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Intervention de Francis Ghilès sur France 24 : Ali Benouari témoigne

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  • Intervention de Francis Ghilès sur France 24 : Ali Benouari témoigne

    Fin 1991 (*), Francis Ghilès avait signé un éditorial du Financial Times dont le titre était: «l’Algérie en état de faillite financière ». Cet éditorial avait amené les banques étrangères à fermer complètement le robinet des prêts à notre pays.

    Le coup était magistral car, compte tenu de l’influence du Financial Times, l’éditorial en question a été repris le lendemain par l’AFP, puis par les banques françaises, puis par les agences de presse du monde entier.
    Pour contrer son effet désastreux, au moment où nous nous travaillions très dur pour maintenir ouverts les marchés financiers, j’avais organisé, en tant que Ministre du Trésor, une conférence de presse où j’annonçais que notre pays disposait d’une capacité d’emprunt de 14 milliards de dollars. Ce qui était énorme pour l’époque.

    Pour l’histoire, les ennemis de notre gouvernement, nichés au sein de l’Etat profond algérien, m’avaient fait convoquer par le Président Boudiaf pour me faire sermonner par lui. Ils l’avaient convaincu que mon annonce le faisait passer pour un menteur, lui qui venait malencontreusement de dire au peuple que nos caisses étaient vides.

    J’ai du lui expliquer qu’il était de mon devoir d’agir comme je l’ai fait.
    Pour deux raisons: d’une part pour empêcher les marchés financiers étrangers de se fermer complètement à notre pays, et d’autre part pour « donner un coup de pied à la fourmilière » en obligeant les entreprises et les ministères a consommer les lignes de crédits à leur disposition, pour lesquels nous payions d’importantes commissions d’engagement en devises.

    J’ai expliqué au Président Boudiaf que le désintérêt pour ces lignes de crédit venait du fait qu’il s’agissait de crédits liés à des projets d’investissement, contrairement aux crédits en cash, qui permettaient à nos opérateurs d’acheter où et chez qui ils voulaient, selon des procédures plus souples.
    Les crédits liés à ces 14 milliards de dollars ne prouvaient donc pas donner lieu à des pots-de-vins. Je lui ai donné, à titre d’illustration, l’exemple des financements européens. Je venais de signer en effet, quelques mois auparavant, le 4ème protocole de prêts entre notre pays et la Communauté européenne, alors que nous n’avions pas du tout utilisé la partie “dons” du premier protocole signé en 1976 et que nous n’avons utilisé la partie “crédits liés” de ce même Protocole qu’à hauteur de 50% seulement.

    Seules les parties librement utilisables étaient consommées régulièrement et très vite.Boudiaf, ayant parfaitement compris, m’a alors embrassé en me présentant ses excuses. Mais il n’a pas pu empêcher l’Etat profond de faire pression sur le chef du gouvernement pour me limoger deux semaines après. C’est ce dernier qui m’a informé de ces pressions, tout en m’exprimant sa confiance totale pour mes compétences et mon engagement.

    J’espère que cette anecdote, qui remonte à 29 ans, sera utile pour comprendre l’intérêt soudain de Francis Ghiles pour notre pays.

    (*) Je voudrais apporter ici un témoignage personnel, qui pourrait éclairer l’opinion algérienne sur l’auteur de cette intervention.
    Ce témoignage est publié sur Facebook par son auteur.

    Auteur
    Ali Benouari

    LE MATIN D'ALGERIE

  • #2
    Merci Gallad.
    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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    • #3
      Ecoutez les hurlements des loups qui se rapprochent .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

      Commentaire


      • #4
        merci galaad
        un bon exemple de virus qui on veut a l'algerie ils ont un dent contre cette algerie et ce depuis la triha qu'ils ont subi par les valeureux moudjahdine de la révolte 1novembre
        les virus microbe et leur khawa khawa rêve et pensent que c'est l'occasion mais ca va etre raté encore comme tout les fois est ce depuis l'indépendance de l'algerie
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

        Commentaire


        • #5
          et pan sur le bec
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            J espere que le corona virus vous a epargne's.


