Le Dr Hakim Djaballah a affirmé que l’Algérie pourrait atteindre 20 000 à 30 000 cas de coronavirus d’ici le 15 avril, dans un entretien accordé hier 31 mars au quotidien arabophone Echourouk.
« A la lumière de ce qui se passe, je m’attends à ce que le nombre d’infections atteigne environ 20 000 à 30 000 cas de coronavirus au 15 avril », a indiqué le Dr Hakim Djaballah qui estime que la situation risque fort de devenir ingérable.
Le virologue dit avoir « peur pour l’Algérie » car « si nous atteignons 20 000 ou 30 000 cas », « la situation pourrait être pire que l’Italie, car cette dernière a un système de santé avancé, et elle a un grand potentiel, et pourtant elle n’a pas pu contrôler la situation », explique-t-il.
Selon Dr Hakim Djaballah, la pandémie de coronavirus est arrivée en Algérie deux semaines après son apparition dans les pays du nord de la Méditerranée et le nombre de cas est sous-évalué à cause des capacités limitées dans le dépistage.
« L’Institut Pasteur n’effectue que 90 opérations de détection par jour », ce qui ne permet pas de faire face à la propagation du coronavirus en Algérie, déplore le virologue qui met en doute les chiffres avancés par les autorités sanitaires en Algérie.
Le Dr Hakim Djaballah préconise aussi le recourt au confinement total comme seule mesure de juguler un tant soit peu la tragédie qui s’annonce, malgré les assurances des autorités sanitaires et dit ne pas comprendre les mesures de « confinement partiel »
« Je n’ai pas compris cette procédure, ce qui signifie que lorsque vous laissez la liberté de mouvement et la sortie aux gens pendant la journée, vous les empêchez pendant la nuit, comme si vous leur demandez de sortir pour attraper le virus et de revenir en l’amenant chez vous et dans vos familles », critique le virologue qui estime qu’il s’agit là d’une « mesure qui représente un danger pour la sécurité des citoyens ».
I. F.
« A la lumière de ce qui se passe, je m’attends à ce que le nombre d’infections atteigne environ 20 000 à 30 000 cas de coronavirus au 15 avril », a indiqué le Dr Hakim Djaballah qui estime que la situation risque fort de devenir ingérable.
Le virologue dit avoir « peur pour l’Algérie » car « si nous atteignons 20 000 ou 30 000 cas », « la situation pourrait être pire que l’Italie, car cette dernière a un système de santé avancé, et elle a un grand potentiel, et pourtant elle n’a pas pu contrôler la situation », explique-t-il.
Selon Dr Hakim Djaballah, la pandémie de coronavirus est arrivée en Algérie deux semaines après son apparition dans les pays du nord de la Méditerranée et le nombre de cas est sous-évalué à cause des capacités limitées dans le dépistage.
« L’Institut Pasteur n’effectue que 90 opérations de détection par jour », ce qui ne permet pas de faire face à la propagation du coronavirus en Algérie, déplore le virologue qui met en doute les chiffres avancés par les autorités sanitaires en Algérie.
Le Dr Hakim Djaballah préconise aussi le recourt au confinement total comme seule mesure de juguler un tant soit peu la tragédie qui s’annonce, malgré les assurances des autorités sanitaires et dit ne pas comprendre les mesures de « confinement partiel »
« Je n’ai pas compris cette procédure, ce qui signifie que lorsque vous laissez la liberté de mouvement et la sortie aux gens pendant la journée, vous les empêchez pendant la nuit, comme si vous leur demandez de sortir pour attraper le virus et de revenir en l’amenant chez vous et dans vos familles », critique le virologue qui estime qu’il s’agit là d’une « mesure qui représente un danger pour la sécurité des citoyens ».
I. F.
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