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ALGER (AP) - Neuf militaires et six islamistes armés ont été tués samedi après-midi dans un accrochage au lieu-dit Tiziouine sur la commune de Ben Allal dans le département d'Aïn Defla (250km à l'ouest d'Alger), a-t-on appris dimanche auprès de sources sécuritaires locales.
On précisait que les militaires étaient en train de ratisser la forêt de Zaccar quand les membres d'un groupe islamiste armé qui guettaient visiblement leurs déplacements ont subitement surgi des bois pour les soumettre un feu nourri.
Neuf membres de la patrouille sont morts et sept autres ont été blessés dans l'accrochage qui a suivi, a-t-on ajouté de même source en précisant que six islamistes armés du groupe, fort de 30 à 40 membres, ont été tués après l'arrivée de renforts militaires sur les lieux. Selon des témoignages de la population de Ben Allal, l'armée a déclenché une vaste opération de recherche à l'aide d'hélicoptères et de blindés dont les tirs ont été entendus la nuit de samedi et toute la matinée de dimanche.
La dernière attaque connue contre les forces de sécurité remonte au 3 avril quand trois militaires ont été tués par des islamistes dans la région de Biskra (sud-est d'Alger).
La région d'Aïn Defla connaît épisodiquement des attaques de ce genre. La dernière en date remonte au 3 mars dernier quand trois Algériens et un Russe travaillant pour une société de travaux publics ont été tués par des hommes se réclamant du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).
L'accrochage meurtrier de Ben Allal intervient alors qu'une opération de ratissage en Kabylie (180km à l'est d'Alger) est en cours depuis trois semaines. Plusieurs milliers de militaires et de membres de Groupes de légitime défense (GLD, forces auxiliaires) participent à la traque de plusieurs dizaines de membres armés du GSPC réfugiés dans les maquis de la région, notamment dans la forêt de l'Akfadou et Adekar, selon la presse qui a fait état de l'élimination d'une vingtaine d'islamistes, dont des émirs et des étrangers. Selon le quotidien "Liberté", ces islamistes devaient tenir en Kabylie un congrès auquel participeraient plusieurs phalanges du GSPC.
L'attentat de Ben Allal intervient par ailleurs dans un conteste politique marqué par la proximité des élections législatives qui doivent avoir lieu le 17 mai prochain. Mohamed Lahoués, professeur de sciences politiques à l'université d'Alger, a mis en garde samedi soir sur la chaîne Al-Jazira contre la recrudescence d'actions de la part du GSPC, qui "mettrait à profit la conjoncture électorale pour faire parler de lui". AP
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ALGER (AP) - Neuf militaires et six islamistes armés ont été tués samedi après-midi dans un accrochage au lieu-dit Tiziouine sur la commune de Ben Allal dans le département d'Aïn Defla (250km à l'ouest d'Alger), a-t-on appris dimanche auprès de sources sécuritaires locales.
On précisait que les militaires étaient en train de ratisser la forêt de Zaccar quand les membres d'un groupe islamiste armé qui guettaient visiblement leurs déplacements ont subitement surgi des bois pour les soumettre un feu nourri.
Neuf membres de la patrouille sont morts et sept autres ont été blessés dans l'accrochage qui a suivi, a-t-on ajouté de même source en précisant que six islamistes armés du groupe, fort de 30 à 40 membres, ont été tués après l'arrivée de renforts militaires sur les lieux. Selon des témoignages de la population de Ben Allal, l'armée a déclenché une vaste opération de recherche à l'aide d'hélicoptères et de blindés dont les tirs ont été entendus la nuit de samedi et toute la matinée de dimanche.
La dernière attaque connue contre les forces de sécurité remonte au 3 avril quand trois militaires ont été tués par des islamistes dans la région de Biskra (sud-est d'Alger).
La région d'Aïn Defla connaît épisodiquement des attaques de ce genre. La dernière en date remonte au 3 mars dernier quand trois Algériens et un Russe travaillant pour une société de travaux publics ont été tués par des hommes se réclamant du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).
L'accrochage meurtrier de Ben Allal intervient alors qu'une opération de ratissage en Kabylie (180km à l'est d'Alger) est en cours depuis trois semaines. Plusieurs milliers de militaires et de membres de Groupes de légitime défense (GLD, forces auxiliaires) participent à la traque de plusieurs dizaines de membres armés du GSPC réfugiés dans les maquis de la région, notamment dans la forêt de l'Akfadou et Adekar, selon la presse qui a fait état de l'élimination d'une vingtaine d'islamistes, dont des émirs et des étrangers. Selon le quotidien "Liberté", ces islamistes devaient tenir en Kabylie un congrès auquel participeraient plusieurs phalanges du GSPC.
L'attentat de Ben Allal intervient par ailleurs dans un conteste politique marqué par la proximité des élections législatives qui doivent avoir lieu le 17 mai prochain. Mohamed Lahoués, professeur de sciences politiques à l'université d'Alger, a mis en garde samedi soir sur la chaîne Al-Jazira contre la recrudescence d'actions de la part du GSPC, qui "mettrait à profit la conjoncture électorale pour faire parler de lui". AP
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