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Coronavirus. Des voitures de résidents secondaires vandalisées en Bretagne

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  • Coronavirus. Des voitures de résidents secondaires vandalisées en Bretagne

    Plusieurs voitures immatriculées hors du département ont été dégradées à Penvénan, Plougrescant et Trévou-Tréguignec (Côtes-d’Armor) au cours du week-end. Du vandalisme que la gendarmerie lie « vraisemblablement » à des représailles envers les résidents secondaires arrivés la semaine dernière pour passer le confinement en Bretagne en pleine crise du coronavirus.

    Coronavirus. Des voitures de résidents secondaires vandalisées en Bretagne
    Plusieurs voitures immatriculées hors du département ont été dégradées à Penvénan, Plougrescant et Trévou-Tréguignec (Côtes-d’Armor) au cours du week-end. Du vandalisme que la gendarmerie lie « vraisemblablement » à des représailles envers les résidents secondaires arrivés la semaine dernière pour passer le confinement en Bretagne en pleine crise du coronavirus.

    « C’est vraisemblablement lié au coronavirus, il s’agit probablement de représailles envers une population qui est arrivée la semaine dernière, notamment de région parisienne, dans leur résidence secondaire sur des communes littorales de Bretagne pour se confiner », a confirmé la compagnie de Lannion à l’Agence France Presse (AFP). « On a retrouvé des voitures avec des pneus crevés ou la carrosserie rayée, ainsi que des inscriptions ‘FLB’(Front de libération de la Bretagne, N.D.L.R.) », a-t-elle précisé.

    La voiture du médecin de Plougrescant dégradée
    Deux voitures ont été dégradées, avec les quatre pneus crevés, à Port-Blanc et à Buguélès, dans la commune de Penvénan. Et pour ne pas arranger les choses, les deux « victimes » ont été particulièrement mal choisies : le propriétaire de la première voiture n’est autre que le médecin de Plougrescant, dont le véhicule était immatriculé hors du département. Résultat : le médecin n’a pu se rendre au travail alors qu’il doit également participer à la mise en place d’une cellule de soins dans l’ancien bâtiment de la Sécurité sociale à Tréguier.

    Le propriétaire du second véhicule est, quant à lui, une personne habitant Port-Blanc de longue date, mais ayant eu le malheur d’acheter un véhicule d’occasion immatriculé dans le 93 (Seine-Saint-Denis).
    Au total, « une quinzaine de plaintes ont été enregistrées dans les communes de Plougrescant, Penvénan et Trévou-Tréguignec », a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Saint-Brieuc, Bertrand Leclerc.

    Ouest France
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