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Les archs se déchirent

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    Bonsoir

    La Coordination des archs, communes et daïras de Tizi-Ouzou fait face à un sérieux malaise interne. La participation de certains délégués aux prochaines joutes électorales a provoqué (comme il fallait bien s’y attendre !) une violente vague de contestations.

    Ce conflit, qui a pratiquement viré au bras de fer entre “pro” et “anti-participants”, s’est intensément corsé depuis ce week-en pour prendre les allures d’une véritable opposition. Plus grave encore, la réunion qui a regroupé ce jeudi des conclavistes de la CADC a donné naissance à un fait inédit dans les annales des archs. Deux déclarations publiques, portant l’entête de la CADC et signées au même jour, ont “réussi” à traduire la gravité des divergences qui secouent les archs. La première déclaration, qui s’est ouvertement attaquée aux quelques délégués figurant dans les listes de candidatures à Tizi-Ouzou, qualifié cet acte d’“indigne” et “interpelle” les délégués concernés par cette forfaiture de venir s’expliquer au prochain conclave de l’interwilayas”. Principal grief retenu contre ces délégués-candidats : la violation du code d’honneur et des principes directeurs régissant le fonctionnement des archs. Ce document a été, un peu plus bas d’une violence inouïe, lorsqu’il a explicitement stipulé que “quitter le navire en premier lorsqu’il fait naufrage (...) relève de la lâcheté et de l’irresponsabilité politique. Rien ne peut justifier cette bassesse sauf la volonté délibérée d’opter pour une nouvelle mandature plus rentable après avoir traîné en longueur le mouvement dans un dialogue biaisé au départ jusqu’à le rendre moribond...”. Rien de moins !

    Mais la gravité de la chose se constate réellement à la lecture de la deuxième déclaration. Là, le conflit s’est même permis de virer au burlesque. Les rédacteurs du document, qui semblent être les délégués épinglés par la première déclaration, traitent les délégués qui les accusent de “délégués en rupture de banc, qui après avoir perdu tout espoir de figurer dans une quelconque liste électorale, n’ont pas trouvé mieux que de s’agiter à travers des conclaves informels”.

    Et ce n’est que le début, car les propos qu’on peut lire dans ce document sont tout aussi acerbes que ceux du premier”. “Ces individus frustrés et dont la plupart sont désavoués par leur coordination respectives, (...) veulent solder des comptes et servir des intérêts personnels”, principal argument des pro-délégués-candidats, la tenue du conclave de ce jeudi en dehors de la coupe de la présidence tournante, donc “informel”, selon la formule consacrée. De fait, la CADC, ou se qui semble l’être en tout cas, s’est clairement démarqué epar rapport à tout appel au rejet de ces élections qui serait prouvé par “des individus se cachant derrière l’en-tête du Mouvement citoyen, car incapables d’assumer nommément leur position et leur responsabilité.” Quant aux délégués-candidats, lit-on encore, “ils ne seraient auteurs d’aucun acte répréhensible en infraction d’une quelconque résolution du mouvement (...) donc il n’y a aucune raison de les mettre à l’index...”. Qui a tort, qui a raison ? On ne le sait toujours pas !

    La Dépêche de Kabylie
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