            Certains ont une tete tres tres dure.


            Qui faut il croire: ali Benouari ou Francis Ghiles?
            Qui a servi de lievre a Bouteflika en 2014? Ali benouari.


            Quand Boudiaf disait que les caisses etaient vides c est qu il sait de quoi il s agissait. De nos jours, je sais qu il avait mille fois raison et ce n est pas benouari que je vais croire.


            Sinon, il m est arrive' d ecouter des rapports de la BBC sur l Algerie pendant des annees a travers NPR (national public radio). Il se trouvait qu il y avait toujours ce journaliste qui intervenait sur l Algerie... A chacune de ses interventions je me disais que ce monsieur me parle directement tellement ce qu il rapportait etait en accord avec les differentes lectures que je faisais de mon pays, meme loin, et surtout que je lisais nos journaux quotidiennement... je n ai jamais cesse' de m informer sur ce qui se passait au pays, meme pendant les periodes de ma vie ou j ai un peu connu des difficulte's. enfin...
            ce monsieur faisait des commentaires qui me paraissaient vrais et verifiables ( a part que Karim Tabou n est pas avocat) et comme je disais il me parlait directement... Ce nom me deroutait un peu Francis g... je ne pouvais point dechiffrer son prenom... jusqu a recemment: GHILES (Jeune Lion en kabyle)...
            je savais qu il etait Algerien mais loin de moi de penser qu il etait de Tizi Hibel....a quelques jets de pierre du coin qui a donne' vie a matoub...


            il vous bouche un sacre' trou! Chhah!


            Ghiles anytime.
            Envoyé par middleeasteye.net

            Francis Ghiles is one of the leading European experts on the Maghreb. A senior associate research fellow at the Barcelona Centre for International Affairs, Ghiles specialises on security, energy and political trends in North Africa and the Western Mediterranean. During his distinguished career as a journalist he spent 18 years writing for the Financial Times, and also freelanced for a number of newspapers including the New York Times, Wall Street Journal, and Le Monde

            M.
            Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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            • #7
              Qui a servi de lievre a Bouteflika en 2014? Ali benouari.
              Bon à savoir.

              ca me disait bien quelque chose ce nom.

              et tu as parfaitement raison, chez les khorotonationalistes, Ghiles, ca sonne comme un danger.

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              • #8
                Bonjour cher Bachi.


                Voila son plus recent article qui reflete un peu ses propos sur F24. Il merite bien son prenom de LION. (c est en Anglais).



                Envoyé par thearabweekly
                Virus pandemic highlights Algeria’s governance problem

