L’Association des femmes algériennes cadres (AFAC) a choisi le contexte électoral actuel pour ouvrir un espace de débats et d’échanges sur la présence de la femme au sein des organes exécutifs.
La rencontre a eu lieu à Béjaïa dans la journée du jeudi 5 avril à l’hôtel Chréa, regroupant des femmes universitaires, représentantes du mouvement associatif, de la société civile, et des militantes des partis politiques pour débattre cette question pertinente afin de trouver les moyens et voie qui leur permettront d’occuper une place dans les rangs politiques. Avant même de se référer aux chiffres comparatifs avec les pays voisins, un constat amer a été fait. La femme algérienne est mal représentée au sein du Parlement. Il a été estimé que la participation de celle-ci à la prise de décision est dérisoire pour ne pas dire “négligeable”.
Les intervenantes ont relevé le fait que le champ politique n’est pas encore investi par l’élément féminin bien que la femme, cadre représente 50% de la population active. Pour Mme Tlemcani, présidente de l’association, elle fera remarquer que le pourcentage des Algériennes occupant un poste au Parlement est de 10%, soit inférieur à celui du Maroc : 30%, et de l’Ouganda : 13%.
S’interrogeant sur les entraves pouvant influer sur la participation de ces dernières à la politique, Mme Bennameur, chargée de cours à l’université de Béjaïa, a répondu que des facteurs sociopolitiques sont à l’origine de cette faible motivation féminine. Il s’agit de la volonté politique, le rôle des partis politiques qui font appel à la femme juste pour faire valoir leur but en s’affichant comme partis démocrates ayant dans leur rang des militantes éveillées et la société civile qui n’est pas tolérante vis-à-vis de la femme.
Sur ce chapitre, d’autres ont insisté pour connaître comment se font les listes électorales et dans quelles conditions ont-elles été établies. Sur ce point, on précisera qu’il est rare de mettre en avant, sur les listes électorales, des militantes, bien que la femme algérienne porte en elle les facteurs de réussite et peut même être en position de force (le cas de Louisa Hanoun).
Pour Mme Taleb, économiste, la femme doit être consciente des enjeux politiques, et que celle-ci ne doit pas être à la merci des hommes politiques et d’ajouter que les responsabilités ne se donnent pas, mais s’arrachent comme les droits. A l’encontre des politiciens, il a été préconisé de changer de politique vis-à-vis des militantes. Et pour que les aspirations de toute la population soient prises en compte la présence de la femme dans l’assemblée parlementaire est plus qu’une nécessité.
Dans ce sens, on dira que l’avenir ne se fait pas en reléguant les femmes au second rang, mais celles-ci doivent être au-devant de la scène et participer aux débats et aux décisions. A Béjaïa, on signalera que le monopole est détenu par les hommes, seules trois femmes sont élues têtes de liste pour les élections législatives du 17 mai.
Par la dépêche de Kabylie
La rencontre a eu lieu à Béjaïa dans la journée du jeudi 5 avril à l’hôtel Chréa, regroupant des femmes universitaires, représentantes du mouvement associatif, de la société civile, et des militantes des partis politiques pour débattre cette question pertinente afin de trouver les moyens et voie qui leur permettront d’occuper une place dans les rangs politiques. Avant même de se référer aux chiffres comparatifs avec les pays voisins, un constat amer a été fait. La femme algérienne est mal représentée au sein du Parlement. Il a été estimé que la participation de celle-ci à la prise de décision est dérisoire pour ne pas dire “négligeable”.
Les intervenantes ont relevé le fait que le champ politique n’est pas encore investi par l’élément féminin bien que la femme, cadre représente 50% de la population active. Pour Mme Tlemcani, présidente de l’association, elle fera remarquer que le pourcentage des Algériennes occupant un poste au Parlement est de 10%, soit inférieur à celui du Maroc : 30%, et de l’Ouganda : 13%.
S’interrogeant sur les entraves pouvant influer sur la participation de ces dernières à la politique, Mme Bennameur, chargée de cours à l’université de Béjaïa, a répondu que des facteurs sociopolitiques sont à l’origine de cette faible motivation féminine. Il s’agit de la volonté politique, le rôle des partis politiques qui font appel à la femme juste pour faire valoir leur but en s’affichant comme partis démocrates ayant dans leur rang des militantes éveillées et la société civile qui n’est pas tolérante vis-à-vis de la femme.
Sur ce chapitre, d’autres ont insisté pour connaître comment se font les listes électorales et dans quelles conditions ont-elles été établies. Sur ce point, on précisera qu’il est rare de mettre en avant, sur les listes électorales, des militantes, bien que la femme algérienne porte en elle les facteurs de réussite et peut même être en position de force (le cas de Louisa Hanoun).
Pour Mme Taleb, économiste, la femme doit être consciente des enjeux politiques, et que celle-ci ne doit pas être à la merci des hommes politiques et d’ajouter que les responsabilités ne se donnent pas, mais s’arrachent comme les droits. A l’encontre des politiciens, il a été préconisé de changer de politique vis-à-vis des militantes. Et pour que les aspirations de toute la population soient prises en compte la présence de la femme dans l’assemblée parlementaire est plus qu’une nécessité.
Dans ce sens, on dira que l’avenir ne se fait pas en reléguant les femmes au second rang, mais celles-ci doivent être au-devant de la scène et participer aux débats et aux décisions. A Béjaïa, on signalera que le monopole est détenu par les hommes, seules trois femmes sont élues têtes de liste pour les élections législatives du 17 mai.
Par la dépêche de Kabylie
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