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La Corée du Nord n'a pas encore signalé officiellement de cas de coronavirus. Mais elle vient de mettre en quarantaine 380 étrangers.
Isaac Scher 24 fév 2020, 15:51
Trois cent quatre-vingt quatre étrangers à Pyongyang, en Corée du Nord, ont été placés en quarantaine médicale, ont rapporté lundi les médias officiels.
Le pays isolé et secret n'a pas encore annoncé de cas de nouveau coronavirus. Le 19 février, l'Organisation mondiale de la santé a annoncé qu'elle n'avait "aucune indication" sur le fait que la Corée du Nord faisait face à une épidémie.
Les diplomates représentent la majorité des personnes en quarantaine. Certains autres sont des commerçants internationaux. Sur les 380, environ 200 sont en quarantaine depuis 30 jours. Ils s'attendaient à ce que le verrouillage soit levé - mais il a été prolongé à la place.
Alors que le nouveau coronavirus continue de se propager et que les craintes tournent autour de la perspective d'une pandémie mondiale, la Corée du Nord a mis en quarantaine 380 étrangers, dont la plupart sont des diplomates, ont rapporté lundi les médias officiels. Environ 200 de ces étrangers sont en quarantaine depuis trente jours.
L'État a mis les ressortissants étrangers en quarantaine "tout en intensifiant les mesures d'isolement, de surveillance médicale et de dépistage sur ceux qui sont rentrés de voyages à l'étranger, ceux qui les ont contactés et ceux qui présentent des symptômes anormaux", selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap , qui cité les médias d'État nord-coréens.
La Corée du Nord est l'un des pays les plus isolés et les plus secrets du monde - et la propagation du coronavirus n'a fait qu'exacerber son isolement. Afin d'empêcher le coronavirus, l'État a bloqué l' entrée des touristes étrangers - dont la plupart viennent de Chine -, a rapporté le Washington Post fin janvier.
Bien que les nationalités des individus mis en quarantaine soient inconnues, on pense qu'ils sont principalement des diplomates stationnés dans la capitale, Pyongyang.
Si la quarantaine semble quelque peu déroutante, c'est parce que le pays n'a signalé aucun cas de nouveau coronavirus, également connu sous le nom de COVID-19.
«Ce sera dangereux pour eux»
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré fin janvier que le COVID-19 était une " urgence sanitaire mondiale " et a déclaré plus tard qu'il n'y avait " aucune indication " de cas de coronavirus en Corée du Nord.
"Pour le moment, il n'y a aucun signal, rien n'indique que nous ayons affaire à un COVID-19", a déclaré le Dr Mike Ryan, chef du programme d'urgence de l'OMS, lors d'une conférence de presse le 19 février.
Si la Corée du Nord est, en fait, aux prises avec une épidémie, le pays et ses voisins pourraient être en difficulté, car les sanctions contre le pays ont un accès limité aux ressources médicales appropriées.
"Il n'y a pas assez de médicaments pour le pays" , a déclaré Nagi Shafik, ancien responsable de l'OMS et de l'UNICEF à Pyongyang. "Je suis vraiment préoccupé par le fait qu'ils fassent face à une épidémie. Ce sera dangereux pour eux. Cela pourrait aller partout."
"Ils ne peuvent pas produire les médicaments dont ils ont besoin à cause des sanctions", a poursuivi Shafik. "Rien de nouveau n'est venu dans le pays pour mettre à jour sa médecine ou sa technologie. Quel est même le meilleur médecin sans équipement?"
Ailleurs, quelque 3 000 personnes dans la province nord-coréenne de North Pyongan sont surveillées pour détecter d'éventuels symptômes de COVID-19, a déclaré la BBC citant les médias d'État. Et le 21 février, le pays a annulé son marathon annuel à Pyongyang qui attire généralement des participants du monde entier, a déclaré la BBC.
Isaac Scher 24 fév 2020, 15:51
Trois cent quatre-vingt quatre étrangers à Pyongyang, en Corée du Nord, ont été placés en quarantaine médicale, ont rapporté lundi les médias officiels.
Le pays isolé et secret n'a pas encore annoncé de cas de nouveau coronavirus. Le 19 février, l'Organisation mondiale de la santé a annoncé qu'elle n'avait "aucune indication" sur le fait que la Corée du Nord faisait face à une épidémie.
Les diplomates représentent la majorité des personnes en quarantaine. Certains autres sont des commerçants internationaux. Sur les 380, environ 200 sont en quarantaine depuis 30 jours. Ils s'attendaient à ce que le verrouillage soit levé - mais il a été prolongé à la place.
Alors que le nouveau coronavirus continue de se propager et que les craintes tournent autour de la perspective d'une pandémie mondiale, la Corée du Nord a mis en quarantaine 380 étrangers, dont la plupart sont des diplomates, ont rapporté lundi les médias officiels. Environ 200 de ces étrangers sont en quarantaine depuis trente jours.
L'État a mis les ressortissants étrangers en quarantaine "tout en intensifiant les mesures d'isolement, de surveillance médicale et de dépistage sur ceux qui sont rentrés de voyages à l'étranger, ceux qui les ont contactés et ceux qui présentent des symptômes anormaux", selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap , qui cité les médias d'État nord-coréens.
La Corée du Nord est l'un des pays les plus isolés et les plus secrets du monde - et la propagation du coronavirus n'a fait qu'exacerber son isolement. Afin d'empêcher le coronavirus, l'État a bloqué l' entrée des touristes étrangers - dont la plupart viennent de Chine -, a rapporté le Washington Post fin janvier.
Bien que les nationalités des individus mis en quarantaine soient inconnues, on pense qu'ils sont principalement des diplomates stationnés dans la capitale, Pyongyang.
Si la quarantaine semble quelque peu déroutante, c'est parce que le pays n'a signalé aucun cas de nouveau coronavirus, également connu sous le nom de COVID-19.
«Ce sera dangereux pour eux»
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré fin janvier que le COVID-19 était une " urgence sanitaire mondiale " et a déclaré plus tard qu'il n'y avait " aucune indication " de cas de coronavirus en Corée du Nord.
"Pour le moment, il n'y a aucun signal, rien n'indique que nous ayons affaire à un COVID-19", a déclaré le Dr Mike Ryan, chef du programme d'urgence de l'OMS, lors d'une conférence de presse le 19 février.
Si la Corée du Nord est, en fait, aux prises avec une épidémie, le pays et ses voisins pourraient être en difficulté, car les sanctions contre le pays ont un accès limité aux ressources médicales appropriées.
"Il n'y a pas assez de médicaments pour le pays" , a déclaré Nagi Shafik, ancien responsable de l'OMS et de l'UNICEF à Pyongyang. "Je suis vraiment préoccupé par le fait qu'ils fassent face à une épidémie. Ce sera dangereux pour eux. Cela pourrait aller partout."
"Ils ne peuvent pas produire les médicaments dont ils ont besoin à cause des sanctions", a poursuivi Shafik. "Rien de nouveau n'est venu dans le pays pour mettre à jour sa médecine ou sa technologie. Quel est même le meilleur médecin sans équipement?"
Ailleurs, quelque 3 000 personnes dans la province nord-coréenne de North Pyongan sont surveillées pour détecter d'éventuels symptômes de COVID-19, a déclaré la BBC citant les médias d'État. Et le 21 février, le pays a annulé son marathon annuel à Pyongyang qui attire généralement des participants du monde entier, a déclaré la BBC.
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