Sonelgaz, 3300 milliards de centimes de redevances

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Les administrations et les institutions publiques doivent 1000 milliards
Les redevances de Sonelgaz s’élèvent à 3300 milliards de centimes

Des sources bien informées ont confié à El Khabar que la compagnie nationale Sonelgaz rencontre des difficultés pour percevoir ses redevances auprès des ses clients, notamment les administrations et les institutions publiques, qui invoquent la non réception du budget.
Le montant de leurs dettes envers Sonelgaz, a atteint presque 10 milliards de dinars, soit 1000 milliards de centimes, sur un total de 28.8 milliards de dinars de redevances, qui atteignent 33 milliards de dinars, en comptant les branches appartenant à la compagnie, soit 3300 milliards de centimes.
Les grandes villes restent les plus endettées. Ainsi, dans la région Centre qui comprend Alger, Tipaza et Boumerdès, les impayés de la Sonelgaz ont dépassé, en début d’année, environ 600 milliards de centimes dont 167 milliards auprès des communes.
Sonelgaz dépend, en grande partie, de ses redevances qui augmentent d’une année à l’autre, afin de poursuivre son plan de développement et d’investissement.
Selon les sources, la plus grande partie des impayés revient aux administrations publiques, en dehors du secteur des ressources en eau. Les impayés de la Sonelgaz augmentent de 6%, depuis deux ans, malgré les efforts et les mesures coercitives de Sonelgaz, afin de réduire la part des impayés, et ne pas recourir à l’endettement extérieur pour le financement d’une partie des ses projets.


2007-04-10
Par S. Yousfi/ Traduit par F.L elkhabar.com

[nassim]

Les soucis de la Sonelgaz sont un exemple de l'anarchie qui règne dans les administrations publiques et du manque d'efficacité de notre service public, ce qui au final, nourrit le gaspillage de l'argent public. Le gouvernement va puiser dans la précieuse manne pétrolière pour renflouer les caisses d'administrations et d'entreprises très mal gérées.

Il faut une refonte complète de la manière de gérer nos administrations et nos entreprises publiques.