Lors de sa récente visite officielle dans l’Inde régentée d’une main de fer par l’ultra-nationaliste Narendra Modi, Donald Trump n’a pas cillé à l’évocation des émeutes sanglantes qui agitent actuellement New Delhi. Tout juste a-t-il daigné dresser l’oreille quand la question lui a été posée…
Totalement indifférent au sort effroyable subi par la minorité musulmane, contre laquelle se déchaînent des hordes barbares d’hindous en toute impunité, l’incendiaire de Washington n’a en revanche pas boudé son plaisir lorsqu’il s’est agi de sceller son entente avec son homologue indien, et leader de l’extrême droite hindoue. Qui se ressemble s’assemble…
Parmi les nombreuses victimes musulmanes, sans nom et sans voix, de cette répression implacable, un visage marqué par la sauvagerie du lynchage qui lui a été infligé dans la rue, en plein jour, a fait le tour du monde, après être apparu dans une vidéo devenue virale.
Mis au ban de la société indienne, comme l’ensemble de ses coreligionnaires, par le très controversé Citizen Amendment Act (CAA), la loi sur la nationalité clairement islamophobe, Mohammad Zubair a en plus, comme tant d’autres malheureusement, enduré un supplice moyenâgeux dont il a réchappé miraculeusement.
A jamais meurtri dans sa chair et son âme, il a accepté de raconter face caméra ce jour où son destin a basculé dans l’horreur, lorsqu’en rentrant chez lui après s’être recueilli dans la mosquée qu’il fréquente assidûment, une foule hindoue haineuse, munie de bâtons et de barres de fer, a surgi devant lui. Rapidement encerclé, Mohammad Zubair a été roué de coups avec une violence inouïe, puis laissé pour mort.
Emeutes de New Delhi : “Il faut tuer le Mollah”
« A la manière dont ils hurlaient des slogans communautaires ‘Nous vous saluons Seigneur Ram, Il faut tuer le Mollah”, je me suis dit que je n’allais pas survivre.
La photo de ce terrible lynchage prise à New Delhi est devenue virale.
20 à 25 hommes ont commencé à me battre, tandis que les autres sont restés debout, impassibles, comme s’ils assistaient à un spectacle. Ils étaient des centaines derrière eux. Ils ont continué à me frapper. Personne n’a fait un geste pour me sauver. Je gisais sur le sol inconscient, mes vêtements étaient taches de sang.
Ils ont vu ma casquette, ma barbe et ma tenue traditionnelle. C’est à cela qu’ils m’ont identifié comme étant musulman. Ils m’ont battu en hurlant des slogans. Je ne leur avais rien dit, rien fait, je ne les avais pas blessés ».
oumma
Totalement indifférent au sort effroyable subi par la minorité musulmane, contre laquelle se déchaînent des hordes barbares d’hindous en toute impunité, l’incendiaire de Washington n’a en revanche pas boudé son plaisir lorsqu’il s’est agi de sceller son entente avec son homologue indien, et leader de l’extrême droite hindoue. Qui se ressemble s’assemble…
Parmi les nombreuses victimes musulmanes, sans nom et sans voix, de cette répression implacable, un visage marqué par la sauvagerie du lynchage qui lui a été infligé dans la rue, en plein jour, a fait le tour du monde, après être apparu dans une vidéo devenue virale.
Mis au ban de la société indienne, comme l’ensemble de ses coreligionnaires, par le très controversé Citizen Amendment Act (CAA), la loi sur la nationalité clairement islamophobe, Mohammad Zubair a en plus, comme tant d’autres malheureusement, enduré un supplice moyenâgeux dont il a réchappé miraculeusement.
A jamais meurtri dans sa chair et son âme, il a accepté de raconter face caméra ce jour où son destin a basculé dans l’horreur, lorsqu’en rentrant chez lui après s’être recueilli dans la mosquée qu’il fréquente assidûment, une foule hindoue haineuse, munie de bâtons et de barres de fer, a surgi devant lui. Rapidement encerclé, Mohammad Zubair a été roué de coups avec une violence inouïe, puis laissé pour mort.
Emeutes de New Delhi : “Il faut tuer le Mollah”
« A la manière dont ils hurlaient des slogans communautaires ‘Nous vous saluons Seigneur Ram, Il faut tuer le Mollah”, je me suis dit que je n’allais pas survivre.
La photo de ce terrible lynchage prise à New Delhi est devenue virale.
20 à 25 hommes ont commencé à me battre, tandis que les autres sont restés debout, impassibles, comme s’ils assistaient à un spectacle. Ils étaient des centaines derrière eux. Ils ont continué à me frapper. Personne n’a fait un geste pour me sauver. Je gisais sur le sol inconscient, mes vêtements étaient taches de sang.
Ils ont vu ma casquette, ma barbe et ma tenue traditionnelle. C’est à cela qu’ils m’ont identifié comme étant musulman. Ils m’ont battu en hurlant des slogans. Je ne leur avais rien dit, rien fait, je ne les avais pas blessés ».
oumma
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