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"Gardez votre liberté chez vous, ici vous êtes en Egypte …"
Les images qui ont été partagées à la suite des agressions sauvages d'éléments de la sécurité égyptienne contre les supporters espérantistes, lors du match Zamalek - EST et les vidéos des Tunisiens arrêtés dans un centre de detention à l’aéroport du Caire prés de personnes suspectées d’être contaminées par le Coronavirus., ne sont en réalité qu'une partie de l'iceberg de ce que ces derniers ont enduré durant les heures qui ont suivi la rencontre.
Ce sont plutôt les témoignages de quelques-uns de ces supporters, échappant de l'enfer égyptien et rentrés fort heureusement sains et saufs, qui nous donnent la chair de poule.
Le jeune Haythem a donné un récit précis des événements, dans son témoignage sur Mosaïque Fm : les agressions des sécuritaires égyptiens en civil ont commencé dès le début de la rencontre, chassant tout supporter qui bouge de son siège et qui est directement arrêté, sous une pluie d'insultes et de coups dénotant une répression gratuite des supporters.
Et parmi les "reproches" aux Tunisiens entendus de la part de ces agents, selon les propos de Haythem, c'est d'avoir provoqué le chaos chez eux à cause de notre révolution et qu'il n'est pas question de liberté sur la terre égyptienne : "Gardez votre liberté chez vous, ici vous êtes en Egypte …", ceci entre autres propos tenus. Cela sans parler des injures et des humiliations continues contre les supporters et la dénigration de notre démocratie et de la révolution !!!
Ce n'était pas une "réaction disproportionnée" de la part des forces policières égyptiennes, comme l'avancent certaines informations "apaisantes", contre les supporters espérantistes qui ne se sont, pas à vrai dire, comportés abusivement, c'est plutôt, d'après le témoin, une véritable haine qu'ils portent à notre pays, à notre mouvement libérateur, à notre jeune démocratie, comme les insultes continues qu'ils ont tenues envers les personnes arrêtées le prouvent.
Haythem a précisé que les supporters libérés restent jusqu'à ce soir abandonnés à l'aéroport et livrés à leur sort, en attendant le vol qui les ramènera au bercail, à leur petit paradis de Tunisie.
Par-dessus tous les événements vécus et les atrocités subis par le public espérantiste au Caire, c'est une très grave atteinte à la souveraineté physique de tous les Tunisiens et à la dignité de la Tunisie à laquelle le nouveau gouvernement, la diplomatie tunisienne et Kais Saied en premier lieu, doivent réagir et répondre dans les plus brefs délais et non pas laisser, comme on l'a toujours vécu auparavant, que les "esprits se calment", et qu'ils pourraient justifier comme "juste un match de football et des échauffourées de stade".
Non Messieurs, nous avons été tous humiliés et "de la meilleure des manières égyptiennes" et vous avez le devoir de défendre le citoyen tunisien partout où il se trouve sur cette Terre.
Vous avez l'obligation de dénoncer officiellement ces agressions, d'exprimer votre réprobation de tels comportements haineux et d'exiger des excuses qui ne serviront en fin compte à rien, mais qui seront un signal fort à tous.
Jameleddine Ben Abdessamad
Les images qui ont été partagées à la suite des agressions sauvages d'éléments de la sécurité égyptienne contre les supporters espérantistes, lors du match Zamalek - EST et les vidéos des Tunisiens arrêtés dans un centre de detention à l’aéroport du Caire prés de personnes suspectées d’être contaminées par le Coronavirus., ne sont en réalité qu'une partie de l'iceberg de ce que ces derniers ont enduré durant les heures qui ont suivi la rencontre.
Ce sont plutôt les témoignages de quelques-uns de ces supporters, échappant de l'enfer égyptien et rentrés fort heureusement sains et saufs, qui nous donnent la chair de poule.
Le jeune Haythem a donné un récit précis des événements, dans son témoignage sur Mosaïque Fm : les agressions des sécuritaires égyptiens en civil ont commencé dès le début de la rencontre, chassant tout supporter qui bouge de son siège et qui est directement arrêté, sous une pluie d'insultes et de coups dénotant une répression gratuite des supporters.
Et parmi les "reproches" aux Tunisiens entendus de la part de ces agents, selon les propos de Haythem, c'est d'avoir provoqué le chaos chez eux à cause de notre révolution et qu'il n'est pas question de liberté sur la terre égyptienne : "Gardez votre liberté chez vous, ici vous êtes en Egypte …", ceci entre autres propos tenus. Cela sans parler des injures et des humiliations continues contre les supporters et la dénigration de notre démocratie et de la révolution !!!
Ce n'était pas une "réaction disproportionnée" de la part des forces policières égyptiennes, comme l'avancent certaines informations "apaisantes", contre les supporters espérantistes qui ne se sont, pas à vrai dire, comportés abusivement, c'est plutôt, d'après le témoin, une véritable haine qu'ils portent à notre pays, à notre mouvement libérateur, à notre jeune démocratie, comme les insultes continues qu'ils ont tenues envers les personnes arrêtées le prouvent.
Haythem a précisé que les supporters libérés restent jusqu'à ce soir abandonnés à l'aéroport et livrés à leur sort, en attendant le vol qui les ramènera au bercail, à leur petit paradis de Tunisie.
Par-dessus tous les événements vécus et les atrocités subis par le public espérantiste au Caire, c'est une très grave atteinte à la souveraineté physique de tous les Tunisiens et à la dignité de la Tunisie à laquelle le nouveau gouvernement, la diplomatie tunisienne et Kais Saied en premier lieu, doivent réagir et répondre dans les plus brefs délais et non pas laisser, comme on l'a toujours vécu auparavant, que les "esprits se calment", et qu'ils pourraient justifier comme "juste un match de football et des échauffourées de stade".
Non Messieurs, nous avons été tous humiliés et "de la meilleure des manières égyptiennes" et vous avez le devoir de défendre le citoyen tunisien partout où il se trouve sur cette Terre.
Vous avez l'obligation de dénoncer officiellement ces agressions, d'exprimer votre réprobation de tels comportements haineux et d'exiger des excuses qui ne serviront en fin compte à rien, mais qui seront un signal fort à tous.
Jameleddine Ben Abdessamad