24 février 2020 à 16h19
Par Jeune Afrique avec AFP
Mis à jour le 24 février 2020 à 16h44
Afrique du Sud: 13,5 millions de personnes soumises à un test de dépistage du VIH
Une cinquantaine de Sud-Africaines porteuses du VIH ont été stérilisées de force dans des hôpitaux, selon une enquête menée depuis 2015 par la Commission pour l’égalité des sexes en Afrique du Sud.
Une enquête menée depuis 2015 par la Commission pour l’égalité des sexes en Afrique du Sud (CGE) fait état de 48 cas documentés de stérilisation forcée dans les hôpitaux sud-africains. Alertée par des organisations de défense des droits des femmes, la CGE avait réuni des témoignages sous serment de plaignantes faisant état de ces stérilisations.
Forcées de signer des formulaires de consentement
« Toutes les femmes qui ont déposé plainte étaient des femmes noires qui étaient majoritairement porteuses du VIH », a déclaré la cheffe du CGE, Keketso Maema, citée dans ce rapport publié lundi. « Alors qu’elles étaient sur le point d’accoucher, elles ont été contraintes ou forcées de signer des formulaires dont elles ont appris par la suite qu’il s’agissait de formulaires de consentement permettant par divers moyens à l’hôpital de les stériliser », selon les termes du document.
Des enquêteurs ont découvert que du personnel hospitalier menaçait de refuser de prodiguer à ces femmes des soins médicaux si elles ne signaient pas ces formulaires. Certaines des plaignantes, selon ce rapport, ont déclaré avoir reçu ces formulaires alors qu’elles vivaient des moments de « douleur extrême » au cours desquels elles ne pouvaient pleinement comprendre le contenu de ces formulaires et ce qu’elles étaient en train de signer.
JA
Par Jeune Afrique avec AFP
Mis à jour le 24 février 2020 à 16h44
Afrique du Sud: 13,5 millions de personnes soumises à un test de dépistage du VIH
Une cinquantaine de Sud-Africaines porteuses du VIH ont été stérilisées de force dans des hôpitaux, selon une enquête menée depuis 2015 par la Commission pour l’égalité des sexes en Afrique du Sud.
Une enquête menée depuis 2015 par la Commission pour l’égalité des sexes en Afrique du Sud (CGE) fait état de 48 cas documentés de stérilisation forcée dans les hôpitaux sud-africains. Alertée par des organisations de défense des droits des femmes, la CGE avait réuni des témoignages sous serment de plaignantes faisant état de ces stérilisations.
Forcées de signer des formulaires de consentement
« Toutes les femmes qui ont déposé plainte étaient des femmes noires qui étaient majoritairement porteuses du VIH », a déclaré la cheffe du CGE, Keketso Maema, citée dans ce rapport publié lundi. « Alors qu’elles étaient sur le point d’accoucher, elles ont été contraintes ou forcées de signer des formulaires dont elles ont appris par la suite qu’il s’agissait de formulaires de consentement permettant par divers moyens à l’hôpital de les stériliser », selon les termes du document.
Des enquêteurs ont découvert que du personnel hospitalier menaçait de refuser de prodiguer à ces femmes des soins médicaux si elles ne signaient pas ces formulaires. Certaines des plaignantes, selon ce rapport, ont déclaré avoir reçu ces formulaires alors qu’elles vivaient des moments de « douleur extrême » au cours desquels elles ne pouvaient pleinement comprendre le contenu de ces formulaires et ce qu’elles étaient en train de signer.
JA
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