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Est ce que le coronavirus va être anéanti par ce médicament

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    Chloroquine et Plaquenil : le médicament testé à grande échelle face au coronavirus
    Martin Lemaire, Mis à jour le 22/03/20 11:52
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    Chloroquine et Plaquenil : le médicament testé à grande échelle face au coronavirus Alors que les recherches sur un vaccin se poursuivent, la chloroquine apporte des résultats prometteurs face au coronavirus. Le médicament fait actuellement l'objet d'une évaluation en urgence pour obtenir des données fiables.

    [Mise à jour le 22 mars 2020 à 11h52] La chloroquine, un antipaludique, donne des espoirs de "guérison" depuis quelques jours et fait désormais face à de nombreuses études pour permettre l'obtention de données scientifiques pertinentes face au coronavirus. Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, a expliqué dans son point presse ce samedi 21 mars que l'étude du professeur Raoult, initiateur des recherches, serait testée "à plus grande échelle" : "J'ai demandé à ce que l'étude du professeur Raoult puisse être reproduite […] dans d'autres centres hospitaliers, par d'autres équipes indépendantes. Je suis cela d'extrêmement près." Le ministre a précisé qu'il espérait avoir des résultats d'ici une quinzaine de jours. Ces propos font suite à ceux de Jérôme Salomon qui avait indiqué vendredi 20 mars que la France avait demandé "une évaluation en urgence" pour "acquérir rapidement des connaissances scientifiques fiables sur l'efficacité ou non de ces molécules". Notons également que le laboratoire français Sanofi s'est engagé mardi 17 mars à fournir des millions de doses de l'antipaludique Plaquenil, pouvant traiter potentiellement 300 000 malades.

    Selon les Echos, cette étude va rejoindre l'essai européen Discovery que conduit l'institut de recherche médicale dans le cadre du consortium multidisciplinaire Reacting. Le gouvernement confirme que l'autorisation accélérée d'un essai clinique randomisé de grande ampleur supervisé par l'Inserm va être accordée ce mardi. Cette vaste recherche devrait concerner environ 800 patients français et quelques CHU pour le moment.

    Une étude prometteuse à Marseille
    En France, tout est parti du professeur Raoult, directeur de l'IHU Méditerranée Infection à Marseille. Pendant six jours, ce dernier a injecté à une vingtaine de patients atteints du Covid-19 une dose de 600mg/jour de Plaquenil (le nom du médicament commercialisé avec une molécule dérivée de la chlorequine). "C'est spectaculaire, la charge virale moyenne avec ce virus est normalement de 20 jours. […] Les patients qui n'ont pas reçu le Plaquenil sont encore porteurs à 90% du virus au bout de six jours, tandis que ceux qui ont reçu le traitement sont 25% à être positifs ", expliquait le médecin le 16 mars 2020. Le directeur de l'IHU a associé à la chlorequine un traitement d'azythromicyne "pour éviter les surinfections bactériennes".


    Si en France cette étude part de Marseille, des études ont déjà été menées en Chine, en Iran, en Corée du Sud, en Arabie Saoudite. Dans un entretien à Marianne, le Professeur manifeste d'ailleurs son agacement : "Le fait d'ignorer ce qu'ont dit les Chinois sur la chloroquine est délirant. Ce sont eux qui avaient les malades pour expérimenter, pas nous." Une équipe de pharmacologues de l'hôpital universitaire de Qingdao (province du Shandong - Chine) a, effet fait dernièrement des annonces spectaculairement enthousiaste : "Il est démontré que le phosphate de chloroquine a une efficacité apparente et une innocuité acceptable contre la pneumonie associée au Covid-19 dans le cadre d'essais cliniques multicentriques menés en Chine", ont-ils publié. M. Raoult estime auprès du Monde qu'il n'y pas d'obstacle, d'un point de vue clinique, à ce que la molécule soit insérée aux traitements. "En Chine, en Iran, en Corée du Sud, en Arabie saoudite, l'hydroxychloroquine et la chloroquine font déjà partie des protocoles thérapeutiques, conseillés par des experts, pour certains de renommée mondiale. Il y a urgence à organiser de telles recommandations en France, et c'est ce que j'ai proposé aux autorités sanitaires ", dit-il.

