- Volontiers critiques du pouvoir algérien, les Marocains épargnent généralement les Algériens et rappellent qu’ils partagent la même langue, la même religion, la même culture. Malgré les drames qui, parfois, séparent brutalement les deux peuples
CASABLANCA, Maroc – « Tout ça c’est de la politique. Il n’y a aucun problème entre les peuples. Nous sommes frères ! » À force d’être répétée, la phrase a presque valeur de dicton marocain. La polémique débutée par Abdelkader Messahel le 20 octobre dernier ne semble pas avoir ébranlé cette constante des relations entre le Maroc et l’Algérie.
" La Royal Air Maroc transporte autre chose que des passagers. Et ça, tout le monde le sait », avait déclaré Abdelakder Messahel, le ministre algérien des Affaires étrangères le 20 septembre en faisant explicitement référence au haschich (AFP)"
« Certains médias de masse, des intellectuels, des gens influents des deux côtés jouent le jeu des tensions. Mais je ne ressens pas ces tensions-là ‘’en bas’’ », assure Abderrahmane Rachik, un sociologue et urbaniste marocain, qui se rend régulièrement en Algérie.
« Les deux pouvoirs s’affrontent sans cesse, il y a des disputes incroyables. Mais les propos de Messahel ont énervé à la fois les Marocains et les Algériens. La première réaction des participants de la conférence était de me dire que c’était condamnable », rapporte le sociologue.
En conflit sur la question du Sahara occidental, l’Algérie et le Maroc sont à couteaux tirés depuis plus de 40 ans. Une période d’apaisement avait permis la création de l’Union du Maghreb arabe (UMA) en 1989. Mais, alors que l’Algérie s’enfonçait dans la décennie noire, les tensions ont refait surface dans les années 1990. En 1994, la frontière fut fermée par les Marocains-.
Middle Aest Eye
CASABLANCA, Maroc – « Tout ça c’est de la politique. Il n’y a aucun problème entre les peuples. Nous sommes frères ! » À force d’être répétée, la phrase a presque valeur de dicton marocain. La polémique débutée par Abdelkader Messahel le 20 octobre dernier ne semble pas avoir ébranlé cette constante des relations entre le Maroc et l’Algérie.
" La Royal Air Maroc transporte autre chose que des passagers. Et ça, tout le monde le sait », avait déclaré Abdelakder Messahel, le ministre algérien des Affaires étrangères le 20 septembre en faisant explicitement référence au haschich (AFP)"
« Certains médias de masse, des intellectuels, des gens influents des deux côtés jouent le jeu des tensions. Mais je ne ressens pas ces tensions-là ‘’en bas’’ », assure Abderrahmane Rachik, un sociologue et urbaniste marocain, qui se rend régulièrement en Algérie.
« Les deux pouvoirs s’affrontent sans cesse, il y a des disputes incroyables. Mais les propos de Messahel ont énervé à la fois les Marocains et les Algériens. La première réaction des participants de la conférence était de me dire que c’était condamnable », rapporte le sociologue.
En conflit sur la question du Sahara occidental, l’Algérie et le Maroc sont à couteaux tirés depuis plus de 40 ans. Une période d’apaisement avait permis la création de l’Union du Maghreb arabe (UMA) en 1989. Mais, alors que l’Algérie s’enfonçait dans la décennie noire, les tensions ont refait surface dans les années 1990. En 1994, la frontière fut fermée par les Marocains-.
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