Le journaliste et écrivain algérien Mohamed Sifaoui a porté des accusations graves contre la Turquie qui aurait tenté, selon ses dires, d’infiltrer en Algérie des islamistes, dont certains seraient « proches ou liés à Daech ».
« Les autorités turques ont essayé d’expulser des clandestins qui erraient en Turquie sans permis de séjour mais pire et plus grave, ils ont essayé de faire infiltrer en Algérie des islamistes, certains proches ou liés à Daech », accuse Mohamed Sifaoui.
Tout a commencé avec l’affaire des 1800 Algériens bloqués en Turquie. Les autorités algériennes avaient certes fait de leur mieux et rapatrié les ressortissant qui étaient dans d’autres pays sauf ceux d’Istanbul, en Turquie. Quel était le problème avec les ressortissants algériens bloqués chez notre ami Erdogan ? Que s’est-il donc passé ?
Pourquoi donc tout ce retard ?
« Au départ, les autorités avaient mobilisé les moyens d’Air Algérie et devaient rapatrier leurs ressortissants, il y a plusieurs jours », explique Mohamed Sifaoui, mais « au moment d’embarquer, certains passagers, se disant Algériens, n’étaient pas en mesure de présenter un billet d’avion ou parfois n’avaient même pas un passeport en règle ».
« Alors que les autorités aéroportuaires turques leur facilitaient l’accès aux avions, les équipages d’Air Algérie avaient refusé de les faire embarquer et c’est ainsi que les appareils, initialement affrétés, reçurent comme instruction de revenir en Algérie sans prendre ces passagers », révèle Mohamed Sifaoui.
Parmi ces personnes que la Turquie a voulu infiltrer en Algérie figurent « une soixantaine d’islamistes algériens qui croupissaient, pour certains, dans les prisons turques, arrêtés, il y a quelques années, alors qu’ils souhaitaient se rendre en Syrie clandestinement pour rejoindre l’une des organisations terroristes », dont Daech.
« Le régime d’Ankara a voulu donc utiliser la crise sanitaire pour vider ses prisons des étrangers et de les renvoyer dans leur pays d’origine sans même en informer les autorités des pays concernés sur le profil de ces individus », accuse Mohamed Sifaoui.
« Les autorités algériennes, à travers les services consulaires accrédités à Istanbul et les membres d’Air Algérie ont dû vérifier minutieusement l’identité de tous les passagers. C’est pour cela que le rapatriement a pris du temps », explique Mohamed Sifaoui.
Il reste à savoir, comme le souligne le journaliste, quelle sera la réaction des autorités algériennes à ce geste inamical de la Turquie d’Erdogan qui n’est pas à son premier coup tordu contre l’Algérie et la région du Maghreb.
Dzvid
« Les autorités turques ont essayé d’expulser des clandestins qui erraient en Turquie sans permis de séjour mais pire et plus grave, ils ont essayé de faire infiltrer en Algérie des islamistes, certains proches ou liés à Daech », accuse Mohamed Sifaoui.
Tout a commencé avec l’affaire des 1800 Algériens bloqués en Turquie. Les autorités algériennes avaient certes fait de leur mieux et rapatrié les ressortissant qui étaient dans d’autres pays sauf ceux d’Istanbul, en Turquie. Quel était le problème avec les ressortissants algériens bloqués chez notre ami Erdogan ? Que s’est-il donc passé ?
Pourquoi donc tout ce retard ?
« Au départ, les autorités avaient mobilisé les moyens d’Air Algérie et devaient rapatrier leurs ressortissants, il y a plusieurs jours », explique Mohamed Sifaoui, mais « au moment d’embarquer, certains passagers, se disant Algériens, n’étaient pas en mesure de présenter un billet d’avion ou parfois n’avaient même pas un passeport en règle ».
« Alors que les autorités aéroportuaires turques leur facilitaient l’accès aux avions, les équipages d’Air Algérie avaient refusé de les faire embarquer et c’est ainsi que les appareils, initialement affrétés, reçurent comme instruction de revenir en Algérie sans prendre ces passagers », révèle Mohamed Sifaoui.
Parmi ces personnes que la Turquie a voulu infiltrer en Algérie figurent « une soixantaine d’islamistes algériens qui croupissaient, pour certains, dans les prisons turques, arrêtés, il y a quelques années, alors qu’ils souhaitaient se rendre en Syrie clandestinement pour rejoindre l’une des organisations terroristes », dont Daech.
« Le régime d’Ankara a voulu donc utiliser la crise sanitaire pour vider ses prisons des étrangers et de les renvoyer dans leur pays d’origine sans même en informer les autorités des pays concernés sur le profil de ces individus », accuse Mohamed Sifaoui.
« Les autorités algériennes, à travers les services consulaires accrédités à Istanbul et les membres d’Air Algérie ont dû vérifier minutieusement l’identité de tous les passagers. C’est pour cela que le rapatriement a pris du temps », explique Mohamed Sifaoui.
Il reste à savoir, comme le souligne le journaliste, quelle sera la réaction des autorités algériennes à ce geste inamical de la Turquie d’Erdogan qui n’est pas à son premier coup tordu contre l’Algérie et la région du Maghreb.
Dzvid
Commentaire