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L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pourrait décider de renforcer l’accord de réduction de sa production pétrolière durant le courant de la semaine, avec ou sans le concours de la Russie, afin de limiter la chute libre des cours de pétrole causée par l’épidémie mondiale du coronavirus, rapporte ce dimanche 1er mars l’agence Reuters. La Russie a jusqu’à présent fait part de sa réticence à participer à une plus forte réduction de sa production pétrolière, estimant qu’un renforcement de l’accord de réduction de l’Opep+ pourrait ne pas avoir les effets escomptés sur la demande pétrolière.
Le président russe Vladimir Poutine a fait savoir dans ce cadre que les cours actuels du pétrole étaient acceptables pour le budget de son pays et que la Russie, pays clé de l’Opep+, a suffisamment de ressources pour faire face à une plus grande détérioration de l’économie mondiale.
« L’Arabie saoudite veut empêcher les prix de s’effondrer, mais la Russie continue de refuser. Donc la seule voie pourrait être pour l’Opep de réduire sa production toute seule, ce qui n’enverrait pas un bon signal au marché », a indiqué une source citée par Reuters. « Il devrait y avoir une réduction, il n’y a pas d’autre option », a ajouté une autre source, ajoutant qu’une autre option pourrait être pour l’Opep de retarder la décision jusqu’à ce que les prix bas forcent Moscou à se joindre à l’accord.
Le cours du baril de Brent, prix de référence pour le Sahara Blend algérien, a terminé la semaine à 50,10 dollars ce vendredi, ayant perdu 24% depuis le 1er janvier. Pour tenter d’endiguer la chute causée par le coronavirus, l’Opep a discuté la possibilité de réduire sa production d’un million de barils journaliers supplémentaires, soit 600 000 barils journaliers de plus que proposé initialement.
L’Opep et alliés doivent se réunir à Vienne les 5 et 6 mars prochains afin de tenter d’arriver à un accord sur la production.
TSA
Le président russe Vladimir Poutine a fait savoir dans ce cadre que les cours actuels du pétrole étaient acceptables pour le budget de son pays et que la Russie, pays clé de l’Opep+, a suffisamment de ressources pour faire face à une plus grande détérioration de l’économie mondiale.
« L’Arabie saoudite veut empêcher les prix de s’effondrer, mais la Russie continue de refuser. Donc la seule voie pourrait être pour l’Opep de réduire sa production toute seule, ce qui n’enverrait pas un bon signal au marché », a indiqué une source citée par Reuters. « Il devrait y avoir une réduction, il n’y a pas d’autre option », a ajouté une autre source, ajoutant qu’une autre option pourrait être pour l’Opep de retarder la décision jusqu’à ce que les prix bas forcent Moscou à se joindre à l’accord.
Le cours du baril de Brent, prix de référence pour le Sahara Blend algérien, a terminé la semaine à 50,10 dollars ce vendredi, ayant perdu 24% depuis le 1er janvier. Pour tenter d’endiguer la chute causée par le coronavirus, l’Opep a discuté la possibilité de réduire sa production d’un million de barils journaliers supplémentaires, soit 600 000 barils journaliers de plus que proposé initialement.
L’Opep et alliés doivent se réunir à Vienne les 5 et 6 mars prochains afin de tenter d’arriver à un accord sur la production.
TSA