Des similitudes entre la Palestine et le Sahara Occidental sont criardes.
- Encouragés par le « plan de paix » américain, les colons de Cisjordanie voient leurs idées triompher, à l’heure des législatives israéliennes du 2 mars. Le rêve initial d’une poignée de zélotes s’est imposé au pays.
Ils ont gagné. Ce qui n’était au départ qu’une poignée de zélotes est parvenu à imposer son rêve à Israël : mardi 28 janvier, les colons israéliens triomphaient à l’annonce du « plan de paix » du président américain Donald Trump, dans l’East Room de la Maison Blanche. Cette « vision » américaine offre à Israël d’annexer l’ensemble des colonies construites en Cisjordanie, sur les terres conquises à la suite de la guerre de 1967, et suspend la création d’un Etat palestinien à d’improbables conditions. Elle proclame la victoire des colons par K.-O., sans aucune négociation possible.
Qu’importe si l’administration Trump a temporisé depuis, exigeant du premier ministre Benyamin Nétanyahou qu’il patiente jusqu’au résultat des législatives israéliennes, prévues le 2 mars, pour passer à l’acte. En campagne, M. Nétanyahou parcourt déjà la « Judée-Samarie » des colons (la Cisjordanie sous contrôle israélien), aux côtés de l’ambassadeur américain David Friedman et du comité israélo-américain chargé d’établir le tracé précis des zones annexées. A Ariel, dans le nord, le 24 février, les deux hommes écoutaient les conseils de colons en costume-cravate, administrateurs respectés de villes qui représentent aujourd’hui près de 600 000 habitants, en Cisjordanie occupée et autour de Jérusalem-.
Le Monde.fr
- Encouragés par le « plan de paix » américain, les colons de Cisjordanie voient leurs idées triompher, à l’heure des législatives israéliennes du 2 mars. Le rêve initial d’une poignée de zélotes s’est imposé au pays.
Ils ont gagné. Ce qui n’était au départ qu’une poignée de zélotes est parvenu à imposer son rêve à Israël : mardi 28 janvier, les colons israéliens triomphaient à l’annonce du « plan de paix » du président américain Donald Trump, dans l’East Room de la Maison Blanche. Cette « vision » américaine offre à Israël d’annexer l’ensemble des colonies construites en Cisjordanie, sur les terres conquises à la suite de la guerre de 1967, et suspend la création d’un Etat palestinien à d’improbables conditions. Elle proclame la victoire des colons par K.-O., sans aucune négociation possible.
Qu’importe si l’administration Trump a temporisé depuis, exigeant du premier ministre Benyamin Nétanyahou qu’il patiente jusqu’au résultat des législatives israéliennes, prévues le 2 mars, pour passer à l’acte. En campagne, M. Nétanyahou parcourt déjà la « Judée-Samarie » des colons (la Cisjordanie sous contrôle israélien), aux côtés de l’ambassadeur américain David Friedman et du comité israélo-américain chargé d’établir le tracé précis des zones annexées. A Ariel, dans le nord, le 24 février, les deux hommes écoutaient les conseils de colons en costume-cravate, administrateurs respectés de villes qui représentent aujourd’hui près de 600 000 habitants, en Cisjordanie occupée et autour de Jérusalem-.
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