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Le Maroc impose le visa aux mauritaniens et prétend être un pays frère

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  • Le Maroc impose le visa aux mauritaniens et prétend être un pays frère

    Comble d'ironie est que la dictature marocaine ne requiert pas de visas aux touristes occidentaux mais à "ses frères" mauritaniens!:22:

    - L’énergumène qui se trouve à la tête de la diplomatie marocaine, le mythomane Nasser Bourita vient de déclarer que le roi du Maroc souhaite que les relations maroco-mauritaniennes ne soient pas juste ordinaires, mais deviennent exceptionnelles.

    Cette déclaration aurait pu être considérée comme sincère s’il n’y avait pas une réalité très amère. Dans toutes les régions du Maghreb, du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, le Maroc est le seul pays qui impose le visa aux ressortissants mauritaniens. Une réalité qui pulvérise tous les arguments marocains et les remet au rang de déclarations mensongères et hypocrites.

    L’un des symboles des plus importants et des plus objectifs, dans la qualification de bonnes relations diplomatiques entre les États, est sans aucun doute la libre circulation des personnes et le démantèlement des entraves qui s’y rattachent, notamment l’exigence de visa.

    Or, c’est là où le bas blesse quand vient le temps de qualifier les relations mauritano-marocaine. Le mauritanien n’a pas besoin de visa pour se rendre dans tous les voisins, notamment l’Algérie, la Tunisie, le Niger, le Sénégal, le Mali et la Libye, excepté le Maroc!

    L’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz a refusé de renouveler les titres de séjours aux cadres marocains qui géraient la société Mauritel que le Maroc utilisait pour espionner toute la République et recueillir des informations à utiliser dans sa politique de chantage contre la Mauritanie en vue de lui imposer ses thèses sur le conflit du Sahara Occidental-.

    Maghreb online

  • #2
    L'histoire nous dis pourquoi

    Dès le mois d’août 1960, le Maroc saisit l’ONU de la question mauritanienne, car il juge son indépendance illégale : ce territoire aurait appartenu à l’empire chérifien avant 1906 et aucun texte conventionnel n’est venu « homologuer » la frontière méridionale actuelle du Maroc (Marchat, 1962). Par ailleurs, les autorités marocaines mènent une intense politique d’influence auprès des pays africains déjà indépendants afin de les convaincre que le problème mauritanien se place dans le cadre de l’unité africaine et « de la liquidation des bastions colonialistes »13. Ainsi, l’existence de la Mauritanie se trouve désormais tributaire de rapports de force et d’enjeux qui dépassent largement la question historique, territoriale et politique locale l’opposant au Maroc. Les turpitudes diplomatiques et les jeux d’influence de cette période de reconfiguration globale post-coloniale, révélées par le changement de focale, sont autant de données auxquelles les dirigeants mauritaniens sont confrontés.

    14 . Les arguments et contre-arguments des représentants du Maroc et de la France (qui défend son anci (...)
    15 . AN, AG/5(F)1692 : Bulletins de renseignements du Service de sécurité extérieur de la Communauté, (...)
    16 . Échanges avec Ahmed Ounaies, ancien diplomate tunisien, novembre 2015.
    15À peine deux semaines avant la proclamation de l’indépendance à Nouakchott, le 15 novembre 1960, se réunit l’Assemblée générale des Nations Unies. À l’ordre du jour : les revendications territoriales marocaines sur la Mauritanie, l’indépendance de celle-ci et son admission à l’ONU14. Dans les mois qui suivent, d’après les renseignements français, le rapport de force semble favorable à la Mauritanie15. En effet, la Tunisie, décide de soutenir la candidature mauritanienne. En mars 1959 déjà, le Président Bourguiba avait chargé Sadok Mokaddem, secrétaire d’État aux Affaires Etrangères, d’un message à Mohamed V pour lui demander de reconsidérer sa position sur la question mauritanienne au nom du principe d’autodétermination, chère à la Tunisie et en accord avec le soutien à la révolution algérienne16. En l’absence de réponse positive, la Tunisie apporte officiellement son parrainage à la Mauritanie à l’ONU et l’annonce par conférence de presse le 21 novembre 1960 (Marchat, 1962). Ainsi, la première manche des débats se clôt en faveur de Nouakchott

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