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«Priorité des priorités», c’est vraisemblablement sous cet aspect que le ministre de l’Education nationale perçoit toute l’importance de l’examen du baccalauréat en Algérie. Pour cette session 2007, ils sont près de 700.000 candidats inscrits à l’examen du Bac dont les épreuves se dérouleront du 9 au 13 juin prochain, de façon uniforme sur tout le territoire national.
Ces données chiffrées ont été communiquées, hier, par le ministre de l’Education nationale, M.Boubekeur Benbouzid sous l’égide duquel une rencontre regroupant les 48 directeurs de wilayas de l’éducation, a eu lieu à Alger. Le ministre a, également, annoncé que les épreuves du Brevet de l’enseignement moyen (BEM) ainsi que l’examen de fin de cycle primaire (6e) sont désormais fixés, à savoir du 3 au 5 juin pour le BEM et à partir du 27 mai s’agissant de l’épreuve de passage en première année moyenne.
Se faisant, le ministre évoque, de nouveau, le langage des chiffres en mettant en avant le nombre d’élèves inscrits aussi bien à l’examen du BEM que celui de la 6e. En ce sens, l’on apprend que plus de 476.000 candidats sont attendus pour subir les épreuves du premier examen et pas moins de 740.000 collégiens du cycle primaire attendus pour la 6e. Au total, et toujours en parlant de la session 2007, le nombre global des candidats appelés à subir les trois épreuves de fin d’année avoisine les 2 millions d’inscrits selon le chiffre communiqué par Benbouzid.
L’annonce des résultats pour ce qui est du Bac est prévue pour le 5 juillet, ceux du BEM seront connus à partir du 20 juin, tandis que les résultats de la 6e seront rendus publics le 7 du même mois. Un dénominateur commun ressort, en outre, de l’analyse faite par M.Benbouzid. Il est question du nombre de filles inscrites à ces trois épreuves représentant un taux supérieur à celui des garçons, et ce, dans les trois catégories des candidats.
Que l’on en juge: le pourcentage de filles inscrites à l’examen du Bac est de 58% par rapport au total des inscrits, celui se rapportant au BEM est de 55% et enfin le taux des collégiennes qui vont subir les examens de 6e est de 51%.
S’agissant de l’examen de fin de cycle primaire, le ministre de l’Education nationale mettra en exergue le fait que cet examen n’est, en fin de compte, qu’une «halte pour évaluer le degré d’assimilation par l’élève des enseignements qu’il a acquis à partir de la 1ere année primaire...».
Et comme cet examen n’a pas été institué pour sanctionner les élèves ou les exclure, mais beaucoup plus pour vérifier leurs acquis, une session de rattrapage est prévue le 24 juin pour les élèves qui n’auront pas été admis à la première session. Néanmoins, c’est beaucoup plus sur l’examen du Bac que le ministre de l’Education nationale s’est attardé le plus au cours de son intervention, hier, en marge de la rencontre des responsables des secteurs à travers les 48 wilayas. En ce sens, M.Benbouzid fera part d’une nouvelle recommandation, désormais officielle, et portant sur l’ouverture des établissements scolaires au profit des élèves intéressés en dehors des horaires ordinaires de travail.
Ainsi, en plus du soutien pédagogique organisé le lundi et jeudi après-midi, les horaires d’ouverture supplémentaires sont assurés tous les jours de 16 à 18h, «y compris le vendredi» préconise le représentant du gouvernement.
Ce dernier n’omettra pas de signaler la série de mesures mises en branle par son département en vue d’améliorer les chances de réussite au baccalauréat. Il citera ainsi la dotation de 1500 lycées en micro-ordinateurs, la réalisation de CD-ROM de cours et de sujets de préparation à l’examen du baccalauréat, attribution de subventions financières, notamment aux wilayas et associations des parents d’élèves et enfin, la mise en place d’un dispositif d’évaluation, de même que la mobilisation de tous les moyens de contrôle et infrastructures nécessaires pour la réussite de cet examen.
S’agissant toujours de l’épreuve du Bac, M.Benbouzid fera aussi remarquer que le nombre de candidats libres a presque doublé (+86%) pour la session 2007. Ceux issus des écoles privées sont de l’ordre de 663 candidats, indique-t-on.
En évoquant le taux de réussite au Bac, le ministre de l’Education qui dit puiser ses arguments de la réalité du terrain, ne manquera pas, ainsi, de faire part de la courbe ascendante enregistrée en termes de réussite au Baccalauréat depuis 1999 à nos jours. Partant de ce fait, M.Benbouzid n’exclut donc pas un taux de réussite allant jusqu’à 70% dans les années à venir, tout en insistant sur l’annulation de la procédure du rachat, de même que les sessions de rattrapage.
Concernant l’examen du BEM, il a noté que le nombre de candidats qui passent l’épreuve de tamazight, nouvellement introduite pour les élèves qui suivent cet enseignement, est de l’ordre de 12.260 inscrits.
