Les manifestants ont bravé toutes les mises en garde contre la propagation du coronavirus, en se mobilisant massivement, réitérant leur engagement à poursuivre la lutte jusqu’au départ du système. Au 56e vendredi de mobilisation populaire, ils ont exprimé leur rejet catégorique du système, en s'attachant à la poursuite du mouvement populaire.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Rien ne semble pouvoir dissuader les manifestants de poursuivre le mouvement populaire du 22 février. Hier, lors du 56e vendredi de manifestations populaires contre le système, la mobilisation était imposante à Alger, avec des marées humaines qui ont envahi le centre-ville où était déployé un important dispositif sécuritaire. Toutes les mises en garde et les alertes contre le coronavirus n'ont produit aucun effet sur l'ampleur de la mobilisation. « Le virus le plus dangereux est le système politique qui est une menace pour tout le pays. Nous poursuivrons notre mobilisation jusqu’à son extraction du corps de l’Algérie », ironise un manifestant.
Hier, le rendez-vous était avec la détermination et le mouvement préserve sa force et son unité. Les manifestants ont répondu au ministre de l’Intérieur, Kamel Beldjoud, en déclarant que « les éléments qui manifestent les vendredis et mardis et qui veulent prendre d’autres journées de la semaine ont des intentions claires et œuvrent à la destruction du pays, à faire retourner le pays aux années précédentes et à le plonger dans la crise». Le ministre a affirmé que ces éléments ont le soutien de pays étrangers citant Israël, un pays européen et un pays arabe. Des déclarations qui rappellent, pour eux, les menaces d’avant le 22 février 2019 par les partisans du cinquième mandat. Plusieurs pancartes ont été consacrées à cette sortie du ministre. Ils ont également répliqué au Premier ministre, Abdelaziz Djerad, qui a appelé indirectement à mettre fin aux manifestations.
Djerad avait demandé cette semaine d’atténuer la tendance revendicative et l’occupation excessive de la voie publique. À travers leurs slogans, leurs pancartes et banderoles, les manifestants ont exprimé leur rejet du système politique, contestant la légitimité des nouveaux tenants du pouvoir et exprimant leur détermination à poursuivre la révolution citoyenne. Les manifestants ont appelé à l’indépendance de la justice, s’en prenant au premier responsable du secteur, Belkacem Zeghmati. Ils ont dénoncé la condamnation de Karim Tabbou à une année de prison dont six mois fermes par le juge du tribunal de Sidi-M’hamed, appelant à la libération de tous les détenus du mouvement populaire. Les manifestants ont également rendu hommage au policier Toufik Hassani, actuellement en détention à Chlef.
K. A.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Rien ne semble pouvoir dissuader les manifestants de poursuivre le mouvement populaire du 22 février. Hier, lors du 56e vendredi de manifestations populaires contre le système, la mobilisation était imposante à Alger, avec des marées humaines qui ont envahi le centre-ville où était déployé un important dispositif sécuritaire. Toutes les mises en garde et les alertes contre le coronavirus n'ont produit aucun effet sur l'ampleur de la mobilisation. « Le virus le plus dangereux est le système politique qui est une menace pour tout le pays. Nous poursuivrons notre mobilisation jusqu’à son extraction du corps de l’Algérie », ironise un manifestant.
Hier, le rendez-vous était avec la détermination et le mouvement préserve sa force et son unité. Les manifestants ont répondu au ministre de l’Intérieur, Kamel Beldjoud, en déclarant que « les éléments qui manifestent les vendredis et mardis et qui veulent prendre d’autres journées de la semaine ont des intentions claires et œuvrent à la destruction du pays, à faire retourner le pays aux années précédentes et à le plonger dans la crise». Le ministre a affirmé que ces éléments ont le soutien de pays étrangers citant Israël, un pays européen et un pays arabe. Des déclarations qui rappellent, pour eux, les menaces d’avant le 22 février 2019 par les partisans du cinquième mandat. Plusieurs pancartes ont été consacrées à cette sortie du ministre. Ils ont également répliqué au Premier ministre, Abdelaziz Djerad, qui a appelé indirectement à mettre fin aux manifestations.
Djerad avait demandé cette semaine d’atténuer la tendance revendicative et l’occupation excessive de la voie publique. À travers leurs slogans, leurs pancartes et banderoles, les manifestants ont exprimé leur rejet du système politique, contestant la légitimité des nouveaux tenants du pouvoir et exprimant leur détermination à poursuivre la révolution citoyenne. Les manifestants ont appelé à l’indépendance de la justice, s’en prenant au premier responsable du secteur, Belkacem Zeghmati. Ils ont dénoncé la condamnation de Karim Tabbou à une année de prison dont six mois fermes par le juge du tribunal de Sidi-M’hamed, appelant à la libération de tous les détenus du mouvement populaire. Les manifestants ont également rendu hommage au policier Toufik Hassani, actuellement en détention à Chlef.
K. A.
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