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Travaux d’aménagement de Oued El-Harrach La réception prévue pour fin 2020
Les travaux entamés depuis le mois de juin 2012 pour la transformation de oued El-Harrach d’une voie fluviale hautement polluée en un espace de villégiature et de détente s’achèveront vers la fin 2020. Ce sont, là, les prévisions du directeur des ressources en eau de la wilaya d'Alger, Kamel Boukercha.
Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - « Le taux d'avancement du projet d'assainissement et d'aménagement de oued El-Harrach, s'étendant sur une longueur de 18,2 km dans la wilaya d’Alger, est actuellement de 85 %, sachant que le projet sera totalement réceptionné fin 2020 », a donc affirmé ce dernier à l’APS. Il a, cependant, relevé que le cours des travaux a été quelque peu ralenti dernièrement au centre-ville d’El-Harrach en raison «des pipelines de transport des dérivés du pétrole et de gaz (Naftal-Sonatrach) situés près de l’oued», expliquant de ce fait que «par mesure de sécurité, nous avons réduit le volume des travaux, en vue d’éviter d’éventuels accidents».
Kamel Boukerche a, d’ailleurs, révélé, selon la même source, que «ses services s'attelaient, en coordination avec la compagnie Sonatrach, à l'élaboration d'une étude technique en vue de trouver des solutions rapides au transfert des pipelines situés au centre-ville d'El-Harrach, afin d'aménager le cours de l’oued sur une distance de 1,5 km dans les délais impartis ».
Il a, en outre, fait savoir que «le principal problème qui se posait pour l'aménagement de cet oued était la protection de la population des risques des inondations et la possibilité de réutiliser les eaux notamment pour l'irrigation des espaces verts à Alger».
Il rappelle encore « que l’oued El Harrach s'étendait sur une longueur totale de 67 km, dont 18,2 km à Alger ». Il faut tout de même rappeler que la réception totale de ce projet devait se faire en 2019, comme l’avait indiqué le wali d’Alger à cette période, qui était Abdelkader Zoukh. C’était, du moins, l’objectif des autorités. Mais on l’aura constaté, une fois de plus, la cadence des travaux a été rythmée de manière récurrente par des retards, pour des raisons multiples. En ce qui concerne les réalisations déjà opérées pour qu’enfin aboutisse ce projet, des responsables de la wilaya d’Alger avaient indiqué que près de « 70% des eaux usées ont été assainies, et seront consacrées à l’arrosage et à la consommation », faisant savoir, au passage, que l’objectif principal est de débarrasser la capitale de ses eaux usées à 100%.
Il est vrai que la transformation de cet espace en un lieu de délassement et de distraction tel que dessiné sur les croquis est une chose qui fait rêver plus d’un Algérois. En sachant que cet endroit a été, depuis toujours, assimilé à de la souillure, notamment en raison des effluves peu agréables que l’oued El-Harrach dégage. Autant dire que l’achèvement de ce projet est attendu impatiemment. Les citoyens attendent de voir si le résultat sera à la hauteur de l’investissement de l’État dans ce projet, dans la mesure où il a coûté pas moins de 38 milliards de dinars. Sa réalisation est confiée à un groupement d’entreprises algéro-coréen, à savoir Cosider et Daewoo.
Notons que plusieurs espaces ont déjà été aménagés en aire écologique. Si les spécialistes ont indiqué qu’en plus de devenir un pôle de loisirs, cet endroit suscitera certainement l’intérêt d’opérateurs économiques et autres investisseurs.
Toutefois, les concepteurs de ce projet ont tenu à insister sur l’importance du respect de l’aspect écologique de cet espace, dans le cadre des travaux d’assainissement.
M. Z.
Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - « Le taux d'avancement du projet d'assainissement et d'aménagement de oued El-Harrach, s'étendant sur une longueur de 18,2 km dans la wilaya d’Alger, est actuellement de 85 %, sachant que le projet sera totalement réceptionné fin 2020 », a donc affirmé ce dernier à l’APS. Il a, cependant, relevé que le cours des travaux a été quelque peu ralenti dernièrement au centre-ville d’El-Harrach en raison «des pipelines de transport des dérivés du pétrole et de gaz (Naftal-Sonatrach) situés près de l’oued», expliquant de ce fait que «par mesure de sécurité, nous avons réduit le volume des travaux, en vue d’éviter d’éventuels accidents».
Kamel Boukerche a, d’ailleurs, révélé, selon la même source, que «ses services s'attelaient, en coordination avec la compagnie Sonatrach, à l'élaboration d'une étude technique en vue de trouver des solutions rapides au transfert des pipelines situés au centre-ville d'El-Harrach, afin d'aménager le cours de l’oued sur une distance de 1,5 km dans les délais impartis ».
Il a, en outre, fait savoir que «le principal problème qui se posait pour l'aménagement de cet oued était la protection de la population des risques des inondations et la possibilité de réutiliser les eaux notamment pour l'irrigation des espaces verts à Alger».
Il rappelle encore « que l’oued El Harrach s'étendait sur une longueur totale de 67 km, dont 18,2 km à Alger ». Il faut tout de même rappeler que la réception totale de ce projet devait se faire en 2019, comme l’avait indiqué le wali d’Alger à cette période, qui était Abdelkader Zoukh. C’était, du moins, l’objectif des autorités. Mais on l’aura constaté, une fois de plus, la cadence des travaux a été rythmée de manière récurrente par des retards, pour des raisons multiples. En ce qui concerne les réalisations déjà opérées pour qu’enfin aboutisse ce projet, des responsables de la wilaya d’Alger avaient indiqué que près de « 70% des eaux usées ont été assainies, et seront consacrées à l’arrosage et à la consommation », faisant savoir, au passage, que l’objectif principal est de débarrasser la capitale de ses eaux usées à 100%.
Il est vrai que la transformation de cet espace en un lieu de délassement et de distraction tel que dessiné sur les croquis est une chose qui fait rêver plus d’un Algérois. En sachant que cet endroit a été, depuis toujours, assimilé à de la souillure, notamment en raison des effluves peu agréables que l’oued El-Harrach dégage. Autant dire que l’achèvement de ce projet est attendu impatiemment. Les citoyens attendent de voir si le résultat sera à la hauteur de l’investissement de l’État dans ce projet, dans la mesure où il a coûté pas moins de 38 milliards de dinars. Sa réalisation est confiée à un groupement d’entreprises algéro-coréen, à savoir Cosider et Daewoo.
Notons que plusieurs espaces ont déjà été aménagés en aire écologique. Si les spécialistes ont indiqué qu’en plus de devenir un pôle de loisirs, cet endroit suscitera certainement l’intérêt d’opérateurs économiques et autres investisseurs.
Toutefois, les concepteurs de ce projet ont tenu à insister sur l’importance du respect de l’aspect écologique de cet espace, dans le cadre des travaux d’assainissement.
M. Z.
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