Enfin, M.Benbouzid, qui a été aussi interpellé sur le phénomène de violence dans les établissements scolaires a répondu qu’une telle réalité constitue «tout un dossier qui sera soumis prochainement au gouvernement en vue de solutionner au mieux ce sérieux problème».
Par L'expression
Ces données chiffrées ont été communiquées, hier, par le ministre de l’Education nationale, M.Boubekeur Benbouzid sous l’égide duquel une rencontre regroupant les 48 directeurs de wilayas de l’éducation, a eu lieu à Alger. Le ministre a, également, annoncé que les épreuves du Brevet de l’enseignement moyen (BEM) ainsi que l’examen de fin de cycle primaire (6e) sont désormais fixés, à savoir du 3 au 5 juin pour le BEM et à partir du 27 mai s’agissant de l’épreuve de passage en première année moyenne.
Se faisant, le ministre évoque, de nouveau, le langage des chiffres en mettant en avant le nombre d’élèves inscrits aussi bien à l’examen du BEM que celui de la 6e. En ce sens, l’on apprend que plus de 476.000 candidats sont attendus pour subir les épreuves du premier examen et pas moins de 740.000 collégiens du cycle primaire attendus pour la 6e. Au total, et toujours en parlant de la session 2007, le nombre global des candidats appelés à subir les trois épreuves de fin d’année avoisine les 2 millions d’inscrits selon le chiffre communiqué par Benbouzid.
L’annonce des résultats pour ce qui est du Bac est prévue pour le 5 juillet, ceux du BEM seront connus à partir du 20 juin, tandis que les résultats de la 6e seront rendus publics le 7 du même mois. Un dénominateur commun ressort, en outre, de l’analyse faite par M.Benbouzid. Il est question du nombre de filles inscrites à ces trois épreuves représentant un taux supérieur à celui des garçons, et ce, dans les trois catégories des candidats.
Que l’on en juge: le pourcentage de filles inscrites à l’examen du Bac est de 58% par rapport au total des inscrits, celui se rapportant au BEM est de 55% et enfin le taux des collégiennes qui vont subir les examens de 6e est de 51%.
S’agissant de l’examen de fin de cycle primaire, le ministre de l’Education nationale mettra en exergue le fait que cet examen n’est, en fin de compte, qu’une «halte pour évaluer le degré d’assimilation par l’élève des enseignements qu’il a acquis à partir de la 1ere année primaire...».
Et comme cet examen n’a pas été institué pour sanctionner les élèves ou les exclure, mais beaucoup plus pour vérifier leurs acquis, une session de rattrapage est prévue le 24 juin pour les élèves qui n’auront pas été admis à la première session. Néanmoins, c’est beaucoup plus sur l’examen du Bac que le ministre de l’Education nationale s’est attardé le plus au cours de son intervention, hier, en marge de la rencontre des responsables des secteurs à travers les 48 wilayas. En ce sens, M.Benbouzid fera part d’une nouvelle recommandation, désormais officielle, et portant sur l’ouverture des établissements scolaires au profit des élèves intéressés en dehors des horaires ordinaires de travail.
Ainsi, en plus du soutien pédagogique organisé le lundi et jeudi après-midi, les horaires d’ouverture supplémentaires sont assurés tous les jours de 16 à 18h, «y compris le vendredi» préconise le représentant du gouvernement.
Ce dernier n’omettra pas de signaler la série de mesures mises en branle par son département en vue d’améliorer les chances de réussite au baccalauréat. Il citera ainsi la dotation de 1500 lycées en micro-ordinateurs, la réalisation de CD-ROM de cours et de sujets de préparation à l’examen du baccalauréat, attribution de subventions financières, notamment aux wilayas et associations des parents d’élèves et enfin, la mise en place d’un dispositif d’évaluation, de même que la mobilisation de tous les moyens de contrôle et infrastructures nécessaires pour la réussite de cet examen.
S’agissant toujours de l’épreuve du Bac, M.Benbouzid fera aussi remarquer que le nombre de candidats libres a presque doublé (+86%) pour la session 2007. Ceux issus des écoles privées sont de l’ordre de 663 candidats, indique-t-on.
En évoquant le taux de réussite au Bac, le ministre de l’Education qui dit puiser ses arguments de la réalité du terrain, ne manquera pas, ainsi, de faire part de la courbe ascendante enregistrée en termes de réussite au Baccalauréat depuis 1999 à nos jours. Partant de ce fait, M.Benbouzid n’exclut donc pas un taux de réussite allant jusqu’à 70% dans les années à venir, tout en insistant sur l’annulation de la procédure du rachat, de même que les sessions de rattrapage.
Concernant l’examen du BEM, il a noté que le nombre de candidats qui passent l’épreuve de tamazight, nouvellement introduite pour les élèves qui suivent cet enseignement, est de l’ordre de 12.260 inscrits.
Enfin, M.Benbouzid, qui a été aussi interpellé sur le phénomène de violence dans les établissements scolaires a répondu qu’une telle réalité constitue «tout un dossier qui sera soumis prochainement au gouvernement en vue de solutionner au mieux ce sérieux problème».
Par L'expression