                Ever since he was elected last December in an election in which three-quarters of eligible voters refused to cast a ballot, Algerian President Abdelmadjid Tebboune has struggled to stamp his authority on the government.
                So far he has utterly failed. His lack of democratic legitimacy in the eyes of many Algerians has been compounded by the incompetence in managing the coronavirus pandemic.
                He is increasingly seen as a stooge of a military high command, whose officers are competent at fighting terrorism and repressing popular movements but indecisive in a fight against a virus.
                This realisation comes despite the fact 50% of Algeria’s budget is de facto committed to the army and myriad security forces, such as the intelligence services, all at the detriment of health, education and infrastructure spending.
                Various factions continue internal fights while Algeria faces its most serious crisis since independence in 1962.
                The price of oil, whose export, with gas, accounts for 95% of Algeria’s foreign income, hovers around $30 a barrel and could go as low as $10. The estimated $50 billion of hard currency reserves that Algeria holds could vanish in months. As the government announces cuts in various ministry budgets, it leaves military expenditures untouched.
                Meanwhile, military officers were accused of enjoying special holidays and leisure centres and privileged access to coronavirus kits. The senior brass was suspected of continuing to purchase expensive weapons from Russia and receiving egregious commissions on other imports, such as German war vessels and tanks.
                In short, the senior officers are seen as continuing the sad tradition of showing utter contempt for the well-being of 42 million Algerians and their future.
                When the first cases of coronavirus appeared in Blida, the seat of the First Military Region south of Algiers, the government did not lift a finger. As the number of infected people increased — regardless of official figures, which underestimate the extent of the threat — Blida and some districts of Algiers were placed on lockdown. Other cities were not.
                Government ministers were shown in street markets trying to vet the price of potatoes. In certain ministries, senior officials were stopped from calling energy meetings to deal with the situation by staff members who laughed them out of the room.
                The population has had one of two reactions. In Algiers, Kabylia and certain other major towns, the Hirak popular movement has been communicating, through social networks, the latest news and informed opinion from Europe, the United States and China.
                There has been relatively little panic. Millions started self-isolating, following what was happening in neighbouring countries and northern Mediterranean states.
                People reacted like citizens of the world, aware of what was going on elsewhere. The Hirak hastened the emergence of popular base that considers itself responsible citizens. Though Hirak demonstrations were suspended, it is only a matter of time before they start once the pandemic is over.
                Another group of less-educated or more religiously inclined Algerians, particularly in small towns and the countryside, seem to await their fate and do not take the virus seriously.
                Years of religious preaching, funded and encouraged by two decades of Abdelaziz Bouteflika rule, encouraged a deeply conservative regressive view of the modern world and distrust of science.
                Local authorities react in different ways. In some towns, precautionary measures were taken in hospitals and public places without any encouragement from the government. In others, lack of responsibility reigns. On March 24, in a circular worthy of Kafka, Algerian Minister of Health Mohammed Miraoui forbid hospitals in Algiers to accept any gift from private individuals or companies of surgical gloves, gel or blouses of which there is a great shortage. Only the state has the right to centralise these items and redistribute them. The divorce from reality could not be more complete.
                In Oran, a ship from Europe docked and 600 travellers were confined at a nearby beach resort, which had not been prepared for their arrival. Some passengers were let out after they rang friends who could influence the police.
                So, the army brass indulges in its usual shadow fighting, the intelligence service is witnessing a battle royal between two clans as Rome burns. These men are so used to treating their fellow citizens with scorn, doing all in their power to divide them, setting up phony political parties and NGOs, that they have come to resemble Don Quixote: They are tilting at windmills.
                One example of responsible collective behaviour comes from Ghardaia and its surrounding towns in the M’Zab, a region that shares the Kharijite rite of Islam (with Djerba in Tunisia and Oman). Nearly a month ago, M’Zab elders decided that every inhabitant should stay at home, which they did. They asked all shops to lower prices, even if their owners incurred losses. The shopkeepers obeyed.
                Senior officers probably do not understand what traditional anthropology can offer in terms of group behaviour. Living in a parallel circuit, where ill-gotten profits flow fast, they are completely cut off from their countrymen whose fate does not seem to interest them.
                Several questions deserve asking. Tebboune asked individuals and private companies to deposit money in a government-sponsored account to fight the virus but why he has not used the huge amounts of money stolen by Bouteflika cronies he claimed he would recover for the purpose? Many in the Bouteflika clan have had their assets seized, why not spend that money or is in simply being redistributed among a new class of villains?
                No one knows but what is without doubt is that Tebboune’s rule looks to many Algerians, including senior lawyers and doctors, university professors and ordinary folk, like a thinly veiled front for the military.






                Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                • #9
                  Bonjour Iska,


                  On n'est pas des loups, mais des LIONS (Ghiles).


                  Toi par contre, tu semble avoir change' de peau....

                  ton plumage etait plus accomodant avant...

                  ou bien, n as tu pu resister a l arome du fromage :-),

                  et du haut du branchage,
                  tu degringolas sans ambage?


