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Des dizaines de milliers d’Égyptiens sont détenus, en grande majorité pour des raisons politiques, dans les prisons du très autoritaire régime du président Abdelfattah al-Sissi. La promiscuité et les mauvais traitements sont la règle. Médecins et ONG de défense des droits humains en appellent à l’Onu pour éviter une hécatombe provoquée par le Covid-19
Peut-être encore plus qu’ailleurs, faute de tests à grande échelle, la progression du Covid-19 est largement sous-estimée en Égypte. Le pays de 100 millions d’habitants, concentrés sur une surface pas plus grande que l’Irlande, comptait officiellement mercredi 210 contaminations et six décès.
Selon des organisations locales de défense des droits humains, la situation dans les prisons du pays est sur le point d’échapper à tout contrôle, comme c’est déjà le cas dans le sinistre centre de détention d’al-Aqrab, au Caire. Toutes les visites y ont été suspendues depuis l’officialisation d’un cas de Covid-19.
Peut-être encore plus qu’ailleurs, faute de tests à grande échelle, la progression du Covid-19 est largement sous-estimée en Égypte. Le pays de 100 millions d’habitants, concentrés sur une surface pas plus grande que l’Irlande, comptait officiellement mercredi 210 contaminations et six décès.
Selon des organisations locales de défense des droits humains, la situation dans les prisons du pays est sur le point d’échapper à tout contrôle, comme c’est déjà le cas dans le sinistre centre de détention d’al-Aqrab, au Caire. Toutes les visites y ont été suspendues depuis l’officialisation d’un cas de Covid-19.