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«One, two, three, viva l’Algérie» et la voix de Bouhired résonnent au César

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  • «One, two, three, viva l’Algérie» et la voix de Bouhired résonnent au César

    février 29, 2020

    L'actrice Lyna Khoudri (à gauche) et la réalisatrice Mounia Meddour. D. R.
    Par Houari A. – Le film «Papicha» de Mounia Meddour a remporté le César du meilleur premier film, alors que la jeune actrice Lyna Khoudri a été sacrée meilleur espoir féminin. Invitées à monter sur scène pour recevoir leur prix, les deux Algériennes ont entonné, avec l’ensemble de l’équipe qui a concouru à la réalisation du film primé, le fameux slogan «One, two, three, viva l’Algérie», suivi d’une chaude acclamation du gotha du 7e Art français.

    L’étoile montante du cinéma Lyna Khodri a tenu à lire un message de l’icône de la Guerre de libération nationale et du Hirak, Djamila Bouhired, appelant la femme algérienne à poursuivre son combat pour son émancipation et sa liberté. Un message longuement applaudi par une assistance émue aux larmes. La réalisatrice a, pour sa part, affirmé qu’il lui a fallu «énormément de courage» pour se décider «à raconter cette histoire personnelle, douloureuse, mais nécessaire». «C’est un témoignage important du combat des femmes en Algérie, du combat des femmes de façon générale», a-t-elle insisté.

    Le film «Papicha», remarqué en mai 2019 au Festival de Cannes dans la section Un certain regard et récompensé par trois prix au Festival du film francophone d’Angoulême, a représenté l’Algérie aux Oscars mais n’est pas encore sorti dans le pays. L’avant-première du film était prévue le 21 septembre dernier mais sa projection a été annulée in extremis pour des raisons inexpliquées.

    Le film, réalisé par la fille du cinéaste Azzedine Meddour, forcé à l’exil en raison des menaces terroristes, raconte l’histoire d’une jeune fille résidant dans une cité universitaire et rêvant de devenir styliste de mode. Alors que la situation sécuritaire se dégrade et que l’intégrisme islamiste véhiculé par le FIS d’Ali Benhadj s’installe inexorablement, la jeune étudiante refuse de se plier au diktat des hordes fanatisées et décide d’organiser un défilé de mode. Le long-métrage est d’une brûlante actualité et vient rappeler aux amnésiques qui s’enorgueillissent de poser aux côtés du nervi de l’ancien parti extrémiste la terreur que les salafistes ont semée en Algérie, massacrant hommes, femmes et enfants et imposant leurs règles moyenâgeuses par la force et l’intimidation.

    Ces «démocrates» qui s’acoquinent avec le FIS devraient en prendre de la graine.

    H. A.
    dzpat
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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    • #3
      - la première consécration de" yatnahaw ga3"

      "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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      • #4
        Bravo pour l'equuipe et tous ceux qui ont élevé le niveau du septieme art algerien estampillé "hirak".

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        • #5
          Bravo pour l'équipe ,mais je ne veux pas jouer le trouble-fête ,
          c'est quand même scandaleux de primer en même temps ce violeur de Polanski
          L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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          • #6
            Bravo et bon rappel pour ne jamais oublier la décennie noire.

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            • #7
              Bravo pour l'equuipe et tous ceux qui ont élevé le niveau du septieme art algerien estampillé "hirak".
              chiche une projection a bab el oued (pour les hirakistes les plus civilises des marcheurs) pas la peine d essayer dans les autres communes d alger


              tu verras le hirak sous un autre angle
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                Bravo et bon rappel pour ne jamais oublier la décennie noire.
                pour memoire..assassinee a la fleur de l'age..que nul ne l'oublie ...mais a voir les marches du vendredi....on peut en douter ..

                Cette blessure infectée et qui ne veut pas se refermer

                Je me souviens comme si c’était hier de cette journée fatidique du 28 février 1994, qui a vu notre chère Katia, lycéenne âgée de 17 ans, assassinée pour avoir refusé de porter le voile contre sa volonté. En hommage à cette date du 28/02/1994-28/02/2020, ma pensée va aussi bien à toutes les victimes civiles de l’intégrisme religieux et à toutes les autres corporations confondues, à savoir les intellectuels, les forces de sécurité et les autres, sans oublier bien sûr notre armée qui a été d’un très grand secours à toutes ces victimes civiles qui se sont opposées à ces monstres qui voulaient faire de notre pays un État théocratique, à l’image de tout ce qui nous entoure aujourd’hui, avec l’instrumentalisation de la parole divine. L’armée a été le rempart contre l’hydre intégriste ; elle mérite notre respect. Elle a défendu cette population courageuse qui s’est opposée les mains nues à ce complot concocté de longue date.

                liberte...




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                • #9
                  c'est quand même scandaleux de primer en même temps ce violeur de Polanski
                  Une preuve de plus que le juifs sionistes ont la mainmise sur tout.
                  ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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