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Le baril new-yorkais s'écroule de 10% après l'échec du sommet de l'Opep.

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  • Le baril new-yorkais s'écroule de 10% après l'échec du sommet de l'Opep.



    Cours du petrole de clôture vendredi 6 mars 2020 21:30

    Cours de clôture: Le cours du pétrole coté à New York s'est effondré lundi, après le refus de la Russie d'accentuer les coupes de la production d'or noir proposées par l'Opep afin d'endiguer la chute des prix, plombés par le coronavirus.

    Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., baril de référence aux États-Unis, pour livraison en avril, a plongé de 10,1%, à 41,28 dollars, un niveau plus vu depuis avril 2016.

    Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai a lui dégringolé de 9,4% à 45,27 dollars à Londres, soit son prix de clôture le plus bas depuis près de quatre ans.


    A partir du 1er avril, compte tenu de la décision prise aujourd'hui, personne -- ni pays de l'OPEP, ni pays de l'OPEP+ -- n'a d'obligation de baisser la production", a déclaré le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak aux journalistes à l'issue de longues négociations à Vienne.

    Pour faire face à la très forte baisse des prix, affectés depuis le début de l'année par l'épidémie de pneumonie virale et ses conséquences sur la demande mondiale, l'Organisation des produits exportateurs de pétrole avait proposé une coupe collective supplémentaire de 1,5 million de barils par jour jusqu'à la fin de l'année 2020.

    Cette offre était conditionnée à l'approbation des 10 alliés de l'OPEP, réunis au sein de l'OPEP+.

    Principal partenaire du cartel, "la Russie n'a pas mordu à l'hameçon", estime Andrew Lebow de Commodity Research Group, qui rappelle que l'économie russe, plus diversifiée que celle de la plupart des membres du cartel, est moins dépendante du pétrole.

    Pour tenter de convaincre ses alliés, l'OPEP avait pourtant proposé qu'ils ne supportent qu'un tiers de l'ensemble des nouvelles coupes, soit 500.000 barils par jour.

    "La perspective de la Russie est très différente de celle de l'Arabie saoudite et des autres membres de l'OPEP", précise l'expert, qui rappelle que l'économie russe, plus diversifiée que la plupart des membres du cartel, est moins dépendante du pétrole.

    Deuxième pays producteur mondial de brut derrière les États-Unis et devant l'Arabie saoudite, la Russie a basé ses prévisions budgétaires sur un baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. à 42,4 dollars et répète se satisfaire des prix actuels.

    L'OPEP+ est déjà lié depuis début 2017 par un accord de réduction volontaire de 1,2 million de barils par jour (mbj), augmenté à 1,7 mbj en décembre dernier, afin d'endiguer la chute des prix dans un marché pâtissant d'une offre excédentaire.

    Cet accord expire à la fin du mois, mais la position russe vendredi semblait suggérer qu'il pourrait ne pas être reconduit.

    De son côté, l'Arabie saoudite a consenti en début d'année à retirer 400.000 barils quotidiens de sa propre production pendant trois mois.

    "Je pense qu'on pourrait voir les prix du pétrole (new-yorkais, ndlr) tomber sous les 40 dollars", s'aventure John Kilduff d'Again Capital.

    "On n'a encore pas vu le pire de la crise de la demande", ajoute l'expert.

  • #2
    A partir du 1er avril, compte tenu de la décision prise aujourd'hui, personne -- ni pays de l'OPEP, ni pays de l'OPEP+ -- n'a d'obligation de baisser la production", a déclaré le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak aux journalistes à l'issue de longues négociations à Vienne.
    Dans une perspective de croissance mondiale moribonde

    La célèbre maxime chacun pour soit et dieu pour tous est d'appication.

    C'est au contraire dans les moments de crise et moments difficiles que la solidarité internationale doit jouer mais la,
    Les intérêts individuels seuls comptent
    Et c'est ceux des plus forts qui s'en sortiront à l'image de la Russie et des monarchies arabes du golf.
    Le Nigeria, le Venezuela,,,,,,, et les autres payeront la facture
    Dernière modification par manneke, 07 mars 2020, 13h43.

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    • #3
      la récession est partout les gens ne voyage plus et la secheresse impacte serieusement l'agriculture
      Dernière modification par galaxy, 07 mars 2020, 18h06.

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      • #4
        Bof le prix du petrole hors contrat..
        Generalement un pays fort en production manufacturiere n'est pas fou pour se livrer en energie du marchè libre..
        Il doit faire des contrats de livraison a tres long terme..pour affronter les crises politiques..

        Un pays non manufactirier qui n'a pas besoin de beaucoup de petrol que pour le bruler pour se chauffer ou faire tourner des taxi dans une ville..ne trouve pas assez de petrole tout a ètè raflè par les contrats..il se retourne vers la quantitè qui reste..placè sur le marchè libre..

        Ce qui se dit personnelement je ne le comprend pas..
        Donc la chine la coree l'almagne la france les etats unis ont des contrats c'est l'exigence de la protection..il n'a pas le choix..l'industrie le pousse a conclure des contrats..

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        • #5
          Je pense qu'on pourrait voir les prix du pétrole (new-yorkais, ndlr) tomber sous les 40 dollars", s'aventure John Kilduff d'Again Capital.
          C'est un prix honnête et c'est une chance pour les pays producteurs de passer à autre chose.

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