La pénurie de semoule et farine, denrées alimentaires de première nécessité, pousse la population à jouer des coudes pour s’approvisionner, en dépit du confinement et la distanciation sociale recommandée pour éviter la contagion au coronavirus.
Cette bousculade n’est qu’un reet de la pénurie constatée également devant de nombreux points de vente de ces denrées de première nécessité, toujours selon l'agence officielle.
La semoule est introuvable dans de nombreux magasins et points de vente dédiés, obligeant les citoyens à se déplacer d’un magasin à un autre à la recherche de cette denrée. Et quand elle existe, il faut des les interminables pour espérer être servi.
Si certains ont imputé cette situation au recours massif des citoyens au stockage et aux pics de consommation, la pénurie ne peut être écartée, malgré l’annonce par les autorités de la mise en place d’un programme spécial pour assurer l’approvisionnement du marché et éviter une pénurie chez les détaillants. Ainsi, les minotiers réclament une augmentation de leurs quotas de blé dur pour pouvoir satisfaire la demande en semoule. Toutefois, l’Office algérien interprofessionnel des céréales fait la sourde oreille.
En attendant, le gouvernement multiplie les achats de blé pour faire face à la situation durant les mois à venir. Il a acheté près de 240.000 tonne de blé meunier pour livraison en juin et a aussitôt lancé un nouvel appel d’offres pour des livraisons en juillet.
En Algérie, ces pénuries sont devenues la hantise de la population qui fait face à a flambée des prix des fruits et légumes.
Ce déficit en semoule et de farine, produits dont les prix sont fixés et subventionnés par l’Etat, vient s’ajouter à d’autres pénuries, dont le carburant dans certaines régions. Une situation qui risque de s’aggraver à cause de la crise financière née de la chute du cours du baril de pétrole qui se situe légèrement au-dessus des 30 dollars et qui assure plus de 95% des recettes d’exportations du pays.
Le 07/04/2020 Par Karim Zeidane
Cette bousculade n’est qu’un reet de la pénurie constatée également devant de nombreux points de vente de ces denrées de première nécessité, toujours selon l'agence officielle.
La semoule est introuvable dans de nombreux magasins et points de vente dédiés, obligeant les citoyens à se déplacer d’un magasin à un autre à la recherche de cette denrée. Et quand elle existe, il faut des les interminables pour espérer être servi.
Si certains ont imputé cette situation au recours massif des citoyens au stockage et aux pics de consommation, la pénurie ne peut être écartée, malgré l’annonce par les autorités de la mise en place d’un programme spécial pour assurer l’approvisionnement du marché et éviter une pénurie chez les détaillants. Ainsi, les minotiers réclament une augmentation de leurs quotas de blé dur pour pouvoir satisfaire la demande en semoule. Toutefois, l’Office algérien interprofessionnel des céréales fait la sourde oreille.
En attendant, le gouvernement multiplie les achats de blé pour faire face à la situation durant les mois à venir. Il a acheté près de 240.000 tonne de blé meunier pour livraison en juin et a aussitôt lancé un nouvel appel d’offres pour des livraisons en juillet.
En Algérie, ces pénuries sont devenues la hantise de la population qui fait face à a flambée des prix des fruits et légumes.
Ce déficit en semoule et de farine, produits dont les prix sont fixés et subventionnés par l’Etat, vient s’ajouter à d’autres pénuries, dont le carburant dans certaines régions. Une situation qui risque de s’aggraver à cause de la crise financière née de la chute du cours du baril de pétrole qui se situe légèrement au-dessus des 30 dollars et qui assure plus de 95% des recettes d’exportations du pays.
Le 07/04/2020 Par Karim Zeidane
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