dans les travaux de nombreux savants dont a leur tête ibn khaldum .
        L'absorption des zenete par les hilaliens et leur rattachement eux et la raison principal de leur influence sur la culture et les dialectes au Maghreb.

        En ce qui concerne les banu sulaym même si arriver en même temps , ils n'ont pas adopté la même politique que les hilalienne , ils n'on jamais voulue s'eloigné du dessert et sont resté cantonné dans la zone entre la libye et la zone sud de la Tunisie et L'Algerie et vivait en prélèvent "un impôt de securité" sur les berbères qui vivait proche d'eux et de l'elevage .

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        • #5
          Déclin Fatimides

          Au Caire, pendant deux siècles et demi, a régné le plus étrange des régimes : les sultans mamelouks qui s'y succédèrent étaient d'anciens esclaves païens venus de la steppe asiatique ou du Caucase. Pour la plus grande gloire de l'Islam.

          À partir de 1060, le territoire des Fatimides se réduit jusqu'à ne plus comprendre que l'Égypte. Aux Hammadides, indépendants depuis 1018, s'ajoutent les Zirides qui s'émancipent de la tutelle fatimide en 1048 et reconnaissent le Califat abbasside de Bagdad. En représailles, les Fatimides provoquent l'invasion du Maghreb par les Banu Hilal. En 1073, les Turcs Seldjoukides s'emparent de Jérusalem. Leur intolérance religieuse devient un des facteurs de l'appel à la Croisade en 1095. Profitant des luttes internes et de la progression des croisés à travers l'Empire seldjoukide, les Fatimides récupèrent Jérusalem en 1098.

          Toutefois l'année suivante, les croisés chassaient les Fatimides de Jérusalem. Vingt jours après la prise de Jérusalem par les croisés, l’armée d’Al-Afdhal, vizir fatimide d'Égypte, forte de trente mille hommes, atteint la Palestine et prend place près d'Ascalon, où le calife fatimide Al-Mustansir Billah avait fait construire l'année précédente un mechhed (arabe : مَشْهَد mašhad, « lieu d'un martyr ») pour y recevoir le crâne de Husayn, troisième imam chiite.
          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            Oui a l'époque des fatimide le chiisme ete tres present au maghreb d'ailleur nous avons gardé des traces comme la main de fatma, les zawiya etc

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            • #7
              Communauté

              ... la tribu des banu hilal est "fusionné" avec les berbère zenete a leur arriver est un fait historique largement connu et reconnu présent dans les travaux de nombreux savants dont a leur tête ibn khaldum ...

              Rien de ce qui est affirmé dans ce passage ne figure dans l'oeuvre d'Ibn-Khaldûn et rien n'est "largement connu" à ce sujet. Il n'évoque à aucun moment une "fusion immédiate" avec les Zenètes, et il ne distingue pas entre Hilaliens et Suleymites sur ce point.

              ... L'absorption des zenete par les hilaliens et leur rattachement eux et la raison principal de leur influence sur la culture et les dialectes au Maghreb ...

              Ce phénomène d'acculturation des nomades Zenètes s'étale sur des siècles et il est égal dans tout le Maghreb. Autrement, s'il y avais différence de processus entre groupes hilaliens et groupes suleymite nous aurions aujourd'hui d'un dialecte maghrébin arabe hilalien et un autre suleymite. Or, il n'y a rien de tel sr le terrain ce qui prouve que le processus d'évolution fut le même dans les deux cas.

              ... les banu sulaym [...] ils n'ont pas adopté la même politique que les hilalienne , ils n'on jamais voulue s'eloigné du dessert ...

              Durant les premiers siècles de leur installation au Maghreb, tous les groupes arabes nomades restaient attachés à leur parcours entre Tell et Désert car il en allait de leur manière de vivre, de leur garantie d'indépendance politique et de leur sécurité. Ce n'est que progressivement de telle ou telle tribus ou fraction vont s'établir durablement dans telle ou telle région tellienne et se fixer au fil du temps vers un mode de vie semi-nomade qui se détache du lien avec le désert. Là encore, il n'y a pas de différence systématique entre Hilaliens et Suleymites, leurs diverses tribus constitutives ayant suivi le même schémas d'évolution de manière aléatoire.

              ... vivait en prélèvent "un impôt de securité" sur les berbères qui vivait proche d'eux et de l'elevage ...

              C'était le mode de vie ordinaire de tous les groupes nomades arabes établis au Maghreb durant plus de 500 ans. Là encore, il n'existe pas de ligne de démarcation entre Hilaliens et Suleymites.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                Autrement, s'il y avais différence de processus entre groupes hilaliens et groupes suleymite nous aurions aujourd'hui d'un dialecte maghrébin arabe hilalien et un autre suleymite.


                Mais oui justement le sud tunisien et la libye et le sud-est algérien parle l'arabe sulaymite.
                Je te donne des exemple pour la Tunisie:

                Il y a : dans le nord on dis "thamma" dans le sud "fi "

                Seulement : nord " barka" sud " bess"

                Parce que : nord " khater" sud " li ana"

                Viens : nord " ija " sud " ta3ala"

                Regarde : nord " oghzor sud " echba7"

                Etc

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                • #9
                  Le problème, c'est que tu peux observer autant de différences dialectales entre les autres dialectes comme tu peux observer des points communs. Cela est du dans tous les cas aux évolutions régionales propres à chacun des groupes en question, et non pas à une dichotomie hilalien/suleymite.

                  En un mot, il n'existe pas de spécificité suleymite qui les distinguerait des autres arabes nomades hilaliens ou ma3qil. La distinction se situait au niveau de l'appartenance et de l'identité tribale uniquement, et cela a cassé d'avoir un sens le jour ou les descendants de ces tribus ont eux-mêmes cessés de s'identifier à l'idée d'un clan Béni Suleym ou autre. Après cela, c'est un processus d'évolution ordinaire qui s'est poursuivi durant des siècles, dépendant au fil du temps des conditions locales et de l'histoire propre à chaque groupe dans chacun des régions ou il s'est établi ... etc. On ne peut donc dire que les groupes actuels qui sont issus des anciens Beni Suleym soient "plus authentiquement" arabes que d'autres. C'est une fumisterie en soit car il n'existe même pas d'identité "suleymite".

                  Si non, pour information, on estime généralement à 5 générations l'horizon de mémoire collective d'un groupe sur son ascendance commune. Autrement dit, passé ces 5 générations, l'identité tribale ou clanique d'un groupe se recompose plus ou moins en autant de sous-groupes et donc sous de nouveaux noms. C'est ce qui si rend difficile de tracer l'itinéraire historique et géographique d'une tribu X si il y'a coupure dans les sources durant une certaine période : on a l'impression que le groupe a disparu de la carte alors qu'il a simplement du muté et s'est subdivisé en d'autres noms, parfois en se déplaçant vers d'autres régions ... etc.
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #10
                    La réalité prouve le contraire

                    Mauritanie grande influence maqtil
                    Algerie Tunisie grande influence hilalienne
                    Libye sud tunisie sud-est algerie grande influence sulaym.

                    Tu dis que personne ne parle de dialecte sulaymite alors que c est faux en tunisie nous appelons le dialecte du nord et Est prehilaien celui de l'ouest hilalien et celui du qud sulaymite depuis toujours

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