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L'OPEP du gaz encore au stade de «simple idée»

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  • L'OPEP du gaz encore au stade de «simple idée»

    Dans une déclaration faite hier à Doha, Qatar, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a indiqué que la proposition de créer une «OPEP du gaz» était encore une «simple idée» qui pourrait ne pas être discutée lors du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) qui s’ouvre aujourd’hui dans la capitale du Qatar. Il a expliqué que c’est encore une idée qui «n’a pas atteint» un stade tel que nous pouvons dire que les pays producteurs et exportateurs pourraient former une organisation. Et d’ajouter : «Je ne sais pas si quelqu’un a fait une proposition pour discuter de cette idée. Si quelqu’un la propose au Forum, nous en discuterons.»

    Les pays du FPEG coopèrent et coordonnent en matière de données et de projets, et ils vont continuer sur la même voie, a souligné Chakib Khelil. Le FPEG, une structure informelle fondée en 2001 et regroupant une quinzaine de pays, compte parmi ses membres les cinq principaux producteurs de gaz (Russie, Iran, Qatar, Venezuela et Algérie), qui contrôlent soixante-treize pour cent des réserves mondiales et quarante-deux pour cent de la production gazière. L’idée d’une OPEP du gaz a été évoquée pour la première fois fin 2006, dans le sillage de la signature d’un accord entre la compagnie russe Gazprom et le groupe Sonatrach, deux principaux fournisseurs de gaz de l’Europe. Elle a été relancée début février dernier par le président russe Vladimir Poutine, dont le pays détient près de trente pour cent des réserves prouvées de gaz dans le monde et assure vingt pour cent de la production, en la jugeant «intéressante».

    Mais, le ministre russe de l’Energie, Viktor Khristenko, a affirmé vendredi dernier que les participants au Forum de Doha «n’allaient pas signer d’accord» pour la création d’une «OPEP du gaz». Le rapprochement entre Russes et Algériens dans le domaine du gaz a suscité les inquiétudes de leurs clients européens, échaudés par des crises successives sur les prix entre la Russie, l’Ukraine, la Géorgie et le Bielorus. L’UE craint la création de ce qu’elle appelle le «cartel du gaz» qui pourrait, à ses yeux, peser sur les «prix et les approvisionnements». L’Algérie et la Russie sont, avec la Norvège, ses principaux fournisseurs, avec respectivement 160 et 60 milliards de m3 par an. Ces craintes sont-elles légitimes ? Le P-DG de Sonatrach, Mohamed Meziane, de même que le P-DG de Gazprom se sont voulus rassurants. Le P-DG de Gazprom a affirmé, fin décembre 2006, qu’«il n’y a ni entente sur les prix ni création d’une OPEP du gaz» avec Gazprom. Le discours sur une OPEP du gaz traduit surtout la crainte européenne d’un retour en puissance de la Russie de Poutine, qui a fait de la reprise en main des hydrocarbures un élément clé de sa politique. Le Qatar, un allié sûr des Américains, ambitionne, lui, de devenir le premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié. Il se montre toutefois hésitant quant à la création d’une OPEP du gaz. Le forum qu’il accueille aujourd’hui a été prévu initialement l’an dernier au Venezuela.

    Par La Tribune

  • #2
    La question que l on doit se poser est ce dans l interet de l algerie

    je pense que oui je pense que le cartel doit imposer un prix sur un indice de 100 euros le baril et de figer ce prix sur 10 ans,cela apportera de la lisibilite a tout le monde
    a moins d un effort politique des europeens qui permettent au cartel de detenir de detenir 34% de leurs moyens de distribution et d en etre les acteurs majeurs
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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