Jusque-là accusée de minimiser l’ampleur de l’épidémie, l’Égypte a dû prendre des mesures plus radicales après la mort de deux généraux proches du président Sissi.
Le premier pays africain touché par le coronavirus impose un couvre-feu de 19 heures à 6 heures à ses 100 millions d’habitants. Une décision proclamée le mercredi 25 mars, un mois et demi après l’annonce d’un premier cas en Égypte. Ce couvre-feu est en vigueur pour au moins deux semaines. Tout contrevenant risque la prison. Tous les magasins, cafés et restaurants sont désormais fermés. Une décision précédée, quelques jours plus tôt, de celle des représentants religieux d’interdire aux fidèles l’accès des églises et des mosquées. Écoles et universités demeurent également closes.La ministre de la Santé, Hala al-Sayed, continue d’assurer que la diffusion du Covid-19 « est sous contrôle ». Mais la mort, en moins de vingt-quatre heures, des généraux Shafie Dawoud et Khaled Shaltout a déclenché un vent de panique sur les réseaux sociaux et dans le pays en général. « Si même les chefs militaires ne peuvent pas se protéger, quel espoir reste-t-il aux gens ordinaires qui n’ont ni assurance santé ni hauts salaires ? Et qui ont encore moins de pouvoir ? Ils nous mentent depuis des semaines », s’insurge un artiste au Caire.
JeuneAfrique 27 03 20
Le premier pays africain touché par le coronavirus impose un couvre-feu de 19 heures à 6 heures à ses 100 millions d’habitants. Une décision proclamée le mercredi 25 mars, un mois et demi après l’annonce d’un premier cas en Égypte. Ce couvre-feu est en vigueur pour au moins deux semaines. Tout contrevenant risque la prison. Tous les magasins, cafés et restaurants sont désormais fermés. Une décision précédée, quelques jours plus tôt, de celle des représentants religieux d’interdire aux fidèles l’accès des églises et des mosquées. Écoles et universités demeurent également closes.La ministre de la Santé, Hala al-Sayed, continue d’assurer que la diffusion du Covid-19 « est sous contrôle ». Mais la mort, en moins de vingt-quatre heures, des généraux Shafie Dawoud et Khaled Shaltout a déclenché un vent de panique sur les réseaux sociaux et dans le pays en général. « Si même les chefs militaires ne peuvent pas se protéger, quel espoir reste-t-il aux gens ordinaires qui n’ont ni assurance santé ni hauts salaires ? Et qui ont encore moins de pouvoir ? Ils nous mentent depuis des semaines », s’insurge un artiste au Caire.
JeuneAfrique 27 03 20
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