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Réponse de Sheikh Ahmad Kutty
Si le fait de posséder un diplôme en sciences islamiques n’est pas en soi une condition sine qua non, en revanche, recevoir une instruction et une formation appropriées sous l’égide d’un savant compétent, l’est. Un savant peut être sollicité pour porter un jugement touchant le halâl et le haram et on lui demandera bien évidemment d’expliquer des versets du Coran et des hadiths. Rendre des verdicts islamiques sans posséder un savoir adéquat est un péché et équivaut à attribuer indûment des paroles à Allâh — Exalté soit-Il —. Pour l’Imâm Ibn Al-Qayyim, cela frise le shirk (l’associationnisme). En outre, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — nous a également mis en garde contre cette dérive : « Celui qui interprète le Coran selon son bon plaisir trouvera sa demeure dans le feu de l’enfer. »
En raison des éléments susmentionnés, les savants musulmans ont édicté des conditions rigoureuses pour qui veut être habilité à rendre des verdicts légaux. Outre la parfaite maîtrise de la langue arabe et des sciences connexes, il s’agit d’avoir une connaissance approfondie des sources de la Sharî`ah, à savoir le Coran et la Sunnah. Une grande expérience dans des disciplines comme la jurisprudence, les fondements de la jurisprudence, entres autres choses, est requise.
En d’autres termes, une connaissance solide de l’Islam requiert une formation spécialisée assurée par des savants compétents et qualifiés. Un diplôme ou un certificat sont, par conséquent, l’indication qu’un individu a satisfait à un cursus d’études bien défini, ce qui est très profitable. L’Imam Ash-Shâfi`î s’est fait le porte-parole des autres Imâms en indiquant les références dont doit se prévaloir tout savant véritable : « Mon frère, vous ne pouvez être savant à moins de remplir six conditions : l’intelligence, la passion du savoir, la persévérance, les moyens de subsistance (pour se dévouer pleinement à la science), l’orientation d’un maître, et de longues années (consacrées à l’étude). »
Et Allâh Le Tout-Puissant est plus savant.
Si le fait de posséder un diplôme en sciences islamiques n’est pas en soi une condition sine qua non, en revanche, recevoir une instruction et une formation appropriées sous l’égide d’un savant compétent, l’est. Un savant peut être sollicité pour porter un jugement touchant le halâl et le haram et on lui demandera bien évidemment d’expliquer des versets du Coran et des hadiths. Rendre des verdicts islamiques sans posséder un savoir adéquat est un péché et équivaut à attribuer indûment des paroles à Allâh — Exalté soit-Il —. Pour l’Imâm Ibn Al-Qayyim, cela frise le shirk (l’associationnisme). En outre, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — nous a également mis en garde contre cette dérive : « Celui qui interprète le Coran selon son bon plaisir trouvera sa demeure dans le feu de l’enfer. »
En raison des éléments susmentionnés, les savants musulmans ont édicté des conditions rigoureuses pour qui veut être habilité à rendre des verdicts légaux. Outre la parfaite maîtrise de la langue arabe et des sciences connexes, il s’agit d’avoir une connaissance approfondie des sources de la Sharî`ah, à savoir le Coran et la Sunnah. Une grande expérience dans des disciplines comme la jurisprudence, les fondements de la jurisprudence, entres autres choses, est requise.
En d’autres termes, une connaissance solide de l’Islam requiert une formation spécialisée assurée par des savants compétents et qualifiés. Un diplôme ou un certificat sont, par conséquent, l’indication qu’un individu a satisfait à un cursus d’études bien défini, ce qui est très profitable. L’Imam Ash-Shâfi`î s’est fait le porte-parole des autres Imâms en indiquant les références dont doit se prévaloir tout savant véritable : « Mon frère, vous ne pouvez être savant à moins de remplir six conditions : l’intelligence, la passion du savoir, la persévérance, les moyens de subsistance (pour se dévouer pleinement à la science), l’orientation d’un maître, et de longues années (consacrées à l’étude). »
Et Allâh Le Tout-Puissant est plus savant.
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