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Censure du livre «Sahih al-Bukhari, la fin d’un mythe» : La direction du SIEL botte en touche

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  • Censure du livre «Sahih al-Bukhari, la fin d’un mythe» : La direction du SIEL botte en touche

    Si la direction du SIEL répond de manière «globale», évitant d’expliquer les raisons d’une interdiction et préférant rappeler le règlement intérieur du salon, la maison d’édition et l’auteur assurent que tout a été fait dans les règles et accusent les autorités de censurer l’ouvrage.


    La polémique au lendemain de la clôture de la 26e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) se poursuit. Plusieurs jours après la sortie médiatique de Rachid Aylal, auteur de «Sahih Al Boukhari, fin d'un mythe» (Edition Dar Al Watan), le ministère de la Culture n’a toujours pas officiellement réagi pour expliquer les raisons de la censure et du retrait à la dernière minute de ce livre des stands du SIEL.
    Contacté par ******** ce mercredi sur cette interdiction, Latifa Moftaqir, directrice du Livre, des Bibliothèques et des Archives au ministère, également à la tête de la direction du SIEL, ne fait pas de commentaire sur le cas précis. Au lieu de répondre à nos questions sur les raisons de l’interdiction, elle nous réfère au règlement du salon, et plus précisément aux articles 4 et 5.
    «Globalement, je peux vous confirmer que tout ouvrage qui ne figure pas sur les listes transmises au préalable par la maison d'édition à la direction du salon, et quelle que soit la nature de l'ouvrage, ne peut être exposé au salon», nous déclare-t-elle, sans plus.
    Les articles en question évoquent les missions du comité chargé d’étudier les dossiers des exposants et les listes des livres et à statuer à leurs propos, et interdisent, entre autres, tout livre ne figurant pas sur la liste envoyée par l’exposant à la direction du SIEL. Un alinéa de l’article 5 énonce aussi que «les publications exposées ne doivent pas : porter atteinte aux bonnes mœurs, être contraires à la souveraineté du Royaume du Maroc, à ses préceptes religieux ou aux principes généraux fondateurs de l’Etat marocain, heurter la sensibilité publique».

    Les réponses de la directrice du Salon international de l’édition et du livre laissent ainsi penser que la faute est celle de l’éditeur du livre, qui n’aurait pas informé les autorités de son intention d’exposer ce livre du SIEL. Une possibilité balayée d’un revers de main par Abdenbi Cherrat, directeur de la maison d’édition Dar Al Watan.
    La maison d’édition et l’auteur contredisent la version du SIEL
    Joint par ******** ce mercredi, il explique avoir signé une convention avec Dar Tawhidi, une autre maison d’édition, par le biais de laquelle celle-ci expose des ouvrages de Dar Al Watan, au salon du livre et d’autres événements. «Une maison d’édition qui ne participe pas à un salon ou à un évènement, peut donner une procuration officielle à une autre maison d'édition pour la représenter et exposer ses ouvrages», nous explique-t-il.
    «Deux mois avant le SIEL, Dar Tawhidi a reçu de Dar Al Watan une liste des œuvres qui seront exposées, dont dix copies dudit livre. Notre démarche est légale. Je ne pense pas que Dar Tahwidi va exposer des livres sans en avertir les autorités.»
    Abdenbi Cherrat

    De son côté, Rachid Aylal, auteur de «Sahih Al Boukhari, fin d'un mythe» assure aussi que Dar Tawhidi l’a informé d’avoir inclus son œuvre dans sa liste qu’elle a présentée à la direction du SIEL et au ministère de la Culture avant le salon. Une liste qu’elle a «accompagnée de la procuration officielle signée par Dar Al Watan», ajoute-t-il.
    Quant aux autres éditeurs ayant eux aussi exposé son livre, Rachid Aylal explique que «du moment qu'un livre figure sur une liste présentée par une maison d’édition, il est ainsi autorisé à être exposé. D’autres exposants peuvent ainsi l’acheter et le revendre au sein du même salon», détaille-t-il.
    «Il y a des livres qui appellent au djihad et prônent la radicalisation et qui n’ont pas été interdits ou saisis par la direction du SIEL», dénonce-t-il, accusant la direction du salon d’avoir «violé la loi en et censuré» son livre.






    ya biladi

  • #2





    Commentaire


    • #3
      C'est pas dans l'intérêt des régimes des pays arabes de discrediter le faux prophète Bukhari, car cela signifierait l'amorce du développement civilisationnel des peuples.

      Être un tube digestif sur pattes, croire en la terre plate et au vertu de l'ur. e de chameau, s'habiller comme des ninja et des moines, decreter la capacité d'analyse comme prohibé , tel est le bukharisme.
      J'aime surfer sur la vague du chaos.

      Commentaire

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