    Une utilisation trop risquée actuellement ?
    Preuve de la prudence du gouvernement, les essais étendus souhaités et autorisés par Olivier Véran seront réalisés avec une équipe indépendante du professeur Raoult. Quoi qu'il en soit, un avis semble être partagé par bon nombre de professionnels de la santé : la chloroquine ne doit pas être jugée, pour l'instant, de médicament miracle contre le coronavirus. Il convient également d'avoir à l'esprit que la chloroquine peut générer des effets secondaires graves en cas de surdosage ou de mauvaise utilisation. Des réactions très négatives sont craintes en cas d'interactions avec d'autres médicaments, en particulier pour les patients placés en réanimation. La molécule provoquerait notamment en mauvais dosage : des nausées, vomissements, affections du système immunitaire, affections gastro-intestinales, troubles hépatiques voire hématologiques.

    Le manque d'encadrement des premiers essais cliniques est particulièrement décrié. "Le développement du médicament est encadré pour la sécurité du patient et la santé publique. Le court-circuiter ainsi est un retour au Moyen-Age du médicament. C'est irresponsable et grave", a tweeté Antoine Flahault, directeur de l'Institut of globel health de Genève.

    Face à ses détracteurs, Didier Raoult a répliqué dans Marianne : "La chloroquine est très connue. […] Les effets secondaires sur le plan oculaire n'arrivent jamais avec des prescriptions d'environ dix jours comme celles auxquelles nous aurions affaire face au coronavirus : elles interviennent au bout de cinq ans, sur 1 % des patients. Il peut y avoir, en effet, des contre-indications avec le Cordarone [Ndlr : médicament pour le coeur]. Mais tout cela est très dérisoire à côté des effets positifs que ce médicament pourrait nous apporter.", argue-t-il. Et le professeur d'assurer : "Le vrai risque serait plutôt de tester des molécules nouvelles dont on ne connait pas la toxicité."

    Trump veut déjà mettre la chloroquine sur le marché
    Le président américain ne s'embarrasse manifestement pas des mêmes précautions que celles avancées par les autorités sanitaires françaises. Ce jeudi 19 mars, Donald Trump a assuré que les instances sanitaires avaient "approuvé" le recours à la chloroquine, qui a selon lui "montré des résultats préliminaires très très encourageants". Et d'ajouter, lors d'une conférence de presse : "Nous allons pouvoir rendre ce médicament disponible quasiment immédiatement". La Food and Drug Administration (FDA) a toutefois nuancé les propos du chef de l'Etat américain. "Le président nous a demandé de regarder de plus près à ce médicament. Nous voulons faire cela en mettant en place un essai clinique étendu et pragmatique", a fait savoir le FDA, se disant avant tout garante de la mise sur le marché de "produits sûrs et efficaces".

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    Cette décision prise par les Etats-Unis est la conséquence directe de l'étude et des résultats prometteurs du professeur Didier Raoult qui l'a confirmé et qui s'est bien évidemment réjoui de cette décision dans son interview pour Marianne : "Je suis content à titre personnel, mais surtout pour les États-Unis et les vies potentiellement sauvées." Les Etats-Unis ont également pris connaissance très rapidement de ces tests grâce à des déclarations en direct sur Fox News de Gregory Rigano, membre de l'Université de médecine de Stanford.
    ~¥¥ Mes Anges illuminent mes Songes ¥¥~


    «~ Mon ange illumine ma Vie et mon être ~*»

  • #2
    J'ai comme l'impression que les laboratoires n'en veulent pas trop parce que pas assez cher ..........
    Allah A3lam ????
    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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    • #3
      Je prie qu’il soit bénéfique pour éradiquer le virus corona, et cher ou pas c pour le bien de l’humanité ,faut pas pensé à l’argent dans ce cas là .
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      • #4
        J'ai comme l'impression que les laboratoires n'en veulent pas trop parce que pas assez cher ..........
        Allah A3lam ????
        mais ils le fabriquent deja . donc cher , pas cher , ils sont gagnant .. si mes souvenirs son bon , le traitement coute dans les 2 € x 10 jrs . chez nous il fait partie je crois des manquants ..

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