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En Espagne, 40% des terroristes appréhendés sont d’origine marocaine

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  • En Espagne, 40% des terroristes appréhendés sont d’origine marocaine

    Mais est-ce scoop? Tout le monde connaissait ce fléau et il suffit de s'en rapporter à l'article de Jeune Afrique " Born in Marocco"

    Pas un mot sur l’attentat de Barcelone, survenu à peine trois jours plus tôt
    Reste que si ce discours d’un roi émeut par l’intensité de sa foi africaine, il étonne aussi les médias européens par son non-dit. Pas un mot sur l’attentat de Barcelone, survenu à peine trois jours plus tôt. Rien sur les terroristes des Ramblas ou celui de Turku (Finlande), tous marocains – cette nationalité qui, disait Hassan II, ne s’acquiert ni ne se perd. Tout pour l’Afrique, rien que de l’Afrique, comme si le royaume n’était plus concerné par ce que perpètrent en Europe ses fils dévoyés.

    Cette indifférence n’est pourtant qu’apparente, elle est même tout le contraire de la réalité. Il y a d’abord l’habitude souveraine : dans ses discours comme dans ses actes, un roi marocain ne mélange pas les genres et ne saurait laisser flotter son propos au fil de l’actualité, si convulsive fût-elle. Il y a, surtout, la prise en compte d’un double constat. Le fait d’abord que l’État marocain n’a plus de prise sur ceux de ses ressortissants dont la radicalisation s’est effectuée en Europe, sous la juridiction et la surveillance (parfois aléatoires) des services de sécurité européens et dans un contexte (échec des politiques d’intégration, frustrations sociales, sentiment de rejet) spécifiquement européen.

    Parmi les terroristes de Barcelone, certains avaient quitté le royaume à l’âge de 5 ans, voire dès l’âge de 6 mois, et prenaient soin de ne donner, lors de leurs séjours dans leurs localités d’origine, aucun signe repérable de militantisme-.

    Jeune Afrique.

  • #2
    " cette nationalité qui, disait Hassan II, ne s’acquiert ni ne se perd".

    Or, selon Gilles Perrault dans livre "Notre ami le roi" (bréviaire reconnu d'égard au Maroc), il paraît que c'est en préambule de la Constitution marocaine qu'il est (fut?) édictée cette apodictique.

    Mais alors comment expliquer que le "marocain" Abraham Serfaty fut expulsé du Maroc car "brésilien" et réhabilité par le diffus M6 en tant que Marocain?

    Il en est de même de l'affaire de la "Gandhi" sahraouie Aminatou Haidar qui fut interdite d'entrée au Maroc en dépit du fait qu'elle voyageait avec un passeport marocain?

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    • #3
      - La version officielle marocain veut qu’Aminatou Haïdar aurait « renoncé » à sa nationalité marocaine en laissant vierge la case « nationalité » que remplit chaque voyageur débarquant au Maroc, et en indiquant « Sahara occidental » au lieu de « Maroc » comme lieu de résidence.

      Il va de soi que cette version est totalement dénuée du moindre fondement légal: le droit marocain de la nationalité est régi par le dahir n° 1-58-250 du 21 safar 1378 (6 septembre 1958) portant Code de la nationalité marocaine, qui contient des dispostions précises en matière de perte de la nationalité marocaine (contrairement au dicton selon lequel « la nationalité marocaine ne se perd ni ne s’acquiert« , la nationalité marocaine peut parfaitement s’acquérir et être perdue).

      Rappelons ici la règle universelle qui veut que la nationalité n’est pas à la disposition de l’individu, qui serait libre de l’acquérir ou de la perdre selon sa propre volonté, mais une prérogative souveraine de l’Etat, indispensable pour l’identification des individus et des droits dont ils disposent, et qui fait partie de l’état-civil des individus au même titre que la filiation, le genre ou le nom. Même si un individu souhaite changer de nationalité, l’intervention de l’Etat sera indispensable pour lui donner un effet, au-delà d’ une simple mention ou omission sur une fiche de débarquement d’un aéroport.

      En cas d’une acceptation de la demande de perte de la nationalité marocaine par le ministère de la justice, un décret en ce sens aurait dû être publié au Bulletin officiel du Royaume du Maroc.

      Il est donc clair que ce qui est reproché à Aminatou Haïdar ne peut en aucun cas constituer une demande en perte de la nationalité marocaine telle que régie par le Code de la nationalité marocaine.

      La question de la nationalité d’Aminatou Haïdar est donc réglée: née marocaine, elle demeure marocaine, la nationalité n’étant pas liée aux opinions politiques de l’intéressé. Au demeurant, on notera que son séparatisme ne l’a pas empêchée de demander un passeport marocain (pas plus qu’il ne l’a empêché d’être une employée municipale à Boujdour), sans compter le caractère assez original d’une grève de la faim menée par une séparatiste pour obtenir le passeport d’un Etat qu’elle considère comme puissance occupante.

      L’affaire Aminatou Haïdar n’est par ailleurs pas sans rappeler l’affaire Abraham Serfaty, expulsé du Maroc au lendemain de sa grâce en 1991 par le ministère de l’intérieur en tant que « brésilien », appréciation qui fût, à la honte de la justice marocaine, avalisée par la Cour suprême….

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      • #4
        Il est scandaleux par Ya..bi d'insinuer telle hérésie!!:22::22:

        -Terrorisme : En Espagne, «trois accusés sur quatre sont nés au Maroc ou en Espagne»

        Dans son rapport annuel pour l’année 2019, l’Observatoire international des études sur le terrorisme affirme que la plupart des personnes arrêtées en Espagne «sont des citoyens marocains ou espagnols». Said Lak'hal, expert des mouvements islamistes et terroristes, analyse les constats de ce rapport, notamment pour le Maroc et les Marocains d’Espagne.

        L’Observatoire international des études sur le terrorisme (OIET) a rendu public son rapport annuel sur la menace terroriste dans le monde. Selon ce document publié il y a quelques jours, la tendance amorcée en 2018, qui a connu une diminution considérable des attaques terroristes sur le sol européen, s’est poursuivie en 2019.

        Ainsi, «les 15 attaques djihadistes enregistrées en 2017 ont été réduites à sept en 2018 puis à cinq en 2019» en Europe. Ce recul s’est aussi traduit en termes de nombre de victimes de ces attentats, qui a baissé de 62 morts en 2017 à sept en 2019-.

        Ya...bi

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