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Yahoo ActualitésYahoo Actualités7 avril 2020
Coronavirus : la propagation du virus s'accélère en Algérie
Un agent municipal désinfecte une station de bus à Alger, le 16 mars 2020.
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Avec 1 468 cas et 193 morts selon un dernier bilan, le Covid-19 s’installe en Algérie, où des mesures de confinement partiel sont en place dans tout le pays.
Depuis le 12 mars et le premier décès officiellement enregistré en Algérie, le Covid-19 a gagné du terrain dans le pays. Au 7 avril, les autorités recensaient 1468 cas et 193 décès, dont celui d’une enfant de 9 ans, plus jeune victime recensée dans le pays.
Malgré l’envoi d’un millier de tests de diagnostic acheminés en Algérie par l’Institut Pasteur pour ralentir la propagation de l’épidémie de coronavirus, le virus se développe. Et l’épuisement du stock de kits de dépistage fait craindre un nombre de cas bien supérieur à celui évoqué par les autorités.
Tous les malades pas diagnostiqués
Au point que les soignants doivent faire des choix : “Au début de l’épidémie, on arrivait à faire entre 25 à 30 prélèvements par jour qui sont acheminés à l’Institut Pasteur d’Algérie. Actuellement(...) on fait donc entre 10 à 12 prélèvements par jour. La priorité est donc aux cas qui répondent réellement à la définition des cas suspects. Les cas contacts asymptomatiques sont renvoyés à la maison pour un confinement”, explique à El Watan le docteur Yousfi, chef de service à l’EHS de Boufarik.
Le nombre de cas rendus publics mardi 7 avril, 1 468 en tout, pourrait donc être bien inférieur à la réalité. L’analyse de la courbe montre une progression significative du Covid-19 en Algérie. Du 12 au 20 mars, seule une dizaine de nouveaux cas était détectée par jour. Depuis la courbe de nouveaux cas ne cesse de croître, avec une centaine en moyenne ces derniers jours, dont un pic de 185 nouveaux cas le 3 avril.
L’Algérie face au manque de matériel
L’Algérie, comme de nombreux autres pays, fait face à un manque de matériel. Le pays cherche à acheter 500 000 lunettes de protection et 995 000 blouses médicales, croit savoir le site Algérie-eco. Le pays a réceptionné dimanche une livraison de 8,5 millions de masques et 100 000 masques filtrants en provenance de Chine.
Les soignants, en première ligne face au coronavirus, font part de leur ras-le-bol, entre manque de moyens et fatigue, dans les médias. “Mes journées de consultation sont très pénibles. J’en sors anxieuse et paralysée par la peur d’une éventuelle contamination malgré mes moyens de protection” raconte à El Watan Rosa, qui exerce dans un hôpital d’Alger.
La chloroquine pour les malades
L’Algérie a décidé d’administrer de la chloroquine à ses patients atteints du Covid-19 et évoque des “résultats encourageants”, rapporte El Watan. En France, le traitement à la chloroquine fait polémique et suscite la méfiance du corps médical, qui en redoute notamment les effets secondaires sur les patients.
Le 19 mars, les autorités avaient ordonné la fermeture des cafés et restaurants dans les grandes villes, ainsi que la suspension de tous les moyens de transport en commun publics et privés, ainsi que du trafic ferroviaire. Ecoles, stades mosquées et lieux de rassemblements sont également fermés, les manifestations interdites, et toutes les liaisons maritimes et ferroviaires suspendues.
Un confinement partiel dans tout le pays
Le 4 avril, le pays a renforcé ses mesures avec un confinement partiel décrété dans tout le pays, qui se traduit par un couvre-feu de 19h à 7h. Seule la préfecture de Bilda, près d’Alger, est soumise à un confinement total, avec interdiction de sortie, sauf nécessité absolue ou autorisation de la police. Un confinement qui ne semble pas respecté suffisamment aux yeux des autorités. Mardi 7 avril, le Premier ministre a invité les régions à faire appliquer la “loi dans toute sa rigueur” pour faire respecter les mesures prises dans le cadre de la prévention et de la lutte contre l’épidémie du coronavirus
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Coronavirus : la propagation du virus s'accélère en Algérie
Un agent municipal désinfecte une station de bus à Alger, le 16 mars 2020.
