SAMEDI 28 MARS 2020 À 19:07
Khaled Drareni est en prison. C’est une honte pour l’Algérie.
La chambre d’accusation près de la Cour d’appel d’Alger a décidé le mercredi 25 mars de casser la décision du juge d’instruction de Sidi M’hamed, de mettre le journaliste Khaled Drareni sous contrôle judiciaire, et d’émettre un mandat de dépôt à son encontre.
Notant que les faits qui sont reprochés à Khaled Drareni lors des différents interrogatoires qu’il a subis et dont il a publiquement rendu compte, sont liés exclusivement à l’exercice de sa profession ;
Rappelant que l’article 50 de la Constitution garantit la liberté de la presse et bannit l’emprisonnement de journaliste pour un délit de presse, même si dans le cas de Khaled Drareni ce délit est maquillé derrière l’accusation infondée d’incitation à attroupement public ;
Relevant que l’émission du mandat de dépôt contre Khaled Drareni se déroule dans un contexte d’instrumentalisation manifeste de l’appareil judiciaire qui suscite l’indignation générale en particulier dans ce contexte de trêve sanitaire. La cour d’appel d’Alger s’est notamment distinguée 24 heures plus tôt par une atteinte inique au fonctionnement de la justice en condamnant un détenu politique sans procès dans ce qui est devenu une affaire d’Etat ;
Observant que la tendance planétaire, recommandée par l’Onu, dans le contexte de la pandémie du Coronavirus est de vider les centres de détention de tous les prévenus pouvant attendre leur jugement chez eux, la Cour d’Alger s’est acharnée de manière suspecte à renvoyer en prison un journaliste qui présente toutes les garanties pour attendre en liberté un procès équitable ;
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Khaled Drareni est en prison. C’est une honte pour l’Algérie.
La chambre d’accusation près de la Cour d’appel d’Alger a décidé le mercredi 25 mars de casser la décision du juge d’instruction de Sidi M’hamed, de mettre le journaliste Khaled Drareni sous contrôle judiciaire, et d’émettre un mandat de dépôt à son encontre.
Notant que les faits qui sont reprochés à Khaled Drareni lors des différents interrogatoires qu’il a subis et dont il a publiquement rendu compte, sont liés exclusivement à l’exercice de sa profession ;
Rappelant que l’article 50 de la Constitution garantit la liberté de la presse et bannit l’emprisonnement de journaliste pour un délit de presse, même si dans le cas de Khaled Drareni ce délit est maquillé derrière l’accusation infondée d’incitation à attroupement public ;
Relevant que l’émission du mandat de dépôt contre Khaled Drareni se déroule dans un contexte d’instrumentalisation manifeste de l’appareil judiciaire qui suscite l’indignation générale en particulier dans ce contexte de trêve sanitaire. La cour d’appel d’Alger s’est notamment distinguée 24 heures plus tôt par une atteinte inique au fonctionnement de la justice en condamnant un détenu politique sans procès dans ce qui est devenu une affaire d’Etat ;
Observant que la tendance planétaire, recommandée par l’Onu, dans le contexte de la pandémie du Coronavirus est de vider les centres de détention de tous les prévenus pouvant attendre leur jugement chez eux, la Cour d’Alger s’est acharnée de manière suspecte à renvoyer en prison un journaliste qui présente toutes les garanties pour attendre en liberté un procès équitable ;
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