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A Alger, les féministes donnent de la voix dans le Hirak

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  • A Alger, les féministes donnent de la voix dans le Hirak

    Le « carré féministe » a réussi à s’imposer dans les marches contre le gouvernement initiées dans le pays depuis plus d’un an.

    Elles sont là, imperturbables, dressées derrière une banderole (« Nos droits, c’est tout le temps et partout ») tandis qu’autour d’elles les clameurs montent de la foule. A l’entrée de la faculté centrale d’Alger, la scène fait désormais partie du rituel du Hirak, le mouvement de protestation dont l’Algérie est le théâtre depuis un an. Cet espace insolite au cœur de la capitale, entre grilles et chaussée, morceau de trottoir annexé pour une heure ou deux, ses occupantes l’ont baptisé « carré féministe ».
    Maïssa Bey : « Le Hirak est une lame de fond qui repose la question du statut des femmes en Algérie »
    Elles ne sont pas très nombreuses – une trentaine – mais elles font du bruit avec leurs slogans sans détours – « Algériennes libres, n’acceptant pas la honte. Nous poursuivrons la route jusqu’à la victoire » – et détonnent dans un mouvement qui, au-delà de la revendication en faveur de la démocratie, élude en général les sujets qui fâchent.

    Le « carré féministe » n’a vocation à exister qu’à l’orée de la marche hebdomadaire du vendredi. Une fois que la procession s’ébranle au pied des immeubles haussmanniens du centre-ville, la petite troupe se dilue dans la vaste foule. Ses slogans en faveur de l’« égalité homme-femme » n’en continuent pas moins de fuser au milieu des exhortations à jeter « les généraux à la poubelle » ou à envoyer les « voleurs » du pouvoir derrière les barreaux.

    « Le grand changement »
    Voilà maintenant plus d’un an que les féministes algériennes s’affichent ainsi ouvertement sur le pavé du Hirak. « Nous existons, nous sommes dans la photo du Hirak », se réjouit la sociologue Fatma Oussedik, une féministe de la génération militante des années 1970. « Les femmes ont été de tous les mouvements et de toutes les guerres en Algérie, poursuit-elle. Mais, aujourd’hui, elles sont là pour elles-mêmes, et c’est le grand changement ». Un affichage joyeux et têtu, sans concession. Du jamais-vu en Algérie sous une forme aussi décomplexée.
    Le Monde
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

  • #2
    Mais, aujourd’hui, elles sont là pour elles-mêmes, et c’est le grand changement
    Il ne faudra pas se tromper de combat qui est d'abord contre des lois rétrogrades, contre une situation socio-religio-culturelle héritée arriérée et non une guerre contre la gente masculine.
    Dernière modification par democracy, 08 mars 2020, 06h52.

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    • #3
      Il faut en effet changer les lois et donner aux femmes les mêmes droits qu'aux hommes mais avec les mêmes devoirs!
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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      • #4
        Ce sujet devrait intéresser surtout que aujourd'hui, c'est le jour des femmes.
        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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