INFOGRAPHIES. Coronavirus : découvrez l'effondrement du trafic routier, ferroviaire et aérien en raison du confinement
Des routes parfois désertes, des trains à l'arrêt, des lignes aériennes réduites... Depuis le 17 mars à midi, la France vit au ralenti, comme le montrent les données des différents moyens de transport.
Un pays figé. Depuis l'entrée en vigueur, mardi 17 mars, d'un confinement partiel pour lutter contre le coronavirus, la France est à l'arrêt ou presque, du moins concernant ses transports. Les données auxquelles Franceinfo a pu avoir accès montrent un effondrement presque généralisé du transport routier, ferroviaire ou aérien dans tout le pays.
Seulement 15% des TGV en circulation
Côté train, le bilan est similaire. Dans le cadre de la gestion de l'épidémie en France, le gouvernement fixe un plafond pour le trafic ferroviaire. Seuls 15% des TGV pouvaient circuler en début de semaine. Ce plafond était de 25% pour les TER et de 30% pour les Transiliens, selon la SNCF.
Et le secrétaire d'Etat aux transports va plus loin. Dans une interview donnée au Monde, Jean-Baptiste Djebbari a annoncé réduire à 7% seulement le transport ferroviaire longue distance à partir du 27 mars. Cela correspond à 40 TGV quotidiens seulement, contre 700 à 800 en temps normal.
Un trafic aérien en berne
Le trafic aérien s'est également effondré. Selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), la semaine du 16 mars a vu son trafic aérien baisser de moitié par rapport à la même période en 2019. Sur la seule journée du 24 mars, le nombre de vols a ainsi diminué de 80% par rapport à 2019. Seuls 116 vols étaient prévus ce jour, départs et arrivées confondus.
Les taux d'immobilisation des avions ébranlent tout le secteur, menacé par cette crise. "Un certain nombre de compagnies disparaîtront", estimait le 14 mars sur franceinfo Loïc Tribot La Spière, délégué général du Centre d’études et de prospectives stratégiques (CEPS), économiste spécialiste du secteur du transport aérien.
https://www.francetvinfo.fr/sante/ma...t_3882677.html
Des routes parfois désertes, des trains à l'arrêt, des lignes aériennes réduites... Depuis le 17 mars à midi, la France vit au ralenti, comme le montrent les données des différents moyens de transport.
Un pays figé. Depuis l'entrée en vigueur, mardi 17 mars, d'un confinement partiel pour lutter contre le coronavirus, la France est à l'arrêt ou presque, du moins concernant ses transports. Les données auxquelles Franceinfo a pu avoir accès montrent un effondrement presque généralisé du transport routier, ferroviaire ou aérien dans tout le pays.
Seulement 15% des TGV en circulation
Côté train, le bilan est similaire. Dans le cadre de la gestion de l'épidémie en France, le gouvernement fixe un plafond pour le trafic ferroviaire. Seuls 15% des TGV pouvaient circuler en début de semaine. Ce plafond était de 25% pour les TER et de 30% pour les Transiliens, selon la SNCF.
Et le secrétaire d'Etat aux transports va plus loin. Dans une interview donnée au Monde, Jean-Baptiste Djebbari a annoncé réduire à 7% seulement le transport ferroviaire longue distance à partir du 27 mars. Cela correspond à 40 TGV quotidiens seulement, contre 700 à 800 en temps normal.
Un trafic aérien en berne
Le trafic aérien s'est également effondré. Selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), la semaine du 16 mars a vu son trafic aérien baisser de moitié par rapport à la même période en 2019. Sur la seule journée du 24 mars, le nombre de vols a ainsi diminué de 80% par rapport à 2019. Seuls 116 vols étaient prévus ce jour, départs et arrivées confondus.
Les taux d'immobilisation des avions ébranlent tout le secteur, menacé par cette crise. "Un certain nombre de compagnies disparaîtront", estimait le 14 mars sur franceinfo Loïc Tribot La Spière, délégué général du Centre d’études et de prospectives stratégiques (CEPS), économiste spécialiste du secteur du transport aérien.
https://www.francetvinfo.fr/sante/ma...t_3882677.html
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