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De l'eau vaporisée détectée sur l'exoplanète HD209458b

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  • De l'eau vaporisée détectée sur l'exoplanète HD209458b

    DE L'EAU a été détectée pour la première fois dans l'atmosphère d'une exoplanète, autrement dit située hors de notre système solaire. Cela ne signifie pas néanmoins que l'on pourrait y trouver des traces de vie, car l'eau se trouve sous forme vaporisée et sa température dépasse 1 500 °C.

    L'observation a été faite sur HD209458b, une grosse planète gazeuse située à 150 années-lumière de la Terre, ce qui en fait « la plus proche » exoplanète du système solaire (une année-lumière = 9 460 milliards de kilomètres). HD209458b est l'une des cibles préférées des astrophysiciens. En effet, sa position par rapport à la Terre est favorable, car elle tourne et passe régulièrement devant ou derrière (par rapport à notre angle de vue) son étoile durant quelques heures chaque trois jours et demi, ce qui délivre un petit nombre d'informations sur son atmosphère.

    Les mesures ont été effectuées par le télescope spatial Hubble. Travis Barman, de l'observatoire Lowell dans l'Arizona (États-Unis) les a confrontées au modèle Phoenix, un code informatique qui permet de calculer les spectres atmosphériques des objets célestes (étoiles et planètes). Ce code a été mis au point à la fin des années 1990 par France Allard, du centre de recherche d'astrophysique de Lyon (École normale supérieure) et Peter Hauschildt, de l'observatoire de Hambourg (Allemagne).

    Les « Jupiters chaudes »

    Des recherches récentes ont montré que des flux d'hydrogène, d'oxygène et de carbone s'échappaient de HD209458b. Mais la présence d'eau vaporisée n'avait jamais pu encore être détectée. « C'est dans ce contexte qu'il faut replacer le travail de Travis Barman », explique France Allard.

    « Nous savons maintenant qu'il y a de la vapeur d'eau dans une exoplanète et il y a de bonnes raisons de penser que d'autres exoplanètes contiennent également de la vapeur d'eau dans leur atmosphère », souligne Travis Barman. « Ce n'est pas une surprise, reconnaît en effet Jimmy Paillet, chercheur à l'ESA (Agence spatiale européenne). Mais cela montre surtout que nos modèles sont justes. »

    Quand les satellites d'observation Corot et Kepler seront en service, le nombre de planètes extrasolaires sera sans doute rapi*dement multiplié (on en connaît aujourd'hui plus de 200). Et notre con*naissance ne se limitera sans doute plus aux grosses planètes gazeuses. On peut s'attendre aussi à découvrir des planètes telluriques, sur le modèle de Mars, de Vénus ou de la Terre. En attendant, l'étude de la composition des « Jupiter chaudes » comme HD209458b, à défaut de pouvoir y trouver la vie, peut néanmoins permettre de mieux comprendre leur formation ainsi que celle des systèmes solaires. « C'est important, car c'est le terreau avec lequel se forment les planètes telluriques », explique France Al*lard.

    L'étude réalisée par Travis Barman de l'observatoire Lowell dans l'Arizona (États-Unis) devrait paraître prochainement dans l'Astrophysical Journal. Elle est d'ores et déjà accessible sur arXiv.org, le site des archives ouvertes de physique et de mathématiques géré par l'université Cornell, aux États-Unis.

    Par Le Figaro

  • #2
    une grosse planète gazeuse

    effectivement les gau de cette planete doivent etre d' uen densité extreme, car la vapeur a 1500 °C veut dire qu' on a faire avec une pression d' au moins 120 bar ! ce qui est enorme !

    Commentaire

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