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Les procès des hommes du système Bouteflika qui continuent de défiler, tantôt au tribunal de Sidi M’hamed, tantôt à la Cour d’Alger ou, comme c’était le cas au tout début des convocations, à la Cour suprême, viennent réveiller, en tout un chacun, un sentiment de profonde amertume de ce qu’il est advenu de l’Algérie sous le règne du Président déchu.
Les vingt ans de la gouvernance bouteflikienne, qui a achevé de mettre à genoux le pays, après la dilapidation des immenses ressources financières tirées des hydrocarbures, ont démontré, tout compte fait, que le peuple algérien n’a pas eu affaire à un Président venu tenter de remettre le pays sur les rails et qui a échoué, mais plutôt à une véritable opération d’anéantissement du pays. Et pour cause. L’Histoire retiendra le mal fait durant ces quatre mandats de la malédiction à l’endroit des fondements mêmes de la société algérienne.
Gouvernance calamiteuse, généralisation de la corruption, dilapidation des richesses nationales, népotisme… Celui que les faiseurs de roi avaient présenté en 1999 comme l’homme de la situation et du consensus, pour un pays qui sortait à peine de la décennie noire, s’est révélé le pire ennemi de la nation tant les ravages causés par le système qu’il a mis en place sont incommensurables. Que ce soit dans sa structuration ou dans son fonctionnement, le système Bouteflika ressemble à s’y méprendre à une entreprise de destruction massive du pays qui doit relever de la haute trahison et, donc, passible de la peine capitale. Évidemment, ce serait peut-être interprété comme un tir sur une ambulance que de dire que l’homme, certes, aujourd’hui perclus et ayant presque perdu l’usage de la parole, doit passer à la potence pour tout le pillage programmé dont le pays a été le théâtre pendant son règne.
Mais pour le commun des Algériens, il serait tout simplement illogique de voir défiler à la barre les hommes qui ont fait partie de ce système et l’ont servi durant toutes ces années, pour répondre de leurs méfaits, sans juger celui qui a été le parrain de la camarilla. Son procès, même symbolique, réclamé par le mouvement populaire et certains acteurs politiques, doit avoir lieu… pour l’Histoire. Liberté
Les vingt ans de la gouvernance bouteflikienne, qui a achevé de mettre à genoux le pays, après la dilapidation des immenses ressources financières tirées des hydrocarbures, ont démontré, tout compte fait, que le peuple algérien n’a pas eu affaire à un Président venu tenter de remettre le pays sur les rails et qui a échoué, mais plutôt à une véritable opération d’anéantissement du pays. Et pour cause. L’Histoire retiendra le mal fait durant ces quatre mandats de la malédiction à l’endroit des fondements mêmes de la société algérienne.
Gouvernance calamiteuse, généralisation de la corruption, dilapidation des richesses nationales, népotisme… Celui que les faiseurs de roi avaient présenté en 1999 comme l’homme de la situation et du consensus, pour un pays qui sortait à peine de la décennie noire, s’est révélé le pire ennemi de la nation tant les ravages causés par le système qu’il a mis en place sont incommensurables. Que ce soit dans sa structuration ou dans son fonctionnement, le système Bouteflika ressemble à s’y méprendre à une entreprise de destruction massive du pays qui doit relever de la haute trahison et, donc, passible de la peine capitale. Évidemment, ce serait peut-être interprété comme un tir sur une ambulance que de dire que l’homme, certes, aujourd’hui perclus et ayant presque perdu l’usage de la parole, doit passer à la potence pour tout le pillage programmé dont le pays a été le théâtre pendant son règne.
Mais pour le commun des Algériens, il serait tout simplement illogique de voir défiler à la barre les hommes qui ont fait partie de ce système et l’ont servi durant toutes ces années, pour répondre de leurs méfaits, sans juger celui qui a été le parrain de la camarilla. Son procès, même symbolique, réclamé par le mouvement populaire et certains acteurs politiques, doit avoir lieu… pour l’Histoire. Liberté
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