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Sécheresse au Maroc: Les agriculteurs exhortent le gouvernement à la déclarer officiellement.

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  • Sécheresse au Maroc: Les agriculteurs exhortent le gouvernement à la déclarer officiellement.

    Le manque de pluies ne cesse d’avoir des retombées négatives aussi bien sur les agriculteurs que sur les éleveurs. Ces derniers, avec la pression de la sécheresse au Maroc et la hausse du prix des aliments composés, bradent leur bétail.

    Face à cette situation, agriculteurs et éleveurs appellent le chef du gouvernement Saad El Othmani à déclarer officiellement le Maroc en état de sécheresse. Par ailleurs, le président de la coordination régionale des produits agricoles, Mohamed Boukriz, souligne que le Maroc souffre de sécheresses récurrentes depuis 2017; année où le gouvernement l’avait annoncé officiellement. L’Exécutif, ajoute-t-il, avait alors accordé aux agriculteurs une subvention pour 5 à 6 kilogrammes d’aliments par bête. Une quantité insuffisante, sachant que l’agriculteur va supporter, cette année, le poids de deux années de sécheresse; en plus des prix des aliments pour bétail qui ont quadruplé.

    Le quotidien Al Massae rapporte que Boukriz a appelé le gouvernement à intervenir d’urgence pour venir en aide aux agriculteurs. La première mesure que l’Exécutif doit prendre est de réduire ou d’annuler la taxe sur l’importation des aliments pour bétail. Seule cette option pourrait contribuer à la baisse des prix. Et d’ajouter que les subventions du gouvernement ne profitent qu’aux lobbies de ce secteur.

    Il indique qu’aucun des gouvernements précédents n’avait établi de plan d’urgence pour aider les agriculteurs et éleveurs; pendant les années où le Maroc avait enregistré des pics de sécheresse. Il a toujours fallu, souligne Boukriz, que le Roi intervienne pour que l’on débloque une aide aux agriculteurs. «Il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités car, si la situation demeure en l’état, on risque une forte mortalité au sein des cheptels. Chose qui obligera le gouvernement à importer le bétail au prix fort, alors qu’il a encore la possibilité d’agir pour sauver les agriculteurs».
    agrimaroc.ma
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Marco vert halieutis gouttes à gouttes, la politique des barrages de leurs majesté...les stations de dessalements, les stations d'épuration, les forages des puits pour les agriculteurs....


    on dirait que la presse marocaine parlait d'un autre pays et pas du Maroc...

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    • #3
      On en est arrivé à sacrifier sa farine pour sauver son cheptel

      Maroc : la farine utilisée pour combler le manque de pâturages
      5 mars 2020

      L’absence de précipitations et la rareté des pâturages ont poussé les éleveurs à penser à la farine comme alternative pouvant leur permettre de nourrir leur bétail. Cela se passe précisément dans les provinces du sud et dans la région de Guelmim-Oued Noun.

      L’intérêt des éleveurs pour la farine qu’ils transforment en aliments pour bétail en la mélangeant à de l’eau, a engendré une pénurie dans les marchés des provinces du sud. Les prix enregistrent une hausse jamais observée. Les pâturages, étendus sur 3 millions d’hectares dans la région de Guelmim-Oued Noun, font les frais de la sécheresse, rapporte le360.

      La pénurie de farine, risque de perdurer, car selon les premières données, la région de Guelmim-Oued Noun a connu, cette année, un déficit pluviométrique de 48 % par rapport à l’année dernière. La province d’Assa Zag enregistre un déficit de plus de 50 %, et celle de Sidi Ifni, un déficit de plus de 52 %. La faiblesse des précipitations a réduit de 28 % les surfaces cultivées, par rapport à 2019.

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