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Les parents du journaliste Khaled Drareni écrivent à Tebboune

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  • Les parents du journaliste Khaled Drareni écrivent à Tebboune

    Dans une lettre ouverte au chef de l’Etat, Sid Ahmed Drareni, ancien moudjahid, père du journaliste Khaled Drareni, s’indigne de la campagne “odieuse” de dénigrement visant à mettre en doute le patriotisme son fils. Il assure que son fils a agit en professionnel et en patriote et demande au chef de l’Etat d’exercer ses prérogatives pour mettre fin à “l’abus de pouvoir” dont est victime son fils. En voici le texte intégral:

    Lettre ouverte au président Abdelmadjid Tebboune

    Monsieur le Président,

    Aujourd’hui, le 31 mars 2020, nous devions voir notre fils, le journaliste Khaled Drareni, à la prison d’El Harrach, mais nous n’avons pas pu le faire. Nous avons été avisé, à la dernière minute, qu’il a été transféré à la prison de Koléa.

    Monsieur le président,

    L’injustice que subit mon fils est d’autant plus insupportable qu’elle s’accompagne d’une campagne odieuse qui est orchestrée contre lui pour mettre en doute son patriotisme. C’est indigne, c’est ignoble, ceux qui derrière les rideaux orchestrent cette campagne sont méprisables. Khaled a grandi dans une famille de chouhada et de moudjahidine, toute son éducation et sa conduite en sont profondément marquées. Le nom de Drareni fait partie de l’histoire glorieuse du combat libérateur et nous ne pouvons tolérer que l’on essaie de justifier l’immense injustice dont est victime Khaled par une insulte ignoble à notre histoire familiale et à celle de la Nation.

    Monsieur le président,

    Khaled a toujours fait son travail de journaliste en professionnel. Et en patriote. Ni le journalisme, ni le patriotisme ne sont des délits ou des crimes au regard des lois du pays.

    Khaled, comme beaucoup de jeunes de sa génération, est animé par l’ambition de voir son pays être à la hauteur des espérances et des sacrifices des aînés. C’est une exigence positive, elle ne mérite pas d’être emprisonnée ou mise en cage.

    Nous vous demandons, monsieur le président, d’user de vos prérogatives constitutionnelles de premier magistrat pour mettre fin à l’abus de pouvoir dont il est victime.

    Ne tournez pas le dos à cette jeunesse qui est l’avenir du pays et qui est déjà son présent.

    Veuillez croire en l’expression de mes salutations.

    Sid- Ahmed Drareni – Ancien Moudjahid –
    Radio Post M
    31 mars, 2020
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien
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