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Union africaine,Maroc,que du chemin parcouru !

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  • Union africaine,Maroc,que du chemin parcouru !

    L'adhésion du Maroc à l'union africaine a-t-elle apporté un plus pour l'institution ou au contraire ceux qui se sont opposés à cette adhésion avaient raison ?




    Médias24 -
    Union africaine: Voici la liste des pays qui se sont opposés au retour du Maroc

    N. E.
    Le 07 février 2017 à13:45Modifié le 07 février 2017 à 13:45
    C’est le lundi 30 janvier 2017 que l’adhésion du Maroc à l’Union africaine (UA) a été prononcée par l’assemblée des chefs d’Etat réunis à huis clos à Addis Abeba. Médias24 revient avec des infos précises sur cet événement et répond aux questions que tout le monde se pose: y a-t-il eu vote? Qui s'est exprimé contre le Maroc? Réponses de sources sûres.

    >Il n’y a pas eu vote.

    L’affaire était "pliée", de par la simple application mécanique de l’article 29 de l’Acte constitutif de l’UA.

    Dès lors que l’Acte constitutif de l’UA avait été ratifié par le Maroc, que les instruments de ratification avaient été déposés une semaine plus tôt et que le nombre fatidique des 28 pays favorables avait été atteint, l’affaire était entendue. Le Maroc a obtenu copie écrite de 42 réponses positives adressées par des Etats membres à la Commission africaine.

    Il restait la forme.

    Pour ce qui concerne la forme, il était préférable d’éviter le recours au vote. Psychologiquement, ce procédé (le vote) signifie que l’admission n’est pas évidente. Le Maroc préférait les acclamations et/ou le consensus.

    Comme nous allons le voir, il a eu les deux.

    >Qui était pour, qui était contre?

    Au cours de cette séance, 39 pays ont pris la parole, sur les 42 mentionnés ci-haut, et ont défendu l’admission du Maroc, parfois avec des mots extrêmement chaleureux. Ce fut le cas de l’Egypte, par la bouche de son chef d’Etat Abdelfattah Sissi. Du Ghana, de l’Ethiopie, du Soudan du Sud, du Sénégal, du Gabon, de la Tunisie, du Tchad, du Nigéria…. La Mauritanie fait partie des quelques pays qui ont adressé une réponse écrite positive à la Commission, sans pour autant prendre la parole en plénière.

    Dans le camp adverse, neuf pays ainsi que la “RASD“ ont pris la parole pour s’opposer au Maroc d’une manière virulente. Les 9 pays sont l’Afrique du Sud, l’Algérie, Zimbabwe, le Lesotho, le Mozambique, la Namibie, l’Angola, le Botswana, l’Ouganda.

    A un certain moment, le délégué sud-africain prend la parole pour proposer de prononcer l’adhésion du Maroc, devenue évidente. Ce qui fut adopté par acclamations.

    Le lendemain, le Roi prononçait son discours historique sous les acclamations...

    >Et maintenant?

    Le Maroc va siéger et en parallèle, poursuivre sa politique africaine. La question de la présence d’une “RASD“ va finir par s’imposer, on sent déjà une grande lassitude au sein de l’UA, sauf au sein des 9 pays cités ci-dessus.

    L’Acte constitutif ne prévoit pas de procédure d’exclusion ou de gel sauf dans un cas particulier, qui n’est pas celui de la “RASD“. Mais dès qu’une majorité des deux tiers est réunie, l’assemblée de chefs d’Etat est souveraine.

    >Le dîner offert par le Roi la veille du sommet.

    Ce dimanche 29 janvier, le Roi Mohammed VI offre un dîner aux chefs d’Etat et de gouvernement participant au sommet. Sont conviés 43 pays, tous répondront présents, dont 29 chefs d’Etat. Présence remarquée également du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, et du chef de l’Etat palestinien Mahmoud Abbas. Le Maroc a peu communiqué sur ce dîner, “très convivial“ selon nos sources, et qui annonçait déjà le triomphe diplomatique des deux jours suivants.

  • #2
    " L'adhésion du Maroc à l'union africaine a-t-elle apporté un plus pour l'institution ou au contraire ceux qui se sont opposés à cette adhésion avaient raison ?"

    Effectivement la dictature marocaine avait adhérer à l'Union africaine (UA) puisqu'en 1986 elle fut exclue de l'ex OUA pour incapacité de paiement de sa contribution obligatoire.

    Ce faisant, contrairement aux inepties chérifiennes, elle (dictature marocaine) n'avait pas réintégrer l'organisation panafricaine.

    - Certes, personne ne nie à Pretoria que les relations avec Alger sont excellentes et que Thabo Mbeki entretient avec Abdelaziz Bouteflika des rapports plus que cordiaux – en partenariat avec le Nigérian Obasanjo, dont le pays a également reconnu la RASD, ils parrainent en quelque sorte une Union africaine dont le Maroc est toujours exclu-.

    Jeune Afrique, le 20 septembre 2004 à 01h00

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    • #3
      On est passé a autre chose, adhésion ou réintégration ce problème linguistique fait partie du passé.

      Maintenant il s'agit plus sur ce topic de répondre à :

      L'adhésion du Maroc à l'union africaine a-t-elle apporté un plus pour l'institution ou au contraire ceux qui se sont opposés à cette adhésion avaient raison ?

      Commentaire


      • #4
        Mais pourquoi la dictature marocaine avait claqué la porte de l'ex-OUA pour adhérer à la nouvelle Union africaine sous contrainte jamais vue à un autre membre de ratifier l'Acte constitutif de l'UA au préalable?

        - L'omerta de l'Union Africaine

        Le Royaume du Maroc, un des fondateurs de l’Organisation continentale, est aujourd’hui une puissance africaine incontestable et reconnue comme telle. Si la décision royale a été prise de rejoindre l’Union Africaine, afin de permettre au Royaume de "retrouver sa famille institutionnelle", il faut admettre que le processus de cette adhésion a été géré d’une façon marquée par un manque de vigilance de la part de nos diplomates, face à un adversaire coriace.

        Sans vouloir revenir sur les péripéties de cette adhésion, marquée par des conditions imposées au Maroc en violation de l’Acte Constitutif de l’Union Africaine, il est cependant utile de rappeler ce qu’a déclaré le Conseiller juridique de l’Organisation, que le Commissaire (algérien) au CPS a voulu instrumentaliser.

        En effet, dans son avis juridique du 12 août 2016, il a déclaré : "Puisque l’Acte est entré en vigueur en 2002, tout Etat africain candidat peut adhérer à l’Union par le processus d’adhésion prévu par l’article 29. L’adhésion à l’Acte Constitutif a le même effet légal que la ratification." En fait, c’était une perche tendue par le conseiller juridique que nos diplomates n’ont pas su saisir.
        Mais il y a un fait indéniable aujourd’hui, à savoir que l’Union africaine est en défaut avec son propre Acte Constitutif. En effet, ses membres doivent être des Etats, et l’Etat en droit international se définit comme "une entité possédant un territoire, une population, un gouvernement, et qui est en plus souveraine et indépendante en tant qu’elle n’est subordonnée à aucun autre Etat et aucune organisation internationale, tout en dépendant directement du droit international coutumier et conventionnel."

        Khalil Haddaoui Ancien ambassadeur in Médias24.ma

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        • #5
          Troll...

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