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L’Algérien entre les mosquées politiques et les bars sauvages

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  • L’Algérien entre les mosquées politiques et les bars sauvages

    Le 24 février 1971, le président Houari Boumediene (1932-1978) a décidé unilatéralement la nationalisation du pétrole algérien, jusqu’ici sous l’autorité des sociétés multinationales françaises. La décision a offusqué les milieux politiques et économiques parisiens. Et la réponse n’a pas tardé à venir. Ainsi, la France a décidé de prendre des mesures de sanction contre l’Algérie insoumise, entre autres le boycott du vin algérien, reconnu mondialement par sa qualité exceptionnelle, et l’un des vins préférés des Français.

    En réponse à l’embargo français, sous une colère démesurée, une décision hâtive, non réfléchie, a été prise par le raïs Boumediene. De ce fait, ce dernier a ordonné de déraciner, d’arracher toutes les vignes. Remplacer la récolte des vignobles par le blé ! Le déblayage de tous les champs de vignobles qui donnaient les meilleurs raisins de table et raisins au vin.

    La saison suivante, les champs, qui jadis donnaient une récolte exemplaire en raisins, n’ont rien donné en moisson de blé ! Saison des vaches maigres ! Tout simplement parce que ces terres étaient bonnes pour la production des raisins, et exclusivement les raisins ! Ainsi, des milliers de fellahs et d’ouvriers agricoles se sont retrouvés au chômage.

    Les islamistes ont sauté sur l’occasion en demandant l’interdiction de la consommation d’alcool et ont réclamé la fermeture des bars. L’Algérie, à cette époque, disposait des plus beaux bars méditerranéens, dans les villes côtières comme dans celles de l’intérieur !

    Parallèlement aux appels à la fermeture des bars, les islamistes se sont mobilisés dès les années soixante-dix afin d’islamiser une population déjà musulmane depuis quatorze siècles ! Un islam algérien simple et civique. Ils ont multiplié la construction des mosquées politiques !

    Ainsi, et anarchiquement, des milliers de minarets ont poussé partout et n’importe comment dans le pays !

    Après trente ans de construction, le chiffre des mosquées et des lieux de prière a dépassé les trente mille ! Après trente ans de fermeture, le chiffre des bars ouverts ne dépasse pas la trentaine !

    Face à cette réalité chaotique, la nouvelle Algérie a changé de look !
    Résultat : les mosquées n’ont pas pu reproduire un Algérien qui respecte la citoyenneté. Nos villes sont devenues plus sales encore. Nos rues des dépotoirs. Les trottoirs squattés par les vendeurs à la sauvette et par la saleté. Personne ne respecte le travail. Les femmes harcelées.

    Résultat : trente ans de fermeture des bars et des points-dépôts de vente de boissons alcoolisées. Quelques walis, sous la pression des islamistes locaux, ont décidé, tout en piétinant la loi, de fermer les bars et d’interdire la vente légale de ces boissons sur leur territoire. Cette situation a engendré, d’abord, une mini-mafia de vendeurs trabendistes des boissons alcoolisées.

    Cette boisson se vend à un prix exorbitant dans des villes de l’intérieur ; cela fait le bonheur des caïds des bouteilles !

    La fermeture des bars n’a pas baissé le nombre des buveurs ; quelques études classent l’Algérie parmi les plus grands consommateurs de vin et boissons alcoolisées, à l’échelle mondiale !

    La fermeture des bars a engendré un phénomène sociétal morbide.
    Avec la fermeture de ces espaces réservés, toute l’Algérie est devenue un bar à ciel ouvert !

    Ne trouvant de lieu légal et sécurisé pour assouvir ce besoin naturel et humain, les jeunes ont fait de nos belles forêts des bars sauvages !

    Et les fermetures des bars ont transformé les bords des routes nationales en vidoirs des bouteilles et cannettes de bière et d’autres boissons !

    Un paysage dégoûtant !

    En conclusion, la décision de Boumediene a massacré les vignobles, et la terre n’a pas donné de blé. Ni pain ni vin. La multiplication des constructions des milliers de mosquées politiques et les prêches quotidiens ou hebdomadaires à la sauce idéologique des frères musulmans n’ont pas pu instruire ni construire un citoyen positif. La fermeture des bars n’a pas diminué le nombre de buveurs, au contraire, elle est devenue la source de plusieurs accidents et agressions nocturnes !

    Mais, dans toute cette histoire, le problème est ailleurs !

    Et quoi faire ?
    Sur le plan politique, il faut refonder la nation par la création d’un État civil, ni religieux ni militaire ! Une société de citoyenneté participative.

    Sur le plan pédagogique, défendre une école purement républicaine !

    Amine Zaoui.

  • #2
    Et quoi faire ?
    Sur le plan politique, il faut refonder la nation par la création d’un État civil, ni religieux ni militaire ! Une société de citoyenneté participative.

    Sur le plan pédagogique, défendre une école purement républicaine !
    Temps que le peuple se prosternera chaque vendredi et écoutera les islamiques leurs vendent leurs louanges à dieu.
    Le pays restera cette poubelle qui déborde d'immondices.

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