                  Envoyé par Iska
                  Ecoutez les hurlements des loups qui se rapprochent .
                  a l heure du corona, ur te3qil fadma argaziz :-)


                  Amicalement.


                  M.
                  Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                  • #10
                    Ce ghiles obéit à un agenda bien tracé par quelques salons huppés de quelques capitales occidentales en désaccord avec l'Algérie.
                    Il est né en 1944 à Rome. Son grand père était l’imam de Tizi Hibel, avant d’être converti au christianisme dans les années 1880
                    Appelé à réagir sur la gestion du Coronavirus, Ghilès a plus politisé sa réponse en parlant du cas Karim Tabbou que de répondre à la question pourtant claire du journaliste. Il a même critiqué les sorties du ministre du Commerce sur le terrain pourtant très salué en Algérie. Autant d’attaques et de remarques malveillantes et autant de mensonges qui démontrent le plan de communication machiavélique de cet analyste averti mis au service de certains cercles cachés installés entre Paris, Rabat et surtout Madrid
                    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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                    • #11
                      Certains ont la tête plus dur ...

                      Quand Boudiaf disait que les caisses etaient vides c est qu il sait de quoi il s agissait. De nos jours, je sais qu il avait mille fois raison et ce n est pas benouari que je vais croire.
                      J’ai du lui expliquer qu’il était de mon devoir d’agir comme je l’ai fait.
                      Pour deux raisons: d’une part pour empêcher les marchés financiers étrangers de se fermer complètement à notre pays, et d’autre part pour « donner un coup de pied à la fourmilière » en obligeant les entreprises et les ministères a consommer les lignes de crédits à leur disposition, pour lesquels nous payions d’importantes commissions d’engagement en devises
                      .
                      وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                      Commentaire


                      • #12
                        Je l'ai déja dit et je le répète :

                        alli yatkhalat m'3a noukhala yan'qbouh djajj

                        Fin du HS et fin de la polémique avec ceux qui sont loin, loin ,loin .

                        Au lieu de conseiller le peuple à écouter les conseils de leurs dirigeants( ce que tu fais j'en suis sûr là où te te trouves)pour sortir le pays du gouffre ou il se trouve, vous êtes la pour le diviser .

                        Fin de la discussion avec toi .
                        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                        • #13
                          autant de mensonges qui démontrent le plan de communication machiavélique
                          Finalement, c'est machiavélique seulement parce que c'est à rebrousse-poil des thèses khorotologiques.
                          Le mec, il n'aime pas le régime algérien, certainement pas plus que les centaines de milliers d'Algériens qui défilaient les vendredi, il le dit.
                          Il est pas plus machiavélique.

                          mis au service de certains cercles cachés installés entre Paris, Rabat et surtout Madrid
                          et on revient à la fameuse main étrangère.

                          Dis-nous donc, Guevara, comment peux-tu savoir ces choses ? As-tu preuves ?
                          Mais non, tu as absolument rien. Tu répètes ce que nos khorotos racontent.
                          Il a même critiqué les sorties du ministre du Commerce sur le terrain pourtant très salué en Algérie.
                          Il a pas critiqué mais rigolé du ministre qui fait les souks pour vérifier les prix.
                          C'est rigolo ! Autant qu'est rigolo le ministre de l'industrie qui distribue la semoule.
                          S'il est salué par ceux qui voient en lui un Omar ibn el Khattab, grand bien leur fasse. Le populisme, ca paie un moment mais ca finit toujours par coûter. Ce tonitruant ministre est, à n'en point douter, contre-productif. Convaincu qu'il n'a pas aidé mais aggravé plutôt la situation des pénuries.

                          Commentaire


                          • #14
                            pas compris ta contribution, Bouberita.

                            Commentaire


                            • #15
                              Envoyé par iska
                              alli yatkhalat m'3a noukhala yan'qbouh djajj

                              Je choisirais Ghiles sur Benouari anytime.

                              U lli n-qeb, a3ruriw is a carapace de tortue.





                              M.
                              Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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