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Avec 1 468 cas et 193 morts selon un dernier bilan, le Covid-19 s’installe en Algérie, où des mesures de confinement partiel sont en place dans tout le pays.
Depuis le 12 mars et le premier décès officiellement enregistré en Algérie, le Covid-19 a gagné du terrain dans le pays. Au 7 avril, les autorités recensaient 1468 cas et 193 décès, dont celui d’une enfant de 9 ans, plus jeune victime recensée dans le pays.
Malgré l’envoi d’un millier de tests de diagnostic acheminés en Algérie par l’Institut Pasteur pour ralentir la propagation de l’épidémie de coronavirus, le virus se développe. Et l’épuisement du stock de kits de dépistage fait craindre un nombre de cas bien supérieur à celui évoqué par les autorités.
Tous les malades pas diagnostiqués
Au point que les soignants doivent faire des choix : “Au début de l’épidémie, on arrivait à faire entre 25 à 30 prélèvements par jour qui sont acheminés à l’Institut Pasteur d’Algérie. Actuellement(...) on fait donc entre 10 à 12 prélèvements par jour. La priorité est donc aux cas qui répondent réellement à la définition des cas suspects. Les cas contacts asymptomatiques sont renvoyés à la maison pour un confinement”, explique à El Watan le docteur Yousfi, chef de service à l’EHS de Boufarik.
Le nombre de cas rendus publics mardi 7 avril, 1 468 en tout, pourrait donc être bien inférieur à la réalité. L’analyse de la courbe montre une progression significative du Covid-19 en Algérie. Du 12 au 20 mars, seule une dizaine de nouveaux cas était détectée par jour. Depuis la courbe de nouveaux cas ne cesse de croître, avec une centaine en moyenne ces derniers jours, dont un pic de 185 nouveaux cas le 3 avril.
L’Algérie face au manque de matériel
L’Algérie, comme de nombreux autres pays, fait face à un manque de matériel. Le pays cherche à acheter 500 000 lunettes de protection et 995 000 blouses médicales, croit savoir le site Algérie-eco. Le pays a réceptionné dimanche une livraison de 8,5 millions de masques et 100 000 masques filtrants en provenance de Chine.
Les soignants, en première ligne face au coronavirus, font part de leur ras-le-bol, entre manque de moyens et fatigue, dans les médias. “Mes journées de consultation sont très pénibles. J’en sors anxieuse et paralysée par la peur d’une éventuelle contamination malgré mes moyens de protection” raconte à El Watan Rosa, qui exerce dans un hôpital d’Alger.
La chloroquine pour les malades
L’Algérie a décidé d’administrer de la chloroquine à ses patients atteints du Covid-19 et évoque des “résultats encourageants”, rapporte El Watan. En France, le traitement à la chloroquine fait polémique et suscite la méfiance du corps médical, qui en redoute notamment les effets secondaires sur les patients.
Le 19 mars, les autorités avaient ordonné la fermeture des cafés et restaurants dans les grandes villes, ainsi que la suspension de tous les moyens de transport en commun publics et privés, ainsi que du trafic ferroviaire. Ecoles, stades mosquées et lieux de rassemblements sont également fermés, les manifestations interdites, et toutes les liaisons maritimes et ferroviaires suspendues.
Un confinement partiel dans tout le pays
Le 4 avril, le pays a renforcé ses mesures avec un confinement partiel décrété dans tout le pays, qui se traduit par un couvre-feu de 19h à 7h. Seule la préfecture de Bilda, près d’Alger, est soumise à un confinement total, avec interdiction de sortie, sauf nécessité absolue ou autorisation de la police. Un confinement qui ne semble pas respecté suffisamment aux yeux des autorités. Mardi 7 avril, le Premier ministre a invité les régions à faire appliquer la “loi dans toute sa rigueur” pour faire respecter les mesures prises dans le cadre de la prévention et de la lutte contre l’épidémie du coronavirus
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