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Ouverture de bureaux de change en Algérie : Ce qu'il faut savoir

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  • Ouverture de bureaux de change en Algérie : Ce qu'il faut savoir

    Avec l’introduction de l’activité d’opérations de change en devises publiée sur le Journal officiel n°16 du 24 mars 2020, bon nombre d’Algériens se posent la question sur les implications futures d’une telle décision, notamment sur l’avenir du marché noir des devises.

    Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Ennahar, l’expert financier et ex-ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a commenté le nouveau règlement de la Banque centrale d’Algérie et a décortiqué rapidement ses mécanismes et ses conséquences sur le marché du change.

    Avant d’entamer le sujet, il convient de rappeler que le règlement n° 20-04, signé par Aymen Benabderrahmane, gouverneur de la Banque d’Algérie et publié dans le Journal Officiel du 15 mars 2020, permet l’introduction de l’activité en matière d’opérations de change en devises, des intermédiaires agréés, à savoir les banques et autres établissements financiers à caractère non bancaire.

    En effet, par intermédiaires agréés, on entend dire les banques et les institutions financières « qui ont une circulation des capitaux avec l’étranger », souligne Abderrahmane Benkhalfa au micro du média, en signalant également que les agents bancaires et financiers accrédités peuvent désormais « traiter en toute liberté avec le marché des devises », pour leur compte propre ou celui de leurs clients.

    Dans ce sens, l’ex-ministre précise que « ce nouveau mode opératoire est susceptible de redonner du souffle aux banques qui traiteront avec les devises, comme elles le font déjà avec le dinar. Ainsi, le marché libre du change sera réglementé alors qu’actuellement il opère dans l’informel ».
    L’écart du prix entre le marché noir et officiel va diminuer

    « Lorsque les négociations et la compétition entre les différentes banques interviendront à l’intérieur d’un marché ouvert et encadré, une liberté de tarification du dinar apparaîtra. », explique l’économiste. Par conséquent « cette liberté, ajoutée à l’atmosphère compétitive, donnera au dinar sa valeur réelle. Tout cela constitue l’un des outils capables de minimiser dans les mois, voire les semaines qui suivent, le fossé séparant la tarification officielle de celle du marché noir. »

    Donc « l’ouverture des bureaux de change aura du contenu, du bénéfice et du rendement » à apporter au marché des devises, indique de l’ancien membre du gouvernement, concluant à l’issue de l’entrevue que « les bureaux de change pourront opérer, que lorsqu’une seule tarification (approximative) du taux de change est fixée sur le marché. »

    Il est utile de rappeler que depuis deux décennies maintenant, la Banque d’Algérie tente désespérément de favoriser l’adhésion des établissements évoqués plus haut, demeurés réticents en raison d’une multitude de facteurs, dans le processus de mise en place de bureaux de change, et ainsi faire barrage au marché noir, mais ses malheureuses tentatives n’ont jamais été couronnées de succès. Beaucoup se demandent à présent : cette fois-ci, sera-t-elle la bonne ?


    Dzair Daily

  • #2
    C'est fou, ce qu'un petit virus peut faire, il a forcé la main du gouvernement à commencer des réformes.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Tant que l'admistration est toujours sous titel du ministere de l'interieur l'algerie patine.
      Il faut la retirer de ce minister et la remettre a sa place originale celui du ministere de la justice qui travail sous la base de serment..
      Un vol detournement d'un agent n'est plus considere comme un délit mais une trahison passible a la peine de mort..
      Tout le massacre de l'economie algerienne depuis 1830 vient de cet administration colonial. Les militaire coloniaux etaient enfermé dans leur caserne ils n'avaient aucun contact avec le civile a part la gendarmerie coloniale dans les villages..

      L'administration coloniale etait un outil entre les mains de voleur et pilleurs..c'etait des mercenaire qui volent pillent avec des lois pour le compte de loobie inconnue cachés..

      Faudra terminer avec ce reliquat coloniale..une fois fete tout le monde va soufler
      Les militaire seront teanquil
      L'economie marchera sur des bases scientifique universel
      La valeur du travail va reprendre sa place
      C'est la valeur du travail qui cree la valeur de la monnaie
      A chaque travail de production le travailleur negocie son salaire car il sait que son produit sera arraché sur le marché
      Un administrateur ici ou en france c'est le serviiteur qui impose son salaire..le producteur est exclu et meme harcelé et meme pousser a l'immigration..car le travailleur producteur va imposer la production sur les services..

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      • #4
        Je ne suis pas un spécialiste en économie mais j'aimerais qu'on m'explique comment ils vont faire pour faire du change avec un baril entre 20 et 30 euros.
        Ils n'arrivent déjà pas a boucler leur budget avec leurs gestion calamiteuse de niveau CPPN, au lieu de commencer par avoir une auto suffisance alimentaire ils préfèrent faire des bureaux de changent.

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        • #5
          j'aimerais qu'on m'explique comment ils vont faire pour faire du change avec un baril entre 20 et 30 euros.
          Changer quoi?!!!
          Légaliser le marché noir et donc dévaluer le dinar de 50% ou le rendre flottant avec le taux bancaire actuel et les réserves de change se dissiperont dans la journée? On se demande avec quoi ils réfléchissent!oeilferméoeilferméoeilfermé
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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