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L’Algérie réactive le recours à des fonctionnaires pour la représenter dans des réunions internationales qu’accueille le Maroc. En témoigne la séance d’ouverture, ce lundi à Marrakech, de la 8e réunion ministérielle de la conférence du «Dialogue 5+5» sur la migration. L’Algérie, pays membre de ce forum, a nettement réduit le niveau de sa représentativité. Son ministre des affaires étrangères a boudé l’événement.
Une décision prévisible dans le contexte des relations tendues entre Rabat et Alger, marqué par les dernières passes d’armes à distance entre Nasser Bourita et Sabri Boukadoum aux sujets de l’ouverture des consulats généraux de pays africains à Laayoune et Dakhla et le Forum Crans Montana.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le voisin de l’Est procède ainsi en temps de confrontation ouverte avec le royaume. Pour mémoire, en plein crise du drapeau du consulat algérien à Casablanca arraché par un Marocain en novembre 2013, le voisin de l’Est avait envoyé à la conférence ministérielle sur la sécurité des frontières au Sahel, tenue le 14 décembre de la même année à Rabat, un simple fonctionnaire de son département des Affaires étrangères.
Et de récidiver à l’occasion de la 32e session du Conseil des ministres étrangères de l’Union du Maghreb arabe, organisée le 9 mai 2014. Alger y avait dépêché son ambassadeur accrédité en Tunisie.
Ya biladi
Une décision prévisible dans le contexte des relations tendues entre Rabat et Alger, marqué par les dernières passes d’armes à distance entre Nasser Bourita et Sabri Boukadoum aux sujets de l’ouverture des consulats généraux de pays africains à Laayoune et Dakhla et le Forum Crans Montana.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le voisin de l’Est procède ainsi en temps de confrontation ouverte avec le royaume. Pour mémoire, en plein crise du drapeau du consulat algérien à Casablanca arraché par un Marocain en novembre 2013, le voisin de l’Est avait envoyé à la conférence ministérielle sur la sécurité des frontières au Sahel, tenue le 14 décembre de la même année à Rabat, un simple fonctionnaire de son département des Affaires étrangères.
Et de récidiver à l’occasion de la 32e session du Conseil des ministres étrangères de l’Union du Maghreb arabe, organisée le 9 mai 2014. Alger y avait dépêché son ambassadeur accrédité en Tunisie.
Ya biladi
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