Benchicou : Les échecs cumulés par l¹Algérie (3/18/2007)
L¹ancien directeur du quotidien algérien «Le Matin», Mohamed Benchicou, qui a purgé deux ans d¹emprisonnement pour, officiellement, une infraction à la réglementation de change, a estimé, jeudi, que «si le gouvernement de Zapatero défend avec succès la thèse marocaine (sur la question du Sahara) auprès de ses pairs européens, c¹est parce qu¹il plaide la stabilité d¹un Maroc familier des générations d¹aujourd¹hui, c¹est-à-dire un pays plus présent, plus moderne, plus prometteur, plus +lisible+ sur le plan démocratique par les opinions occidentales».
Dans une chronique hebdomadaire publiée par le quotidien algérien «Le Soir d¹Algérie», qui lui a ouvert son espace après la disparition de son journal, Mohamed Benchicou dresse un tableau sans concession sur les échecs de l¹Algérie, notamment sur le dossier du Sahara, en considérant que le Maroc avait su «retourner à son avantage la situation».
Benchicou affirme que le rêve des dirigeants algériens, au cours de ces dernières années, était «porteur d¹amères désillusions, liées à un monde ancien qui s¹écroule sous nos yeux et dont l¹Algérie n¹a pas su mesurer l¹ampleur», évoquant «la mort d¹un chimérique traité d¹amitié avec la France, rêve à jamais emporté par Chirac dans sa retraite, la cuisante défaite diplomatique sur le dossier du Sahara Occidental, l¹incroyable aggravation du malaise social et du chômage qui frappe les jeunes».
Pour l¹ancien directeur du journal «Le Matin», «l¹Algérie n¹arrive pas à réaliser son déphasage, notamment par rapport au discours nouveau en vogue, notamment en France, dans le contexte des prochaines élections, et avec le départ de Jacques Chirac».
«Ce discours d¹une nouvelle génération, poursuit la même source, le régime algérien, déphasé, ne le comprend pas, mais le roi Mohammed VI, lui, a su habilement le capter pour l¹utiliser à son tour, se faire écouter, améliorer l¹image du Maroc et à retourner à son avantage la situation diplomatique sur le Sahara occidental».
Benchicou ajoute que «le ralliement de l¹Espagne aux thèses marocaines est à ce point un échec consommé pour Alger».
Mohamed Benchicou déclare, par ailleurs, ne pas partager l¹analyse d¹Abdelaziz Rehabi, ancien diplomate algérien limogé, il y a quelques années, de ses fonctions de ministre de la communication, aujourd¹hui converti dans les affaires, quand il parle d¹»une stratégie visant à isoler l¹Algérie». L¹auteur de l¹article estime, à ce titre, que «le régime algérien s¹est isolé de ses propres mains, par son autisme, son immobilisme, son obsolescence, son autoritarisme».
«Nous ne sommes plus dans la diplomatie de Boumédienne. Un monde s¹est écroulé», assène Benchicou, en soulignant que «dans le nouveau monde, le Maroc de Mohammed VI, plus ouvert, plus dynamique, plus moderne, peut-être même plus démocratique, marque des points».
Et de relever que «dans un Maghreb où la Mauritanie offre un exemple édifiant avec un second tour des élections présidentielles, l¹Algérie jure par son archaïsme».
http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=62674
L¹ancien directeur du quotidien algérien «Le Matin», Mohamed Benchicou, qui a purgé deux ans d¹emprisonnement pour, officiellement, une infraction à la réglementation de change, a estimé, jeudi, que «si le gouvernement de Zapatero défend avec succès la thèse marocaine (sur la question du Sahara) auprès de ses pairs européens, c¹est parce qu¹il plaide la stabilité d¹un Maroc familier des générations d¹aujourd¹hui, c¹est-à-dire un pays plus présent, plus moderne, plus prometteur, plus +lisible+ sur le plan démocratique par les opinions occidentales».
Dans une chronique hebdomadaire publiée par le quotidien algérien «Le Soir d¹Algérie», qui lui a ouvert son espace après la disparition de son journal, Mohamed Benchicou dresse un tableau sans concession sur les échecs de l¹Algérie, notamment sur le dossier du Sahara, en considérant que le Maroc avait su «retourner à son avantage la situation».
Benchicou affirme que le rêve des dirigeants algériens, au cours de ces dernières années, était «porteur d¹amères désillusions, liées à un monde ancien qui s¹écroule sous nos yeux et dont l¹Algérie n¹a pas su mesurer l¹ampleur», évoquant «la mort d¹un chimérique traité d¹amitié avec la France, rêve à jamais emporté par Chirac dans sa retraite, la cuisante défaite diplomatique sur le dossier du Sahara Occidental, l¹incroyable aggravation du malaise social et du chômage qui frappe les jeunes».
Pour l¹ancien directeur du journal «Le Matin», «l¹Algérie n¹arrive pas à réaliser son déphasage, notamment par rapport au discours nouveau en vogue, notamment en France, dans le contexte des prochaines élections, et avec le départ de Jacques Chirac».
«Ce discours d¹une nouvelle génération, poursuit la même source, le régime algérien, déphasé, ne le comprend pas, mais le roi Mohammed VI, lui, a su habilement le capter pour l¹utiliser à son tour, se faire écouter, améliorer l¹image du Maroc et à retourner à son avantage la situation diplomatique sur le Sahara occidental».
Benchicou ajoute que «le ralliement de l¹Espagne aux thèses marocaines est à ce point un échec consommé pour Alger».
Mohamed Benchicou déclare, par ailleurs, ne pas partager l¹analyse d¹Abdelaziz Rehabi, ancien diplomate algérien limogé, il y a quelques années, de ses fonctions de ministre de la communication, aujourd¹hui converti dans les affaires, quand il parle d¹»une stratégie visant à isoler l¹Algérie». L¹auteur de l¹article estime, à ce titre, que «le régime algérien s¹est isolé de ses propres mains, par son autisme, son immobilisme, son obsolescence, son autoritarisme».
«Nous ne sommes plus dans la diplomatie de Boumédienne. Un monde s¹est écroulé», assène Benchicou, en soulignant que «dans le nouveau monde, le Maroc de Mohammed VI, plus ouvert, plus dynamique, plus moderne, peut-être même plus démocratique, marque des points».
Et de relever que «dans un Maghreb où la Mauritanie offre un exemple édifiant avec un second tour des élections présidentielles, l¹Algérie jure par son archaïsme».
http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=62674
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